Collectivités — Sète Agglopôle Méditerranée

Sète Agglopôle Méditerranée : pose de la première pierre de la Step de Villeveyrac

Les études ont débuté en septembre 2021 pour un chantier qui a commencé en janvier 2022 et une station projetée d’être réceptionnée en avril 2023.

Les eaux usées de la commune de Villeveyrac sont actuellement collectées par un réseau d’assainissement séparatif et épurées sur la station d’épuration existante de capacité 3 500 équivalents habitants construite en 2005. Cette station assure le service avec une conformité des rejets vis-à-vis de l’arrêté en vigueur. Néanmoins, la station arrive à saturation et son extension était devenue nécessaire compte-tenu de l’évolution de la population raccordée et du classement en zone sensible du milieu récepteur nécessitant d’améliorer la performance épuratoire.

Atteindre 8 000 équivalents habitants à terme

Sète agglopôle méditerranée, maître d’ouvrage, qui a la compétence assainissement s’est engagée à renouveler cet équipement pour augmenter sa capacité à 5.500 équivalents habitants avec une réserve foncière permettant d’atteindre 8.000 équivalents habitants à terme. Pour François Commeinhes, ” engager la modernisation de cette station d’épuration était devenu nécessaire. La station actuelle, construite en 2005, ne correspond plus en effet tant aux besoins du territoire, qu’aux objectifs d’excellence que nous poursuivons en matière de préservation de notre environnement. Notre attractivité augmente années après années, et c’est une fierté que nous partageons collectivement. Mais cela a pour conséquence de devoir doter notre territoire d’équipements structurants, capables de supporter un accroissement de population temporaire ou pérenne. Nous passerons ainsi, avec cette future Step, d’une capacité de traitement de 3.500 équivalent habitants à 5.500 équivalent habitants. Et nous nous projetons déjà vers l’avenir, puisque l’extension à 8.000 équivalent habitants est anticipée par les services.

StepSam01
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3 millions d’euros

François Commeinhes explique “cela a un coût : quasiment 3 millions d’euros ! Mais le bénéfice escompté est infiniment plus précieux : investir, avec volontarisme et détermination, en faveur de la protection de nos ressources naturelles. Le classement du milieu récepteur en zone sensible, couplé au rejet en milieu naturel et à la proximité avec l’Etang de Thau qui concentre l’activité conchylicole, nous contraignent à une innovation environnementale permanente.

Performance et sécurité

La performance épuratoire est améliorée avec le traitement de l’Azote et du Phosphore permettant de respecter le classement en zone sensible du milieu récepteur. La collecte des eaux brutes sera sécurisée par un réseau gravitaire refait à neuf sur l’intégralité du Chemin des Pouzets avec des travaux de confortement des berges du ruisseau. La filière de traitement des eaux est une filière éprouvée de type boues activées avec un bassin d’aération aéré par turbines suivi d’un clarificateur et d’un traitement tertiaire avec désinfection UV pour l’abattement bactériologique. La filière boues est similaire à celle mise en œuvre à Mèze avec des lits plantés de roseaux implantés dans la lagune 3 réaménagée.

Valorisation énergétique

Enfin, dans un souci de valorisation énergétique, l’aire à boues couverte existante sera équipée d’environ 80 m² de panneaux photovoltaïques permettant de couvrir environ 25% de la consommation électrique de la station d’épuration (usage en autoconsommation). François Commeinhes complète “nous obtiendrons, après sa mise en service en avril 2023, une eau traitée de très grande qualité, avec des seuils microbiologiques bien inférieurs aux taux maximums autorisés par les normes actuelles. Nous engagerons également une démarche globale de réduction de l’énergie nécessaire au bon fonctionnement de cet outil : en favorisant l’autoconsommation électrique par les panneaux photovoltaïques, et en installant des variateurs de fréquence adaptés aux flux entrants et sortants.”

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