Droit

Marseillan : Compte rendu du conseil du 6 mai ( 2° partie )

Point 5: Approbation du marché pour la construction d’un ensemble modulaire et mise en…

Point 5: Approbation du marché pour la construction d’un ensemble modulaire et mise en service

Comme on vous l’a dit plus haut, il s’agit de changer la cantine scolaire du groupe Bardou Maffre, pour un montant total d’environ 300 000 euros HT.

Williams Méric : « Nous nous félicitons de cette décision. Peu avant mon départ, j’avais demandé une analyse amiante sur l’ancien bâtiment, et le résultat n’était pas jojo (sic). Nous voterons pour ce projet : nous aurions fait la même chose, me semble t-il ».

Yves Michel : « Eh oui, comme toujours ! Vous aviez 7 ans pour changer ce bâtiment, et vous n’avez rien fait ! Comme sur beaucoup d’autres choses d’ailleurs ! Vous parlez, vous parlez, mais nous, nous agissons ! C’est la différence entre vous et nous ! Il est vrai que vous n’aviez pas la même qualité de gestion que la nôtre !!!! ».

Nous : « C’est une honte de réagir ainsi ! ».

NB : Alors qu’on disait du bien du projet de cantine, le Maire nous « allume » sans raison !!! Quand Yves Michel arrivera au même niveau d’investissement que l’équipe Méric (4 000 000 sur les écoles primaires et maternelles) il pourra nous donner des leçons … Il en est encore très loin !

Point 6 : approbation du marché public pour les voiries de la commune de Marseillan.

Nous avons interrogé le maire et Gérard Bruno, adjoint chargé des travaux (lui aussi parle, nous en avons eu la preuve NDLR) sur l’état lamentable du chemin des Belles. Il devrait être refait « incessamment sous peu » selon les intéressés.

Point 8 : Lancement d’un appel d’offres pour la réalisation d’un lotissement communal

Il s’agit du lotissement communal dénommé « le Clos du Stade » et qui, comme son nom l’indique, sera construit à la place de l’ancien terrain de foot stabilisé (voir précédents compte rendus).

Williams Méric : « Nous ne voterons pas cet appel d’offre comme nous n’avons pas voté la création du lotissement : Vous en excluez toutes les personnes de plus de 40 ans et vous ne mettez pas de conditions de ressources pour se rendre acquéreur, alors que selon vous ce lotissement est destiné aux personnes à revenus modestes. C’est incohérent ».

Point 10 : Programme FISAC : demande de subventions

Thau Agglomération, avec l’aide de la municipalité, lance un programme ambitieux de rénovation de l’espace compris entre le cœur de ville et le port. C’est une bonne nouvelle pour la dynamisation du centre.

Qu’est-ce que le FISAC ? C’est Le Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce.

A quoi ça sert ? « Le but de ces opérations est de conserver un commerce de proximité dans les communes rurales, et d’inciter les propriétaires de locaux artisanaux, de commerce ou de service à réhabiliter ou à moderniser leurs locaux ou leurs équipements professionnels. Ces opérations individuelles ne doivent pas provoquer un enrichissement sans cause d’une entreprise ou une distorsion de concurrence, et doivent être justifiées par un projet précis ». (Source Wikipedia)

Il s’agit donc d’aider les commerçants Marseillanais à refaire leurs façades, à animer le centre, et de permettre à la ville dans le même temps de recomposer son espace public.

Yves Michel nous a présenté un plan théorique de financement pour ce FISAC, censé se dérouler sur 9 ans. Voici (sous réserve d’obtention réelle de subventions) le plan de financement pour la 1ère tranche sur 3 ans, pour un montant estimé à 2 323 555 € :

Etat : 433 000 €

Ville : 584 000 €

Commerçants : 192 000 €

Conseil Général : 297 000 €

Thau Agglomération : 478 000 €

Comme on l’a dit, on a seulement voté le plan de financement. Aucune action n’est encore décidée, il faudra attendre encore un peu pour cela …..

