Saint-Jean-de-Védas : un Festin de rue gargantuesque annoncé pour septembre

Le menu du 13^e Festin de rue védasien est des plus alléchant. Pour ce festival des arts de rue au succès grandissant, la ville de Saint-Jean-de-Védas met les petits plats dans les grands en proposant de nombreux spectacles de compagnies professionnelles comme amateurs. “Ainsi, plus de 150 artistes permettront la tenue de plus de 60 représentations en deux jours ! Il y en aura pour tous les goûts avec du cirque contemporain, du théâtre, de la danse, des marionnettes…”, indique le maire, François Rio.

Vingt-quatre compagnies sont ainsi conviées à se produire au cours de 63 représentations (précisément) en deux jours, les 9 et 10 septembre prochains, dans les rues de Saint-Jean-de-Védas. Seize compagnies sont regroupées dans le “In” du festival avec “deux spectacles exceptionnels”, s’enthousiasme la mairie, tandis que huit autres constituent le “off” avec six propositions locales complémentaires.

Entièrement gratuit, ce festival se déroule dans les rues, places, parkings, cours d’écoles, du collège de la mairie ou encore des arènes. Toute la ville se transforme en scène de spectacle le temps d’un week-end grâce au travail croisé de la municipalité et des quelque 80 bénévoles donnant de leur temps pour faire vivre l’événement.

Au rayon temps forts immanquables, “Cristal Palace, bal au claire de lustre”, de la compagnie Trans express. Un spectacle immersif entre théâtre et musique en forme d’invitation à un voyage dans le temps sous un immense lustre suspendu de la valse à la techno. “Attention, ça va swinguer !”, préviennent les organisateurs. Mais aussi “Silence !”, un titre en forme d’injonction à laquelle n’obéira pas la compagnie Les Commandos percu (on le sent) aux commandes d’une déambulation de percussions et de feu d’artifices qui décoiffe.

La Compagnie alligator international (CIA) de Montpellier sera également de la fête avec “Je hais les gosses”, une pièce de théâtre humoristique, tout comme la compagnie Dyptik, qui proposera un spectacle de danse léger sur un sujet grave, “Mirage un jour de fête”, dans un décor de fils barbelés et de grillages rouillés.

Autres réjouissances, “Un pour tous, moi d’abord !”, du “théâtre de rue et d’épée” de la compagnie Colegram, mêlant histoire, littérature et escrime ; du cirque poétique avec “Inertie” de la compagnie Underclouds ; des ateliers cirque pour les enfants avec la fameuse compagnie védasienne Kerozen et Gasoline ; de la musique avec Les Zingueurs sauvages ; des marionnettes avec “Josette et Mustapha” de la compagnie La Cour singulière… La liste est longue est non-exhaustive ! La programmation complète du festival sera à retrouver bientôt sur le site internet de Festin de rue.