RUGBY - BEZIERS - UNE MI-TEMPS ET PUIS C’EST TOUT par Henri GEOFFROY
UNE MI-TEMPS ET PUIS C’EST TOUT PERPIGNAN 20 BEZIERS 17 (7-17) USAP : 2E (7e,…
UNE MI-TEMPS ET PUIS C’EST TOUT
PERPIGNAN 20 BEZIERS 17 (7-17)
USAP : 2E (7e, 68e), 2T, 2P 51e, 64e) 2 Cartons jaunes
BEZIERS : 1E (38e), 4P (4e, 14e, 16e, 31e) 1 Carton jaune
Faut remonter aux matches du TOP 16 pour voir autant de monde au Stade de la Méditerranée.
Il est vrai que les catalans étaient venus en masse sachant que leur équipe aurait besoin d’encouragements pour ce derby. Et le peuple de biterre avait doublé ses effectifs.
Gerber ouvre le score sur une pénalité à la 4e mais l’USAP réplique par un essai démontrant une parfaite maîtrise dans la circulation du ballon avec de la vitesse et de la tonicité. (7e)
La première mi-temps est quand même à l’avantage des locaux qui bénéficient de 2 pénalités sanctionnant une nette domination dans le combat et le jeu de ligne (14e, 16e)
Des mouvements de grande classe sont initiés par un superbe meneur de jeu, Thibaud Suchier. Sur l’un, l’essai était en bout sans une maladresse à la 25e.
Les catalans durcissent alors le jeu et usent du placage à retardement. Ils font mal, très mal même puisque le puissant australien Phoenix Battye sera obligé d’aller à l’Hôpital.
Sur une belle attaque, Jean-Baptiste Peyras-L’Oustalet, plonge en coin portant le score à 17-7.
En deuxième période, les mouches ont changé d’âne car l’arbitre distribue à tour de bras des pénalités. On en comptera 10 contre 3 aux biterrois.
Ce qui veut dire que les fautes sont dans le même camp. Il est vrai que Béziers est en train de souffrir et encaisse 2 pénalités à la 51e et 61e.
17-13, maigre avance pour les biterrois. A la 66e, sur un groupé pénétrant, les sang et or, vont s’affaler en but. Ils passent en tête 17-20.
Une superbe attaque héraultaise fait dresser le stade mais l’ailier manque le ballon pour un essai tout fait.
Dans les dernières minutes, Béziers domine mais Perpignan a mis les barbelés.
Une domination qui peut donner l’égalisation par deux fois avec des pénalités faciles.
Mais à Béziers, on veut la gagne on ne peut se contenter d’un nul. Toujours est-il que la défense hermétique des catalans a raison des deux pénal-touches et des pilonnages qui suivent.
L’arbitre siffle la fin. Les avants catalans restent au sol complètement vidés par leur défense héroïque tandis que leur nombreux supporters peuvent crier « OUSAP, OUSAP «
C’est le plus beau match vu à la Méditerranée.
Henri GEOFFROY pour Hérault-Tribune