Point 12 : vente du camping du Gourg de Maffre

Comme le sparadrap du capitaine Haddock (les tintinophiles saisiront l’allusion, pour les autres, cherchez dans « l’affaire Tournesol », je crois) cette histoire revient constamment sur le devant de la scène …. En l’occurrence, le 2ème acheteur potentiel du camping vient de se désister … Et une société, Franceloc, se propose à son tour de l’acheter pour 2,3 millions.

Yves Michel : « Nous allons maintenant procéder à la vente du camping. Y a t-il des questions ? »

David Sauvade :: « Non, monsieur le maire, on connaît cette délibération par cœur ; ce camping, ça fait maintenant 3 fois que vous le vendez ! On aurait bien aimé que l’argent rentre 3 fois dans les caisses de la commune, mais ce n’est malheureusement pas le cas ». (Rires sur les bancs de la majorité) 

Yves Michel : « Par soucis de transparence, je vais vous lire une lettre que j’ai reçue cet après midi. Même mes élus ne sont pas au courant ». [Yves Michel lit un message émanant de M. Jean Marc Bardou, gérant d’un camping de Marseillan Plage, qui informe le maire de sa candidature à l’acquisition de ce bien, pour le même montant que la société Franceloc ; M. Bardou annonce qu’il est prêt à mettre, le cas échéant, 50 000 euros de plus.]

Yves Michel :« Je prends acte de la candidature de M. Bardou, mais celle-ci vient trop tard. Je me suis déjà engagé auprès de Franceloc, et je suis tenu d’honorer ma parole, bien que j’aurais préféré qu’un  Marseillanais en soit l’acquéreur».

David Sauvade : « De part mon activité professionnelle, je connais bien Franceloc et Jean Marc Bardou ; ce sont d’excellents gestionnaires, qui se sont spécialisés dans l’hôtellerie de plein air de haut de gamme. L’un comme l’autre, s’ils achètent le Gourg de Maffre, voudront déposer des permis de construire pour un espace aquatique, une maison de gardien et pour tout un tas de bâtiments nécessaires à leur activité. Or vous savez comme moi que le PPRI empêche actuellement toute construction sur Marseillan Plage. Cela signifie t-il que des assouplissements sont prévus, et qui motiveraient le prix proposé, supérieur de 300 000 euros à l’enchère précédente ? ».

Yves Michel : « le PPRI n’empêche pas le dépôt de permis pour les constructions que vous citez. Et puis, si Franceloc se désiste, on repassera une nouvelle et 4ème délibération ».  (Rires de la majorité).

Ce feuilleton, c’est pire que les Feux de l’Amour : au 23456ème épisode, l’histoire n’est toujours pas terminée. Yves Michel reste persuadé qu’il va obtenir du préfet une dérogation au PPRI pour l’aménagement du Gourg de Maffre (il nous l’a confié en privé). C’est certainement ce qu’il raconte à tout acquéreur potentiel, qui dépose ainsi une demande d’achat en bonne et due forme. Mais lorsque l’acheteur, renseignement pris auprès de la préf, se voit opposer une fin de non-recevoir, il fait jouer sa clause de renonciation Etc. Etc …

C’est bien ce que l’on disait il y a quelques mois : on n’a pas fini de voir défiler les prétendants ….

Par bonheur, contrairement à l’année dernière, le maire n’a pas commencé à dilapider les soi-disant bénéfices de cette vente. En 2009, Yves Michel, sûr de refourguer le camping pour plus de 2 millions, le Luna Park pour 800 000 euros et le port à sec pour 400 000 euros, avait dépensé par anticipation ces recettes fictives, ce qui l’avait contraint à emprunter en catastrophe, fin décembre, 4 millions pour équilibrer son budget !!!!

Nous, on avait voté contre cette vente la 1ère fois ; on avait voté contre la 2ème fois …. Et devinez quoi ? On a voté contre la 3ème fois. Au risque de tuer le suspens, on vous l’annonce, quand Franceloc se sera désistée, on votera aussi contre la 4ème fois !!!!!

Merci beaucoup de nous avoir lu … Suite et fin Bien Thau !!!!!

 

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