PHILIPPE SEGUIN: MORT D’UN GRAND REPUBLICAIN.

Orphelin d’un père résistant mort pour la France, ce pupille de la nation, pur produit de l’école publique dont il a souvent rappelé les valeurs tout au long de sa vie, Philippe Seguin est décédé subitement, déclenchant un flot de réactions unanimes quant à la qualité de son engagement et de ses actions publiques.

Celles-ci allaient toujours dans le sens de la défense de la république française et de ses concitoyens. Il avait choisi la référence à De Gaulle comme engagement politique, car il considérait que celui-ci « prenait ce qui était le meilleur de la droite comme de la gauche ». Nous pouvons constater aujourd’hui que cette vision historique s’avère en outre prémonitoire, en regard de l’évolution de la société actuelle où les lignes de clivages ne sont plus aussi schématiques.

Après avoir occupé des responsabilités parmi les plus grandes de notre Etat, il a terminé sa carrière à la tête de la Cours des Comptes, instance de contrôle des dépenses publiques dans laquelle il avait débuté son parcours professionnel. Ainsi, jusqu’à la fin il a veillé sur le bon emploi du bien du contribuable français, bien dont certains ont tendance à user rapidement à la légère. Il est réconfortant que les français apprécient ce comportement profondément républicain. Il n’est pas interdit de s’en inspirer encore, pour la République et pour la France.  

Henri COUQUET, Conseiller municipal, « Agde Pays d’Agde ».