Animaux — Béziers Méditerranée

Rencontre et échanges autour de la corrida et du bien-être animal à Béziers

Conviées le 8 mars par Thierry Antoine, représentant d’Europe Écologie Les Verts et conseiller municipal biterrois, les associations anti-corridas ont répondu présentes

Sophie Maffre-Baugé, présidente du COLBAC (COmité de Liaison Biterrois pour l’Abolition de la Corrida) et Thierry Hely, président de la FLAC (Fédération des Luttes pour l’Abolition des Corridas), ont pu partager leurs visions des actions à mener.

L’objectif étant de faire entrer le bien-être animal dans le débat politique et de coordonner des actions collaboratives pour sensibiliser et mobiliser sur le sujet.

www.flac-anticorrida.org
https://www.colbac.fr/

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Commentaires

  1. Comme nous sommes dans un pays en principe démocratique personne n’est obligée d’aimer la corrida, mais il n’appartient pas non plus à une majorité de l’interdire… Les minorités ET LES DIVERSITÉS culturelles doivent être respectées dès l’instant où ELLES NE PORTENT PAS ATTEINTE AUX DROITS de l’Enfant, de la Femme et de l’Homme !

    J’en profite pour rappeler : Il n’en demeure pas moins, diront les détracteurs, que le taureau souffre durant le combat et c’est insuppor­table. Il ne faut pas confondre dou­leur et souffrance! La douleur est une sensation, un si­gnal qui fait réagir, alors qu’une souf­france est un état, un signe impliquant un décodage ou une interpré­tation. Le tau­reau est un combattant, il n’actualise que sa nature de «toro bravo». A ce titre il n’est donc pas dans la souffrance, terme réser­vé à l’être humain, car lui seul peut se trouver dans un véritable état de souffrance.
    Des études ont été faites par le labo de physiologie animale de l’université de Madrid par le prof. J C Illera ; études sur les tau­reaux et les no­villos, par la mesure des bêta-endor­phines produites par le toro bravo (10 fois plus que l’homme). C’est une opiacé, composés d’opioïdes peptidiques endogènes. Elles sont sécrétées par l’hypophyse et l’hypothalamus chez les vertébrés lors d’activité physique intense, excitation, douleur et orgasme. Elles ressemblent aux opiacés par leur capacité analgésique.
    Découvertes dans les années 1970, les endorphines (de morphine et endogène) sont des neurotransmetteurs agissant sur les récepteurs opiacés. On les trouve entre autres dans le cerveau et la moelle épinière ainsi que dans le système digestif, hormone chargée de bloquer les récepteurs de douleur (nocicepteurs), à l’en­droit où celle-ci se produit…, jusqu’à ce qu’arrive un moment où cesse la sensation de douleur.
    http://www.torofstf.com/infos2009/090511douleurillera.html
    Et c’est cela qui dérange les anti-corrida, car n’ayant pas “souffrance” qui exciterait les aficionados comme ils le proclament, ils perdent leur principal argument anti-corrida  à savoir : « les aficionados sont des pervers se délectant de la souffrance du Toro »

  2. Que les anti-corrida n’oublient pas que les toros qui sont dans les arènes sont des toros de cpmbat élévés en pleine nature dans les meilleurs conditions… et aussi :
    Les taureaux de combat des études ont été faites par le labora­toire de physiologie animale de l’Uni­versité de Madrid par le professeur. J C Llera, études sur les tau­reaux et les no­villos, par la mesure des bêta-endor­phines produites par le toro bravo (10 fois plus que l’homme). Ce sont des opiacés, sécrétées par l’hypophyse et l’hypothalamus chez les vertébrés lors d’activité physique intense, d’excitation, de douleur… Découvertes dans les an­nées 1970, les endorphines (de mor­phine et endo­gène) sont des neurotrans­metteurs agis­sant sur les récepteurs opiacés et ont une capacité analgé­sique. On les trouve entre autres dans le cer­veau et la moelle épinière ainsi que dans le sys­tème digestif ; c’est en fait une hormone chargée de blo­quer les ré­cepteurs de douleur (noci­cepteurs), à l’en­droit où celle-ci se pro­duit…
    http://www.torofstf.com/infos2009/090511douleurillera.html
    Et c’est cela qui dérange les anti-corrida, car n’ayant pas “souffrance” qui exciterait les aficionados comme ils le proclament, ils perdent leur principal argument à savoir : « les aficionados sont des pervers se délectant de la souffrance du Toro »

