Retour en Vidéo sur le plateau des années 80 sur la scène flottante agathoise
Voici un superbe retour sur la soirée plateau des années 80 sur la scène…
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EMILE et IMAGES
C’est l’histoire de deux groupes toulousains, «Gold» et «Image», qui ont marqué les années 80 de leur empreinte. Le premier, autour du chanteur Émile Wandelmer, va truster le Top 50 avec des titres tels que «Plus près des étoiles», «Capitaine abandonné», «Ville de lumière» ou encore «Laissez-nous chanter». Au début des années 90, suite à des désaccords entre les membres du groupe, Émile quitte «Gold» et entame une carrière solo aux États-Unis.
De son côté, le groupe «Images» connaît un très fort succès avec les singles «Les démons de minuit», «Corps à corps» ou encore «Maîtresse».
Les années 90, pour les deux groupes, sont plus compliquées. La renaissance intervient en 199, quand Émile Wandelmer choisit de rejoindre «Images», pour créer le groupe «Émile et Images». Ils sortent un album reprenant les plus grands titres des deux groupes remastérisés, qui se vendra à plus d’un million d'exemplaires. Surfant sur la vague rétro des années 80 qui connaît une forte popularité dans les années 2000, le groupe rejoint la tournée RFM Party 80, qui rassemble les chanteurs des années 80 ayant été en tête du Top 50. Les 21 et 22 mars 2009, ils fêtent leurs dix ans de carrière à l’Olympia lors de deux soirées qui affichent complet. Enfin, on les retrouve dans le film «Stars 80», de Thomas Longman, qui raconte de manière humoristique l’aventure de cette tournée à succès qui a réuni plus d’un million de spectateurs.
Julie Piétri
Égérie des années 80, selon un sondage commandé par les radios Chérie FM et NRJ, Julie Piétri est née le 1er mai 1957 à Douera, dans la banlieue sud-ouest d’Alger. Elle arrive en France avec sa famille en 1962, avant de repartir 4 ans au Maroc, puis s’installe définitivement en France, dans la banlieue de Saint-Germain en Laye. Durant son adolescence, elle fréquente de nombreuses boîtes de jazz en compagnie de son grand frère, qui lui donne le goût à la musique.
Elle rejoint son premier groupe à 15 ans, dans lequel elle rode sa voix sur des titres de Véronique Sanson, Janis Joplin et Joe Cocker. Sa carrière débute vraiment en 1977 quand elle rejoint «La Bande à Basile», un groupe de musique festive, dont les costumes sont inspirés par la Commedia dell'arte et où elle joue le rôle d’une gitane. Le succès est au rendez-vous, et Julie en profite pour faire son premier Olympia, à l’initiative de Salvatore Adamo, qui invite le groupe à jouer en première partie de son concert.
En 1980 sort son premier album solo, «Julie», et elle enchaîne avec l’Olympia, en solo cette fois-ci, l’année suivante. Elle rencontre un grand succès en 1982 avec le titre «Je veux croire», chanson post-disco aux accents gospel. Julie Piétri se met ensuite à l'écriture. Elle adapte «I go to sleep» du groupe «The Kinks», qui devient «Et c’est comme si», et se vendra très bien. Après un duo très bien accueilli par le public avec Herbert Léonard, elle se consacre à sa carrière solo où elle rencontre, de nouveau, les faveurs du public avec «Tora tora tora» et «A force de toi».
C'est en 1986 qu’elle va connaître un succès considérable avec la chanson «Ève lève-toi». Ce titre gagne la 1ère place du Top 50 en novembre et reste classé durant plus de six mois. La chanteuse, qui ne s’attendait pas à un tel succès, est dès lors très médiatisée. L’engouement du public pour ce titre à la mélodie quelque peu arabisante dépasse les frontières françaises et incite Julie à enregistrer une version en anglais intitulée «Listen to your heart». Un album intitulé «Le premier jour», et dans lequel on retrouve «Ève lève-toi», sort en 1987. Un autre grand succès sort en single : «Nouvelle vie», qui sera certifié disque d’argent.
Les années 90 seront moins marquées par le sceau du succès pour Julie Piétri, et c’est en 2003 qu’elle fait son retour sur le devant de la scène, d’une part dû au regain de popularité des artistes des années 80 qui touche la France, et d'autre part grâce à l’émission «Retour gagnant» diffusée sur TF1. Depuis, Julie a sorti deux albums studios et trois opus live, et continue de faire rêver son public à chacune de ses apparitions sur scène.
Phil Barney
Auteur-compositeur et interprète, Phil Barney voit le jour le 2 février 1957 à Bône, en Algérie. C'est à l'âge de 10 ans qu’il arrive en France avec sa famille. Intéressé par la musique dès son plus jeune âge, il suit des cours de solfège et pratique le violon ainsi que la guitare. Autodidacte, il apprend également à jouer des percussions africaines.
Ses influences musicales vont du funk au hard-rock. A 13 ans, il rejoint un groupe d’amis avec qui il joue des morceaux jazz-rock. En 1981, il participe à la création de la radio libre «Carbone 14», sur laquelle il programme exclusivement de la musique noire. Parallèlement, il commence à enregistrer des maquettes à la guitare.
C'est en 1986 qu’il rencontre le succès avec «Un enfant de toi», son premier tube, qui s’écoule à plus de 15 000 exemplaires par jour. Cette chanson raconte la joie qu’il éprouve en devenant père, contrastée par l’immense chagrin d’avoir perdu sa femme lors de l’accouchement.
En 1988, arrive dans les bacs l’album «Recto verseau», qui contient un nouveau succès, «Avec qui tu vis». S’en suit l’opus «Tour d’ivoire» en 1990. Grâce à cet album, Phil Barney se retrouve propulsé sur la première marche du Top 50. Trois singles atteindront encore le Top 50 : «Tell’ment je pense à toi» et «Il est parti» en 1991, puis l’année suivante, en 1992, «Loin de tes bras». S’en suivent deux albums : «Carnets de route» en 1992 et «Partager tout» en 1995. Un an plus tard, Phil Barney revient sur le devant de la scène avec un Best-of baptisé «Histoires confidentielles», suivi de «Voleurs de rêves» et «C’est promis».
Richard Sanderson
Film culte de toute une génération, «La boum» a marqué de nombreux adolescents de l’époque au fer rouge. Ce succès tient autant au sujet du film, qu’à la prestation de Sophie Marceau. Sans oublier, bien entendu, la musique, qui fait partie intégrante de cette romance. Ce morceau, «Reality», a été interprété par Richard Sanderson.
Ce musicien et chanteur anglais est né le 5 mars 1953 à Taplow, en Angleterre. Avant d’enregistrer «Reality», la bande originale du film de Claude Pinoteau, Richard Sanderson sort son premier album «No stickers please» en 1979.
Très vite, «Reality» se classe numéro 1 en Europe et en Asie, et plus de 8 millions de copie sont vendues. Le refrain qui débute par «Dreams are my reality» reste gravé dans toutes les têtes.
L'artiste a par la suite continué à sortir des albums, sans pour autant jamais retrouver le succès de ce «one-hit-wonder». En 1982, il publie «I’m in love», puis «Surprise» en 1984. S’en suivent «Fairy Tale» en 1985 et «Anytime you want» en 1991. Ses deux dernières créations : «Visiting the testament» et «Re-création» sortent en 1999 et 2010.
Depuis 2009, Richard Sanderson est professeur de musique au conservatoire de Romilly-sur-Seine en Champagne-Ardenne. Il a également participé à la tournée RFM Party 80 entre 2008 et 2010, pour le plus grand plaisir des fans de «La boum».