SETE - Chapelle du Quartier-haut - Exposition " L'INFLUENCE DES PARAGES " le jeudi 17 mars 2016 à 18h30
L’INFLUENCE DES PARAGES Le jeudi 17 mars 2016 à 18h30 Exposition du 18 mars…
L’INFLUENCE DES PARAGES
Le jeudi 17 mars 2016 à 18h30
Exposition du 18 mars au 03 avril 2016 – 11h/18h
Commissariat d’exposition : Marine Lang
Avec Jean-Adrien Arzilier, Aldo Biascamano, Armelle Caron, Emma Cozzani, Jean Denant, Stéphane Gantelet et Juliette Mézenc, Anne-Valérie Gasc, Alexandre Giroux, Adrien Fregosi, Louise Hervé et Chloé Maillet, Bodys Isek Kingelez, Sarah Vialle, Raphaël Zarka.
A l’occasion de l’anniversaire de la pose de la première pierre du Môle Saint Louis et parallèlement à l’événement Escale à Sète, l’exposition L’influence des parages propose de montrer comment le port de Sète peut-être le sujet et le matériau premiers de créations d’artistes contemporains.
Cette visite sera suivie du vernissage à partir de 18h30.
SOMMAIRE
2 Le communiqué de presse
3 Marine Lang, commissaire d'exposition
4 Les artistes de l’exposition 4 Jean-Adrien Arzilier
5 Aldo Biascamano
6 Armelle Caron
7 Emma Cozzani
8 Jean Denant
9 Stéphane Gantelet et Juliette Mézenc
10 Anne-Valérie Gasc
11 Alexandre Giroux
12 Adrien Fregosi
13 Louise Hervé et Chloé Maillet 14 Bodys Isek Kingelez
15 Sarah Vialle 16 Raphaël Zarka
17 La Chapelle du Quartier-haut 18 Informations pratiques
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
A l’occasion de l’anniversaire de la pose de la première pierre du Môle Saint Louis et parallèlement à l’événement Escale à Sète, l’exposition L’influence des parages propose de montrer comment le port de Sète peut être le sujet et le matériau premiers de créations d’artistes contemporains.
Nouvelles productions pour l’exposition, ou œuvres précédemment créées, les créations présentées forment une évocation-collage de Sète comme port, lieu d’arrimage et de traverse de travailleurs, de familles d’immigrés, d’artistes, et de figures singulières.
Créations d’artistes liés à la ville ou de passants du monde de l’art national ou international, les œuvres présentées explorent les différents formats de création de l’art d’aujourd’hui : peinture, sculpture, vidéo, installation, photographie, jeu vidéo, performance…
L’exposition joue avec cette idée qu’un port est le lit de sa propre mythologie ; qu’y circulent palabres, mythes et histoires parfois légèrement exagérées, ou légendes urbaines. Sa géographie, et l’usage qui en est fait par les artistes, reflètent ce flottement, entre cartographie réaliste et imaginaire.
Enfin, la notion de travail est au cœur de l’identité d’un port, depuis sa construction jusqu’aux activités marchandes qui s’y jouent. Dans les œuvres présentées dans l’exposition, le travail de l’artiste envisage et se mêle au travail de ses congénères, au cœur d’une société structurée et codifiée.
Exposition du 18 mars au 03 avril.
Autour de l'exposition :
Jeudi 17 mars à 18h30 : Vernissage
19 mars, 26 mars, 2 avril à 16h : Visite de l’exposition en compagnie de Marine Lang, commissaire.
27 mars à 16h : Rencontre avec Arlo Vigne – Navigation et projets culturels, fédérer les possibles à travers un chantier naval.
1er avril à 17h : Rencontre avec Philippe Saulle autour de son ouvrage à paraître Sète, les artistes aux éditions Dans la boîte.
LA COMMISSAIRE D'EXPOSITION
Marine Lang
Marine Lang est la première commissaire invitée par la ville de Sète à intervenir à la Chapelle du Quartier-haut, qui désire renouveler la programmation de ce lieu singulier par des cartes blanches à des commissaires et des invitations orientées vers la jeune création.