    Naturellement les animalistes peuvent nier la capacité analgé­sique des betâ-endorphines.
    – nier l’existence et les effets des bêta-endor­phines au sein de l’organisme des mammifères (dont fait parti le Toro de combat),
    – nier qu’il s’agit d’opiacés,
    – nier qu’elles sont sécrétées par l’hypophyse et l’hypothalamus chez les vertébrés lors d’activité physique intense, d’excitation, de douleur…
    – nier qu’elles furent découvertes dans les an­nées 1970,
    – nier qu’ils s’agit d’endorphines (de mor­phine et endo­gène) et de neurotrans­metteurs agis­sant sur les récepteurs opiacés et de blo­quer les ré­cepteurs de douleur (noci­cepteurs) agit à l’en­droit où celle-ci se pro­duit…
    Toutes vos dénégations relevant davantage de l’obscurantisme que de la raison sont contredites par la vision de l’action du Toro dans l’arène : charges continuelles, combativité, attaques…

  3. Étant pour l’abolition des corridas, je ne puis que saluer cet article. A suivre, toutefois…
    La tauromachie n’est pas un art, encore moins une culture, faut-il le appeler ?

  4. Communiqué de la Fédération des Clubs Taurins du Biterrois

    MALGRÉ LA SPA, COMME À BAYONNE, LA CORRIDA EST LÉGALE À BÉZIERS

    Comme elle l’a fait à Bayonne où elle a perdu son procès – et projette de le faire à Nîmes, à Dax… la SPA nationale cite à comparaitre devant le Tribunal correctionnel de Béziers pour « sévices graves et actes de cruauté envers un animal en 2019 » le torero Sébastien Castella en tant qu’auteur principal, la Ville de Béziers avec son maire Robert Ménard et le directeur des Arènes Robert Margé en tant que complices… La SPA espère une condamnation et réclame des dommages et intérêts au titre du préjudice moral. L’audience se tiendra mercredi 24 mars.au Palais de justice de Béziers
    La SPA invoque que la majorité des Français serait contre les corridas. Le Tribunal de Bayonne a simplement rappelé « Considérer l’opinion de la majorité pour ne pas reconnaître l’évidence à Bayonne de la vivacité de la tradition tauromachique et la fréquentation des arènes lors des courses de taureaux, serait contraire au paragraphe 7 de l’article 521-1 du Code pénal »
    La Fédération des Clubs Taurins du Biterrois (FCTB) rappelle qu’en septembre 2012 le Conseil constitutionnel a décidé que ce paragraphe autorisant les corridas était conforme à notre Constitution et indirectement à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.…

    Afin d’apporter un soutien à Sébastien Castella, à la Ville de Béziers et à son maire Robert Ménard, à Robert Margé et à la Tauromachie, la FCTB appelle à un rassemblement aux abords du Palais de justice MERCREDI 24 MARS à 13h30 jour de l’audience avec application des règles sanitaires.

    “La démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité” écrivait l’aficionado et romancier Albert Camus, membre du Club taurin de Paris.

  5. Il n’y a pas plus barbare que la corrida cette pratique de souffrance doit être abolie se n’ai ni un sport ni une coutume c’est du massacre de taureaux dans des douleurs insupportable, je vous en supplie il faut que ces orreure cessent

