On peut toujours se gratter….
On peut toujours se gratter…. Ou «cuando un amigo se va, mi guitarra llora…
On peut toujours se gratter…. Ou «cuando un amigo se va, mi guitarra llora para decirle adios ! »
(quand un ami s’en va, ma guitare pleure pour lui dire adieu !)
C’est peut-être la conclusion de ce guitariste au talent rare qu’est Médéric TABART à la fin de son récital « guitare Andalouse » ce samedi 3 juillet 2010 en l’église de Vias.
Ah ! C’est vrai, y avait le foot et les motos….
Dix-huit spectateurs, essentiellement des touristes, pour un concert intime et rare dans notre commune tant par sa qualité que par sa nature, dommage pour les absents…
Médéric est né en 1963, il baigne dès son enfance dans la musique classique. A son adolescence, il découvre la musique pop, rock, hard rock et décide d’acheter sa première guitare. A 16 ans, il monte un groupe avec trois amis lycéens. C’est en 1992, qu’il décide de passer musicien pro. Il étudie le jazz et découvre le flamenco en 1994 et c’est le choc. Au début, il apprendra seul, un ami lui montrera le fameux compas gitan de la rumba et c’est en commençant à jouer des morceaux de Gipsy King que Médéric, tout doucement, s’initiera à cet art complexe et très codifié. Le répertoire de Médéric est riche et varié, complexe d’exécution mais facile à écouter. Signalons enfin que Médéric fabrique maintenant ses propres guitares flamencos.
Le moment l’année a peut-être été mal choisi à Vias, mais les amateurs de guitare andalouse peuvent encore se rattraper en se rendant aux prochains rendez-vous près de chez nous.
Quelques dates et lieux dans les communes voisines :
JUILLET :
05/07 : à la cathédrale d’Agde à 21h.
08/07 : à l’aberge de Valmagne à 21h
12/07 : à l’église de Valras à 21h.
28/07 :à l’église de Sérignan à 21h.
AOUT :
11/08 : à l’église de Mèze à 21h.
20/08 : à l’église de Marseillan à 18h30.
S’il est vrai que la culture c’est ce qu’il reste quand on a tout oublié, espérons que l’oubli et l’ignorance ne soient pas désormais des synonymes …..
A défaut de cordes vibrantes car je ne suis pas musicien, je sème ces quelques « poils à gratter » au vent des esprits concernés par la défense de la Culture.
Bonne saison estivale et encore merci Monsieur Médéric TABART !