POLITIQUE - Christophe RIVENQ dénonce les « angles morts de la politique régionale »
“La Région Occitanie doit être une collectivité de proximité et le seul moyen d’y…
“La Région Occitanie doit être une collectivité de proximité et le seul moyen d’y parvenir, c’est qu’elle se recentre sur ses compétences régaliennes.”
Christophe RIVENQ Président du Groupe UEDC
Rentrée politique de l’opposition républicaine :
Christophe RIVENQ dénonce les « angles morts de la politique régionale »
Le groupe d’opposition UEDC au Conseil Régional, présidé par Christophe RIVENQ, fait sa rentrée politique lors d’une conférence de presse placée sous le signe de l’offensive.
A l’approche du mi-mandat, Christophe RIVENQ poursuit ses visites dans les départements, avec les élus du Groupe UEDC, et investit le terrain des idées en créant un think tank baptisé Occit’Tank. Il dresse un premier bilan de l’action de la majorité régionale. Derrière les cocoricos et les autosatisfactions se cache une réalité plus contrastée : chômage persistant, décrochage de certains territoires, désertification, déséquilibres économiques… Faute de volonté et d’audace, la Région se montre incapable de corriger les inégalités de développement et de veiller à l’aménagement harmonieux du territoire régional.
Pour les élus UEDC, les raisons de cet échec sont multiples : une même majorité aux commandes depuis 20 ans paralysée par ses contradictions, une perte de temps dans des consultations citoyennes sans fin et la création d’agoras pléthoriques (Assemblée des Territoires, Parlements de la Montagne et de la Mer), des polémiques permanentes et stériles qui font perdre de vue l’intérêt régional, des choix dogmatiques et coûteux qui amputent les marges de manœuvre de la Collectivité qui en vient à négliger des politiques essentielles.
Pour Christophe RIVENQ, qui pointe du doigt les « angles morts de la politique régionale » (routes, irrigation agricole…), un changement de politique s’impose. L’Occitanie a besoin d’une politique qui prenne en compte tous les territoires (zones rurales, villes moyennes, métropoles) et défende pleinement les intérêts de notre Région face aux attaques dont elle est l’objet. Ainsi, le président de l’opposition régionale appelle à un rééquilibrage des investissements en faveur de la route – sacrifiée au profit du « tout rail » – ainsi qu’à une mobilisation en faveur du maintien des deux rectorats de Toulouse et de Montpellier, et invite la présidente de Région à plus de modestie en matière de communication.