PEZENAS - " Osons Pézénas " Sécurisation, matérialisation, requalification : priorité à l'avenue de Verdun !
Sécurisation, matérialisation, requalification : priorité à l’avenue de Verdun ! Le Conseil municipal du…
Sécurisation, matérialisation, requalification : priorité à l’avenue de Verdun !
Le Conseil municipal du 31 mars 2016 a eu à débattre de travaux dans le secteur du Faubourg des Cordeliers destinés à sécuriser les cheminements piéton et cycliste, à matérialiser l’entrée de ville depuis Montagnac et à requalifier l’ensemble du boulevard afin d’en améliorer l’esthétique et le fonctionnement.
Que ce chantier puisse être envisagé et réalisé, personne ne s’y opposera. Pour autant, doit-il se faire comme si l’ancienne Route Nationale traversant Pézenas commençait au Pont Trompette (Pont de Montpellier) et se terminait sur la route de Montagnac, sans passer par les avenues de Verdun, Aristide Briand, Maréchal Leclerc et François Hüe ? Il est évident que non !
Réalisés de but en blanc, sans concertation avec les riverains et dans le but caché de débuter un chantier rendant possible la réalisation de 750 logements dans le secteur de Saint- Christol, ces travaux nous paraissent reposer une sur une triple aberration :
1. L’absence d’une étude d’ensemble
Aucun chantier ne devrait être engagé sur la traversée de Pézenas si une étude d’ensemble ne vient pas la penser en totalité comme un véritable boulevard urbain, ne hiérarchise les travaux à faire et n’y programme pas les aménagements à réaliser.
Quel serait le sens d’un rond-point mal dimensionné qui devrait être refait ou détruit par la suite ? Quelle serait la logique d’une piste cyclable qui ne déboucherait sur rien ? Quelle serait l’opportunité d’un aménagement qui ne serait pas cohérent d’un bout à l’autre de la traversée de Pézenas ?
Sur un carrefour des Cordeliers où la circulation est délicate, les leçons du passé devraient être retenues. Par exemple, celles des travaux d’aménagement de la Place des Etats du Languedoc qui, au-delà de l’esthétique réussie, ont créé un point noir dans le trafic routier de notre commune.
2. Une coupure avec les travaux entrepris précédemment
Alors que le Conseil général, avec le soutien de la Ville, avait réalisé une sécurisation de la circulation (routière, cycliste et piétonne) sur la route de Béziers, de l’entrée de ville jusqu’au carrefour de la Paix, lors du précédent mandat, il est aujourd’hui proposé d’entreprendre des travaux sur un tout autre tronçon distant de près de 2km.
N’y aurait-il pas un certain sens de poursuivre les aménagements en remontant de Béziers vers Montagnac ? Et ainsi, de relier les réalisations les unes aux autres.
3. L’occultation de la situation sur l’avenue de Verdun
Enfin, et c’est là la troisième erreur qui rejoint la deuxième, la priorité ce n’est pas l’entrée depuis Montagnac mais c’est l’aménagement de l’avenue de Verdun qui est aujourd’hui impraticable pour les cyclistes et les piétons.
Plus qu’impraticable, elle est même dangereuse ! Et ce, alors qu’elle contribue à desservir de nombreuses habitations, pavillons individuels et immeubles collectifs, un théâtre, de nombreux commerces, une clinique et des établissements médico-sociaux. Ce danger est d’autant plus fort que cette artère permet de rejoindre plusieurs établissements scolaires situés à proximité.
Plus que jamais, il est urgent de repenser cette avenue, de travailler à son aménagement en boulevard urbain, à en faire une vitrine pour notre ville que de nombreuses activités économiques, dont les nombreux antiquaires présents dans le secteur, viendraient animer et dynamiser. Elle peut aussi être un lieu de développement urbain pour notre commune comme l’illustrent la récente réalisation de logements collectifs dans ce secteur.