SERIGNAN - Notre précieux cordon dunaire

Sérignan dispose de l’un des plus grands cordons dunaires de Méditerranée. Ce cordon est précieux à bien des égards : il nous protège des coups de mer, il est un lieu de vie pour de nombreuses espèces végétales et animales, et enfin il a une grande valeur esthétique et sentimentale, il signe nos paysages. Ce milieu riche est également fragile : soumis aux aléas climatiques et à une fréquentation humaine accrue en saison estivale, il subit une forte érosion depuis une quarantaine d’années.

Sérignan est la première commune à avoir engagé des actions afin de protéger et réhabiliter le cordon dunaire. En 1984, ce fut la première ville à poser des « ganivelles » grâce au précurseur sérignanais Pierre Barbel. Les ganivelles sont des lattes de bois de châtaignier, assemblées par des fils de fer torsadés, formant une clôture. Cette clôture piège le sable apporté par le vent, permettant ainsi à la dune de se reconstituer, protège les plantations qui fixent elles aussi le sable et pour finir constitue un efficace obstacle au passage humain qui représente le plus grand danger à cause de son piétinement. Aujourd’hui, on trouve des ganivelles sur la quasi-totalité des cordons dunaires français, cette méthode reste la meilleure pour protéger nos dunes.

La Ville a entrepris la semaine dernière de nouveaux travaux de préservation de son cordon pour la partie située au droit du parking de la Maïre. Deux « accès mer » ont été enlevés, comme le préconisaient les services de l’État, afin de protéger la dune, très abîmée à cet endroit-là.

90 piquets en châtaigniers ont été plantés au pied de la dune et 180 mètres linéaires de ganivelles fixés dessus. Sur la partie la plus abimée, un tissu géotextile biodégradable a été posé sur 250 m².

La Ville est soucieuse de son patrimoine naturel, ici le cordon dunaire, et agit au mieux pour sa protection et sa restauration.