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Salon des communes 2022 : pour Vincent Gaudy « Florensac n'a pas fait le voyage à vide »

Vincent Gaudy, maire de Florensac, conseiller départemental du canton de Pézenas, et vice-président du Département de l'Hérault en charge du logement et de la politique foncière, fait le point sur les actions environnementales de sa commune et sur les récompenses reçues au Salon des communes.

Des commentaires sur les récompenses remises à Florensac au Salon des communes ?

Vincent Gaudy : « On m’a remis un panneau qui prouve l’engagement de Florensac dans la production de gaz vert, puisqu’y a été installée la première unité de méthanisation agricole du département de l’Hérault. Je crois même que Florensac a la première unité de méthanisation agricole de l’ancien Languedoc-Roussillon et la deuxième d’Occitanie. C’est une vraie plus-value par les temps qui courent, entre la guerre en Ukraine, les problématiques énergétiques… Pour nous, il était important d’inscrire la ville dans le volet développement durable et dans cette transition écologique.

La seconde récompense est la Victoire de l’investissement public local dans la catégorie Aménagement sécurité et inclusion. Notre ville est très tournée vers l’industrie, mais aussi vers le handicap. Le handicap à Florensac, c’est important. Il est couvert de l’adolescence jusqu’à la retraite, puisque la ville est dotée d’un Institut Médico-Éducatif pro avec des jeunes, et d’un ESAT qui réalise de l’insertion d’adultes handicapés par le travail. C’est le côté mobilité qui a été primé. Nous avons repensé l’accessibilité de la gare routière et l’accessibilité de tout le secteur de la mairie, dans le cœur de ville. Nous sommes particulièrement fiers puisque le mobilier urbain a été produit dans notre ESAT local. Les travailleurs handicapés ont donc travaillé sur ce projet destiné à les aider eux-mêmes, parce que souvent, ils habitent la commune, et bien sûr à aider les personnes porteuse de handicap qui viennent nous visiter ».

Florensac est attachée à la transition environnementale ?

Vincent Gaudy : « Je crois qu’il faut être aveugle, aujourd’hui, pour ne pas comprendre que l’action humaine peut avoir un côté très négatif sur la planète, mais aussi un côté positif. Donc tout ce qui est positif, il faut le prendre. Depuis une quinzaine de jours, l’éclairage public est éteint de 22h30 jusqu’à 5h30 le matin. Les horaires vont peut-être bouger, mais je pense qu’il est essentiel de s’inscrire dans ces projets. Pas forcément pour faire des économies financières, mais aussi pour produire un impact carbone le plus minimisé possible, pour laisser une planète propre aux générations futures.

Aujourd’hui, je pense qu’un maire qui ne réfléchit pas avec cette problématique au cœur de ses projets n’a rien compris. Il faut également revégétaliser ! Nous avons d’ailleurs un projet pour notre centre de loisirs avec des toitures végétalisées.

Je ne suis pas un écologiste, pour la partie politique de l’écologie, mais je pense être un écologiste pragmatique. Tout ce qu’on peut mettre en œuvre dans le sens de l’écologie et d’une empreinte carbone moins forte, il ne faut surtout pas s’en priver. Notre cave coopérative est couverte de panneaux solaires, nos écoles le sont aussi, notre caserne l’est déjà depuis dix ans. Je n’ai pas découvert l’écologie aujourd’hui. J’ai fait poser en 2010 les horloges qui nous permettent d’éteindre aujourd’hui l’éclairage public. Nous avions déjà anticipé tout ça. Et aujourd’hui, on y est… Il faut aller de l’avant ! »

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