Elle est l'auteure de plusieurs expositions au Centre d'art Bastille (Grenoble), et a été en charge des publics au Magasin – Centre National d'Art Contemporain, et au Musée régional d'art contemporain à Sérignan. Elle co-fonde en 2012 une résidence d'artistes à l'université de Grenoble. Chaque artiste invité décide de ses propres conditions de résidence, se saisissant de ce contexte très déterminé pour en faire une recherche. Depuis 2010, elle fait partie du collectif Curatorial BSNP, qui organise l'exposition Dotcom réunissant un corpus d'œuvres dont le lieu de production et de monstration principal est internet. Elle est par ailleurs l'auteure d'un mémoire consacré au sujet “Arts-Sciences : quelles conséquences sur les politiques culturelles?”
LES ARTISTES DE L'EXPOSITION
Jean-Adrien Arzilier
Jean-Adrien Arzilier détourne ou réassemble des objets dans lesquels il y a, en latence, une faille où la poésie peut prendre racine. Pareils interstices se situent à la charnière des idées suggérées par leur fonction, leur forme, leur charge symbolique.
Sans titre est une photographie panoramique de grand format qui balaye le paysage sur 360° à travers la lentille de Fresnel du Phare du Mont Saint-Clair à Sète. Les six points de focale de la lentille y apportent alors de fortes déformations optiques.
La vision panoramique élimine la notion de cadrage mais elle exagère l’idée d’ancrage géographique, ici très particulier : le Phare du Mont Saint-Clair de part sa position reculée fournit un panorama plus varié que tout autre : un regard sur l’infini du ciel, sur l’étendue de la mer à l’horizon, sur l’architecture de la ville, sur la splendeur du cimetière marin. L’œuvre joue ici avec le caractère limitatif de la photographie, qui ne peut rendre compte de la globalité des points de vue.
http://www.jeanadrienarzilier.com
Jean-Adrien Arzilier, Sans Titre, 2011 (panorama)
Aldo Biascamano
Depuis 1983, Aldo Biascamano crée la mythologie de Sète, de son passé, son présent et son futur. Ainsi, il se définit comme l’aède* de sa ville, notamment lors de conférences qu’il donne de part le monde. Oscillant avec humour et poésie entre science-fiction, utopies communautaires et traditions de pêcheurs, ses récits prennent souvent la forme de peintures sur triptyques ou retables. Il met également en scène le futur de la mythologie de Sète dans des films, ou des performances. Par ailleurs, il perpétue des traditions de fêtes communautaires qu’il donne sur la plage, appelées «grillades interdites».
Dans les œuvres peintes montrées dans l’exposition, les cases et scénettes légendées se succèdent comme dans une bande dessinée et résume l’univers d’Aldo Biascamano : on y croise l’histoire réelle et inventée de la ville, l’artiste en voyage, son public, ses amis, les fridents, créatures légendaires et toujours le paysage marin de Sète.
*en Grèce antique, un artiste qui chante des épopées en s'accompagnant d'un instrument de musique
Aldo Biascamano
Armelle Caron
Artiste plasticienne basée à Sète, Armelle Caron est diplômée des Beaux-arts d'Avignon en 2004. Depuis, elle explore le monde et les cartes au travers du dessin et de l'écriture. Ce travail d'une grande sobriété plastique prend forme dans des séries qui allient souvent le texte et le trait. Elle propose un regard poétique sur notre rapport à l'image du monde.
Pour L’influence des parages, cette artiste basée à Sète s’allie à une arpenteuse marseillaise de cimetières. Ensemble, elles interrogent une curiosité, découverte dans les cimetières de la ville. Cette proposition plastique est l’ébauche d’une œuvre à venir au croisement de leurs deux regards.
Armelle Caron – Bazille – Pré-projet
Emma Cozzani
Le travail plastique d’Emma Cozzani interroge le savoir-faire technique et artistique, et se double d’une dimension réflexive sur les notions d’espace, d’image et de langage. Elle développe une pratique plurielle dont la méthode de création emprunte ses procédés à des champs tels que la technique, la littérature ou encore le droit, en y opérant diverses formes de traduction.
