MONTBLANC - BEZIERS - L'École taurine de Béziers à Montblanc...
L'École taurine de Béziers à Montblanc... La peña Paul Ricard "los del Monteblanco" organisait -…
L'École taurine de Béziers à Montblanc…
La peña Paul Ricard “los del Monteblanco” organisait – samedi 5 mars à la médiathèque de Montblanc (34) – en présence de parents et d'éléves, une conférence consacrée à l'École Taurine Béziers Méditerranée (ETBM). En présence de Richard Nougier, maire de cette ville héraultaise, entouré de Didier Bresson président de l'École et de Nathalie Pasquier secrétaire-trésorière, Pascal Lopez tout d'abord démontra l'importance de l'existence des écoles taurines, écoles qui il y a encore une bonne cinquantaine d'années étaient pour ainsi dire inexistantes tant en France qu'en Espagne, ou tout du moins peu structurées, iimportance pour l'avenir de la tauromachie en permettant à de jeunes garçons et filles de pratiquer leur passion totalement.
Cette importance est aussi bien comprise par les anti-taurin qui font courir sur ces écoles associatives les bruits les plus fantaisistes et diffanatoires, espérant la fin des quelques aides municipales et en souhaitant leur fermeture.
A Béziers, c'est en 1999 que Claude Naquer et quelques fervents aficionados mettent en place une école informelle et sans moyen. C'est les prémices de l'école actuelle existante depuis 2003. Les deux premiers élèves Tomas Cerqueira et Cayetano Ortiz sont aujourd'hui matadors. La quinzaine d'éléves d'aujourd'hui, enseignés par le matador Philippe El San Gillen, sont venus à l'apprentissage de la “tauromachie” avec l'accord de parents plus ou moins aficionados; Ils sont et motivés à découvrir un monde qui les attiraient au sortir de leur petite enfance. En secondaire, s'entrainer en poursuivant ses études n'est pas simple, mais avec la compréhension des enseignants ils peuvent le faire dans un contexte proche du “sport-étude”.
Les jours fériés, les vacances scolaires permettent en fonction des coûtc des déplacements dans des ganaderias, de participer à des échanges avec d'autres écoles taurines…
Les plus âgés conscients des réalités du monde taurin s'interrogent parfois sur leur avenir. Cependant le niveau juqu'où ils iront – tientas, becerrades, novillades…- leur permet de se découvrir physiquement, de dominer et vaincre leur peur, tout en sachant que peu, devenus jeunes adultes, seront des “professionnels”.
Mais une chose est certaine, quelque soit le temps passé à l'école taurine, ils deviendront et seront des aficionados avertis, avec un plus que beaucoup d'entre nous n'ont pas : être descendus sur le sable..