  6. Dans le Petit journal du 25 au 31 mars, dans un article « les contre-vérités scientifiques de l’ONCT et de la FCTB », signé KC celui-ci (ou celle-la) s’en prend à l’Observatoire National des Cultures Taurines, à la Fédération des Clubs Taurins du Biterrois et à moi-même. L’auteur nous reprochant de trop parler de la bêta-endorphine et de son rôle pour soulager la douleur du Toro de combat durant la corrida. Pour ce faire KC fait appel à deux vétérinaires militantes anti-corridas et à Jean-Paul Richier, praticien hospitalier et psychiatre (?) en région parisienne et militant animaliste.
    Leur but laisser entendre que l’étude – sur la douleur des toros de combat et notamment sur le rôle des bêta-endorphines – de Juan-Carlos Illera, Professeur titulaire de Physiologie animale de l’Université Complutense de Madrid et de son équipe ne serait pas sérieuse…
    Rappelons que des bêta-endorphines sont produites entres autres chez les vertébrés lors d’activités physiques extrêmes, de douleurs… Comme toutes opiacés, dont la morphine, elles ont une capacité analgésiques qui naturellement varient suivant les moments. Dans son étude le professeur Illera met donc en avant le rôle de cette opiacée sur le toro ce qui expliquerait son comportement combatif avec bien sûr le caractère « racial » des encastes de cet animal aujourd’hui semi-sauvage… Il suffit -sans aller voir une corrida – de regarder sur internet (ils n’en manquent pas) une ou deux des nombreuses corridas pour constater la combativité de ces toros.
    KC dans son article fait référence au 2700 vétérinaires ayant signé un appel pour l’abolition des corridas. Je me demande bien combien d’entre-eux ont eu connaissance de cette étude avant d’apposer leur signature, et pour paraphraser le président Chirac, combien ont tapé sur le cul d’un toro de corrida avant de le soigner au campo ? A croire aussi que le point de vue des centaines de vétérinaires taurins de France et d’Espagne n’a aucune valeur. Il est vrai que les anti-corridas font tout pour que ceux-ci soient radiés de l’Ordre des vétérinaires.
    Et pour se donner raison, KC fait appel à des études des année 80/90 indiquant que chez l’homme et la femme (l’Homo sapiens) les « corrélations entre le taux plasmatique de bêta-endorphine et l’intensité de la douleur sont soit absentes, soit… négatives » et KC donne notamment dans ses exemples : douleurs post opératoires, accouchements, ischémie cardiaque… qui comme vous le savez ont un rapport certain avec le toro dans une arène !
    Je terminerai en citant Marc Roumengou « Contrairement aux autres animaux, le taureau de com­bat ne réagit pas aux blessures par la fuite mais par l’at­taque, et revient au combat face aux picadors, plutôt que fuir (aucun pro-­corrida ne prend plaisir à la dou­leur de l’animal comme imaginent les anti-corridas). On peut aussi rappeler à ce propos ses réticences pour quitter l’arène à la suite d’un «indulto» (grâce). Ce qui fait que le toro, dit bravo, est autant admiré. Enfin, pour revenir à la no­tion de souffrance, celle-ci est largement déterminée par la conscience de l’intégrité physique et les représentations qui portent sur elle. De ce fait, son altération pro­voque une produc­tion fantasmatique, génératrice d’angoisse, pro­cessus qui ne peut concerner que l’humain. »

  7. Comme écrivait l’aficionado et écrivain Albert Camus, membre du Club taurin de Paris :”La démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité”.
    Cette minorité culturelle – la Tauromachie – que nous défendons n’est pas celle qui opprime, qui mutile, des femmes, des enfants ou des hommes dans l’impossibilité de se défendre, au nom d’une tradition religieuse, ancestrale, historique…

    L’UNESCO, dans sa Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, établit “la reconnaissance de l’égale dignité de toutes les cultures et le respect de celles-ci, y compris les cultures appartenant à des minorités et celles des peuples autochtones”, avec la seule limite du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

  8. Comme écrivait l’aficionado et écrivain Albert Camus, membre du Club taurin de Paris :”La démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité”.

    Cette minorité culturelle – la Tauromachie – que nous défendons n’est pas celle qui opprime, qui mutile, des femmes, des enfants ou des hommes dans l’impossibilité de se défendre, au nom d’une tradition religieuse, ancestrale, historique…

    L’UNESCO, dans sa Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, établit “la reconnaissance de l’égale dignité de toutes les cultures et le respect de celles-ci, y compris les cultures appartenant à des minorités et celles des peuples autochtones”, avec la SEULE LIMITE du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

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