Serait-ce de la «Pinocchio attitude» ?
«Il n'y a pas eu d'agression à la maison de retraite» a écrit récemment…
«Il n'y a pas eu d'agression à la maison de retraite» a écrit récemment le 1er adjoint au Maire.
Par cette réaction catégorique, l'élu délégué à la communication municipale réfutait la teneur de l'article du Midi-Libre, qui en page 2 de son édition biterroise du 5 février relatait les faits d'une agression sur une centenaire par un autre pensionnaire à la maison de retraite de Bessan.
Selon le Midi-Libre (cf pièce jointe), la famille aurait porté plainte auprès de le Gendarmerie car la centenaire aurait subi sa quatrième agression en quelques mois au sein même de l'institution.
Y aurait-il erreur par confusion et si oui quelle en serait l'origine?
Le quotidien régional relatait les propos explicatifs «d'Alain Biola, le maire de Bessan».
Cela suffit à d'autres pour attribuer et faire croire que les faits se seraient déroulés ailleurs qu'à Bessan puisqu'Alain Biola est en fait le Maire de Bassan.
Quelle était donc la vérité? Qui et que croire?
D'abord, tout un chacun peut constater qu'il n'y eu aucun démenti, ni du Maire de Bessan, ni de celui de Bassan. Or, d'une part, s'il y avait une erreur, nul doute que la Mairie de Bessan aurait fait publier un erratum. D'autre part, s'il n' y a pas eu de rectificatif par la Mairie de Bassan c'est tout simplement parce que le nom de cette commune n'était pas cité dans l'article de presse.
Donc, en définitive, l'erreur ne porte pas sur le nom de la commune mais sur le nom de son Maire.
Ensuite, pour admettre que l'agression se soit déroulée à Bassan et non à Bessan, encore faudrait-il qu'il existe une maison de retraite à Bassan. Or, il n'en n'existe pas!
Pour 1570 habitants, Bassan compte une halle de sports, un cours de tennis, une école, un stade, une cave coopérative, une salle des fêtes, vingt lotissements…mais pas de maison de retraite.
(cf plan de Bassan et les renseignements pratiques issus du plan de ce village en pièces jointes)
Serait-ce de la «Pinocchio attitude»? Il revient à chacun de se forger son opinion.
Mais une chose est certaine : il est toujours préférable d'assumer un fait s'étant produit dans une institution communale à caractère social et médical plutôt que de chercher à ménager sa propre image.
L'objectif doit être le bien-être de nos anciens dont plusieurs connurent des vies éprouvées.
C'est le cas de la centenaire agressée : cette dame de par son âge, sa vie et ses épreuves a droit au respect et à la quiétude.
La maison de retraite de Bessan (établissement communal) est incontestablement une institution de qualité, utile au village. Cela étant, il est un point qui doit être amélioré : celui de la sécurité.
Certes, selon cette édition du 5 février, le Maire-président du CCAS recommanderait le transfert dudit pensionnaire auteur des troubles vers un autre établissement. Mais, en définitive, le transfert n'est qu'une solution à courte vue car le transfert de l'agresseur n'est pas la suppression définitive du trouble lui-même lequel peut toujours survenir autrement par d'autres personnes. Entendons par là, il est une réflexion à mener afin que d'autres troubles répétés ne se reproduisent pas dans l'avenir.
Il revient donc de traiter les causes s'il y a lieu en plus des conséquences.
Cela étant dit, il est clair que le personnel soignant comme les bénévoles de l'association «Sourires des Tuileries» accomplissent un travail remarquable.
Olivier Goudou
Conseiller municipal