Droit

Quand je serai grande, je serai... retraitée

Depuis jeudi matin, une - petite - quarantaine de lycéennes et de lycéens, tente…











Depuis jeudi matin, une – petite – quarantaine de lycéennes et de lycéens, tente d’interdire, par la force, l’accès aux salles de classe du lycée Loubatières, qui compte 900 étudiants.

C’est donc une infime minorité – à peine cinq pour cent – qui veut imposer sa loi aux autres.

Le prétexte, c’est la nouvelle loi sur les retraites.

Savent-ils seulement de quoi ils parlent, ces gardiens de la révolution?

Savent-ils que, si l’on ne fait rien, en 2050, la caisse des retraites accusera un déficit de 100 milliards d’euros, somme que l’on ne pourra plus emprunter ?

Nous n’aurons plus de retraite, plus que nos yeux pour pleurer.

Je n’accepte ni les menaces de coups et blessures, ni les insultes, ni les quolibets proférés par quelques extrémistes totalitaires à l’égard de celles et ceux qui, comme moi, veulent entrer en classe pour préparer le bac.

Ils auraient pourtant bien besoin de quelques cours de rattrapage, les futurs bacheliers qui écrivent, dans leurs messages : « Licée Loubatière_ », « blokus », « nous somme concerner » ou même, mais c’était à Paris : « retrête » et aussi : « retrette » !

L’imagination n’était pas au pouvoir pour celles et ceux qui rêvent d’un nouveau Mai 68, au point de reprendre mot pour mot les slogans de leurs camarades parisiens comme celui-ci, affiché à Agde : « métro, boulot, tombeau ».

Il est vrai que la construction d’un métro reliant la Tamarissière, le Grau et le Cap au centre ville pourrait nous donner du travail… jusqu’à la retraite.

Aux tentatives de dialogue que mes amies et moi-même avons tenté d’amorcer avec les grévistes, nous n’avons reçu en réponse que… des crachats.

Nous ne nous laisserons pas intimider par leurs pitoyables barricades.

Nous rentrerons, qu’ils le veuillent ou non, dans notre lycée.

Et s’ils persistent dans leurs méthodes antidémocratiques, nous porterons plainte contre X, pour voie de fait.

La chienlit ne passera pas !

Florence Julie RORIVE
Elève de1e _ Lycée Loubatières

Agde- Mail

 

 

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