Saint-Georges-d’Orques décroche le label national Terre saine

Le 7 décembre 2017, à Gruissan, la commune de Saint-Georges-d’Orques recevra, officiellement, de la part des représentants du ministre de l’Environnement, le label national TERRE SAINE. Cette distinction est la plus élevée de la charte régionale «OBJECTIF 0 PHYTO».

La commune héraultaise a pris conscience des enjeux écologiques et de la nécessité de substituer à l’utilisation des produits phytosanitaires, des moyens naturels et humains. Des moyens bien sûr respectueux de l’environnement. La mairie de Saint-Georges d’Orques s’est ainsi investie en faveur des causes environnementales. Les agents des services techniques municipaux placés en son temps, sous la houlette de son responsable feu Alain DALHEM, désormais remplacé par Mélanie LEDRU, ont suivi des formations spécifiques. Elles leur permettent notamment d’éradiquer toutes les mauvaises herbes à l’aide d’outils ou de procédures adaptées. La mairie de Saint-Georges d’Orques a ensuite sollicité la FREDON. L’organisme au service de la santé des végétaux et de la protection de l’environnement, a permis à la commune de souscrire à la charte Régionale « OBJECTIF 0 PHYTO ». Et ainsi de bénéficier du label correspondant à l’engagement de la commune.

Une récompense rare obtenue pour un triple engagement

Le maire, Jean-François AUDRIN, se félicite d’autant plus de l’obtention du label national TERRE SAINE que cette récompense n’est attribuée qu’à un nombre très limité de communes : seulement 2 dans la Métropole de Montpellier 3M, 60 dans toute la région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée et 200 sur les quelque 37.000 communes en France. Cette labellisation marque une reconnaissance forte pour un triple engagement. Pour la commune, c’est d’abord, montrer l’exemple en bannissant l’usage des produits phytosanitaires depuis plus de cinq ans. Mais également l’investissement sur des infrastructures peu gourmandes en eau, comme la pelouse synthétique du nouveau terrain de sport.

Pour la viticulture ensuite, en appuyant la volonté des représentants du Syndicat des Crus de Saint-Georges. Il entend promouvoir la culture raisonnée, biologique voire bio dynamique. Mais aussi, étudier la possibilité d’édifier une station de lavage pour les pulvérisateurs et les machines à vendanger. Pour la population locale enfin, qu’il convient d’informer sur la nécessité de respecter l’environnement. Ceci en adoptant la même attitude que les agents des services techniques. Et en privilégiant autant que faire se peut un comportement responsable sur la protection des sols et des ressources en eau.

Les objectifs du label

La création du réseau national et du Label « Terre Saine, communes sans pesticides » vise à valoriser l’action des collectivités territoriales (communes et EPCI). Du moins celles qui n’utilisent plus de produits phytosanitaires. Mais également les démarches collectives de réduction d’usage (chartes, etc.). Le Label tend ainsi à encourager et accompagner les collectivités à atteindre et dépasser les objectifs de la loi « Labbé » (loi n°2014-110 du 6 février 2014). Celle-ci vise à mieux encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national, et à aller vers le zéro pesticide sur l’ensemble des espaces en ville. « Terre Saine, communes sans pesticides » sensibilise également les jardiniers amateurs et promeut le jardinage sans recours aux produits chimiques.

HJEWDesk / Daniel Croci

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.