Montpellier : village de transition de la Rauze, l'heure du bilan 6 mois après l'arrivée des familles
En avril dernier, les habitants du bidonville de Celleneuve, ont emménagé dans le village de transition situé dans le quartier de La Rauze, entre Montpellier et Lattes.
Il y a maintenant 6 mois, 55 familles, soit 165 personnes du bidonville de Celleneuve avaient intégré le village de transition situé dans le quartier de La Rauze.
Le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh, rappelle que “ 3 millions d’euros sont investis par l’Etat, pendant 2 ans et sans prolongation, pour le fonctionnement du village de transition, l’encadrement et l’insertion sociale et professionnelle des populations roms.“
Aujourd’hui, les associations mandatées par l’Etat (Coallia, 2Choseslune et Gammes) se félicitent du travail effectué et de l’efficacité du dispositif.
Le bilan des 6 mois
· Scolarisation de l’ensemble des enfants (38) dans des établissements situés à proximité du village d’insertion et accessibles à pied ;
· Intégration par l’apprentissage de la langue française avec la délivrance de cours de Français Langue Etrangère (FLE) directement sur site ;
· Insertion professionnelle des adultes comprenant : 22 personnes en situation d’activité ; 45 inscrites à Pôle Emploi ; 13 suivies par la Mission Locale des Jeunes de Montpellier Méditerranée Métropole (dont 2 en contrat d’engagement jeune et 1 en service civique). Des ateliers d’accès à l’emploi sont aussi proposés par l’entreprise Dell tous les 15 jours ;
· Relations plus apaisées avec les riverains, fruit d’un dialogue constant avec l’ensemble des acteurs mobilisés. 13 places de parking sont par ailleurs en cours d’aménagement à proximité du village, par la ville de Montpellier, pour répondre aux problématiques de stationnement ;
· Réduction progressive du nombre de résidents : 34 personnes ont déjà quitté le village de transition (après accession à un travail et à un logement, déménagement ou exclusion), ce qui porte à 131 le nombre de personnes encore présentes sur site.
L’Etat et les associations poursuivent l’encadrement et l’insertion des ménages, afin que le village puisse fermer en avril 2024.
” La résorption des bidonvilles de la métropole de Montpellier constitue une priorité. Ces occupations illégales constituent à la fois un danger pour les familles qui y vivent, et une source inacceptable de troubles à l’ordre public.” précise le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh.