Réactions de Charles Ignatoff
Je voudrais tout d'abord remercier les électeurs qui, au premier tour, ont porté leur…
Je voudrais tout d’abord remercier les électeurs qui, au premier tour, ont porté leur suffrage sur ma liste.
Leur démarche de femmes et d’hommes éclairés, n’a pas été vaine, bien au contraire, puisqu’elle devrait permettre d’influencer positivement l’avenir d’Agde, ce qui était mon objectif de campagne.
A ce sujet, au vu des résultats de dimanche soir, je mesure pleinement l’impact de mon choix pour le second tour (le report des voix sur l’autre liste aurait conduit à une quasi égalité entre les deux candidats) et j’en assume la totale responsabilité : sans investiture, dans un débat dominé par la compétition entre les deux listes principales d’opposition, je savais depuis le début de la campagne qu’il me faudrait adopter une approche éminemment pragmatique si je voulais voir les choses changer sur Agde.
La liste Mur, qui bénéficiait du fort mouvement de sympathie en faveur de son leader est restée sur ses schémas, sûrement du fait de D.Dénestebe (ce dernier persévérant, par ailleurs, dans son comportement clanique et agressif, notamment vis-à-vis de moi).
Gilles D’Ettore, dès le soir du premier tour, était décidé à prendre en compte les projets complémentaires que je proposais.
La dynamique changeait alors de côté, ce que confirment les résultats du second tour, permettant ainsi au maire sortant de contrer le bon score de Fabrice Mur (dont il faut se souvenir qu’il n’a que 31 ans).
Il convient maintenant de parler d’avenir: la ville a devant elle une série d’opportunités qu’il ne faudra pas rater, ce qui va demander un engagement fort de tous les acteurs concernés.
Je voudrais conclure en remerciant mon équipe (notamment mon colistier et directeur de campagne, Serge Chavalle) qui encore une fois, s’est comportée de façon exemplaire, animée d’un objectif d’intérêt public, supportant le poids d’une démarche différente, toujours courageuse et enthousiaste.
Ces femmes et ses hommes étaient « fiers d’être Agathois »: je voudrais dire, aujourd’hui, combien je suis fier d’eux.
CHARLES IGNATOFF