MARSEILLAN - Les acteurs locaux de la conchyliculture réunis pour les voeux de La Ferme Marine
La profesionnalisme de l'entreprise marseillanaise la Ferme Marine, spécialisée dans le secteur d'activité du commerce de…
La profesionnalisme de l'entreprise marseillanaise la Ferme Marine, spécialisée dans le secteur d'activité du commerce de poissons, crustacés et mollusques n'est plus à démontrer.
Installée sur l'étang de Thau depuis 1978, elle produit des huîtres avec un véritable savoir faire acquis depuis 3 générations et primé à plusieurs reprises au salon de l’agriculture et représentant un véritable fleuron du secteur conchylicole.
Entouré d'Yves Michel, maire de la commune, de Marie-Christine Fabre de Roussac et Sébastien Frey, conseillers départementaux, des maires des communes voisines, des forces de l'ordre, partenaires, fournisseurs ainsi que de nombreux amis, Jean-Mac Dumas a dressé le bilan de l'année écoulée et des perspectives à venir.
Une année 2018 difficile pour la profession
Cette année a été particulièrement rude pour la profession tant les mauvaises nouvelles se sont accumulées. Tout d'abord, la malaïgue est apparue au cours de l'été. La montée de la température des eaux à plus de 32° a entraîné “la mauvaise eau” et une absence d’oxygène dans le milieu marin, mettant en péril la vie de la faune et de la flore autochtones. 4 tonnes de coquillages ont été perdues…
Sont arrivés ensuite les “gilets jaunes”. Leur action sur les routes ont perturbé le bon fonctionnement des livraisons tant des fournisseurs que chez les clients, tout comme l'arrivée des bus de groupes venant déjeuner à la ferme marine. De très nombreuses annulations ont été déplorées.
Comme si cela ne suffisait pas, une eau verte est apparue dans l'étang. Assez habituel “en sortie de malaïgue”, le phytoplancton a cette fois-ci bien du mal à se dissiper. Sans danger pour le consommateur, il a quand même entraîné cette année des coquillages moins charnus.
Tenir la barre pour un lendemain meilleur
” Il faut tenir la barre, tenir le cap, réduire la voilure certes … mais en tout cas ne pas sauter dans le canot de sauvetage ! ” en a conclu avec humour le chef d'entreprise qui a mis un point d'honneur à ne mettre aucun des salariés au chômage technique ou à temps partiel.
“Maintenir nos emplois, ne rien lâcher, trouver des solutions, adopter un comportement résilient“, tel est la devise de la profession dans cette passe difficile.