Droit

Non au projet de la Valasse ! par Henri Couquet

Comme je l'écrivais dans l'Agathois du 20.09.2007, dès que j'ai été informé du «…

Comme je l’écrivais dans l’Agathois du 20.09.2007, dès que j’ai été informé du « Projet d’Intérêt Général » visant à la réalisation d’un centre de traitement et d’enfouissement des déchets à la Valasse, il y a vraiment beaucoup à perdre en termes environnemental et financier dans cette affaire. Je me positionne donc résolument contre ce projet, comme je l’avais fait dans des conditions similaires, il y a plus de dix ans déjà.

Les raisons essentielles de ma motivation sont les suivantes.

 
            L’ampleur démesurée de ce projet, d’une capacité de l’ordre de 200 000 tonnes par an, indique clairement que la collecte des déchets proviendrait de zones bien au-delà de notre territoire. Ainsi celui-ci deviendrait un lieu de décharge pour les autres. Bien entendu, cette ampleur est motivée par la notion de profit forcément liée au traitement des déchets par une société privée. En effet, c’est le tonnage traité qui induit le bénéfice. Pourtant, cette question largement publique, mérite une autre approche.
 
            Comme je le disais, l’arrêté de « Projet d’Intérêt Général » va bloquer toute autre possible solution au traitement des déchets de notre territoire, puisqu’il rendra ce projet absolument prioritaire sur tout autre. Bien sur, au moment de la demande du permis de construire (obligatoire), et surtout au moment de la demande d’autorisation au titre des installations classées pour la protection de l’environnement (obligatoire), nous pourrons tous intervenir dans l’enquête publique qui devra être menée et opposer alors tous les éléments réfutant ce projet. Mais entre temps, et cela peut durer des années, toute autre possible solution à taille humaine, adaptée à notre territoire, n’aura pu avancer. Par ailleurs, l’ardoise de notre taxe d’enlèvement des ordures ménagères risque fort d’en être fortement alourdie.
 
            Un élément de solution que je propose, c’est que nous fassions annuler ce Projet d’Intérêt Général en arguant du fait que l’étude d’impact qui devra être réalisée dans ce cadre, aurait du être effectuée par des voies indépendantes et publiques avant de déterminer l’utilité publique du projet. En effet, est-il acceptable que soit déclaré d’intérêt public un projet dont on ne sait pas avec certitude auparavant s’il n’aura pas d’effet nocif ou nuisant à l’environnement, à la nappe phréatique, au tourisme, à la circulation, à la santé, etc…

C’est, je crois, un bon moyen de contrecarrer véritablement ce projet menaçant.

 
 

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