MONTPELLIER - Doublement de l’A9 à Montpellier
800 millions d’euros qui ne serviront pas à financer le ferroutage et le développement…
800 millions d’euros qui ne serviront pas à financer le ferroutage et le développement de l’offre en transports en commun en Languedoc
Réalisé contre l’avis des commissaires-enquêteurs, le doublement de l’A9 au sud de Montpellier promet d’être un beau gâchis, qui n’aura qu’un faible impact sur la congestion routière aux entrées de la ville, comme le reconnaissent les spécialistes.
Les 800 millions d’euros qui ont servi à financer huit kilomètres d’autoroute auraient pu être employés judicieusement :
• pour développer le ferroutage afin de mettre sur les rails les camions qui relient l’Espagne et l’Europe du Nord via notre région et participent aux problèmes de congestion autoroutière
• pour améliorer la qualité de service de la ligne Béziers-Agde-Sète-Montpellier soumise à de fréquents retards sans attendre la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan dont le financement reste très hypothétique
• pour développer ou rouvrir ces lignes dites secondaires mais qui pourraient faciliter la vie des habitants, comme l’ancienne ligne Vias-Pézenas-Paulhan-Montpellier
• pour imaginer de nouvelles solutions, comme un tram rural Agde-Marseillan sur l’emprise de l’ancienne voie ferrée.
En tant que députée, je m’engage à porter une parole nouvelle en matière de transports et de mobilités afin de mettre la priorité sur les solutions qui permettent de faciliter les déplacements des habitants et de mieux vivre en Languedoc.