It won’t mean a thing if it ain’t got that swing est la captation d’une transmission en code morse lumineux. Le signal lumineux est la traduction du dialogue d’ouverture du livre de Marguerite Duras, Hiroshima Mon Amour, en code morse. Dans ce dialogue, une actrice française parle avec un architecte japonais à propos de l’occupation à Nevers et du bombardement d’Hiroshima, deux temps de l’Histoire qui se croisent. Dans ce dialogue, ils discutent de tout voir, ou de ne rien voir du tout, de se souvenir et surtout de l’oubli qui s’empare de toutes choses. En transformant ce dialogue dans une langage de communication obsolète, principalement utilisé pendant la Seconde Guerre Mondiale, il s’agit de transformer l’acte de lecture (du dialogue) en un acte de regard (le signal), It won’t mean a thing … questionne notre perception de la mémoire, et sa fragilité intrinsèque.
Emma Cozzani – It wont mean a thing if it aint got that swing
Jean Denant
Le travail de Jean Denant interroge l’humain à partir de l’architecture. Considérant que celle-ci modèle le monde dans lequel les êtres évoluent, elle est dans ses œuvres une métaphore philosophique pour parler de l’état du monde. Bâtiment ou histoire humaine, tout est affaire de construction.
Autumn est à considérer comme un haïku vidéo, sorte de construction poétique de divers cadrages sur la ville, en alternance et en rythme. Cette œuvre a été réalisée par l’artiste sétois à la fin de son cycle d’études aux Beaux-Arts, au moment du retour à la maison et de la perte de l’atelier. Il y a in fine la possibilité de redevenir étranger à son propre paysage ; s’y joue également un certain rapport à la peinture de marines, et au thème, omniprésent dans l’œuvre de Jean Denant, du travail, de ses outils et de la mobilité qu’ils engagent.
Jean Denant, Si proche, si loin, visuel d'exposition, 2005
Stéphane Gantelet et Juliette Mézenc
Juliette Mézenc et Stéphane Gantelet vivent et travaillent à Sète.
Juliette Mézenc travaille régulièrement avec d’autres écrivains et artistes. Ses terrains de jeu : l’écriture “entre les genres”, la fiction transmédia, la performance et le vidéopoème.
Sculpteur, Stéphane Gantelet réalise des volumes par pliage de papier ou par impression 3D et s'intéresse à la programmation orientée jeu vidéo.
Nous sommes tous des presqu’îles est un jeu vidéo littéraire : le lecteur évolue en caméra subjective dans un environnement virtuel où lire/voyager fait gagner des points de vie. C’est donc un jeu vidéo d’un nouveau genre. Il n’est pas question ici de tuer des zombies (quoique, on y songe) mais plutôt d’arpenter un paysage, contempler, écouter ou lire des textes. Nous sommes tous des presqu’îles est une première étape d’un projet de FPS* littéraire plus vaste qui s’intitule le Journal du brise-lames, en cours de création.
FPS : First-person shooter, type de jeu vidéo.
Stéphane Gantelet et Juliette Mézenc, nous sommes tous des presqu'îles 2015
Anne-Valérie Gasc
Pour Anne-Valérie Gasc, ce qui fait œuvre relève d’une fulgurance durant laquelle le réel nous échappe et l’ensemble de notre rapport au monde est mis en difficulté. Expériences du dessaisissement, ses pièces sont comme des oxymores où ce qui est rendu visible est, simultanément, livré comme insoutenable au regard. C’est dans cette contradiction fondamentale que se pose, pour cette artiste, la question de l’avènement d’une œuvre d’art. Le projet Crash Box est une expérimentation vidéo qui consiste à filmer des bâtiments démolis par foudroyage intégral depuis un point de vue intérieur, au plus proche de l’emplacement des charges explosives. Dans cet objectif, Anne-Valérie Gasc a conçu des crash boxes, sorte de “boîtes noires” destinées à protéger les caméras de l’explosion et permettre de retrouver intacts, ensevelis pendant des semaines sous des milliers de tonnes de béton, les fichiers ainsi capturés.
Pour le foudroyage intégral des Silos de la Méditerranée à Sète qui a eu lieu le 27 mars 2013 à 15 :00, Anne-Valérie Gasc a choisi d’installer deux crash boxes : une première au pied du bloc supérieur du silo et une seconde dans la salle du haut, vaste espace à ciel ouvert au moment de la démolition. Pour l’exposition L’influence des parages, elle présente, pour la première fois, les deux crash boxes du chantier dont elle extrait directement la matière brute enregistrée. Aux deux boîtes noires, correspond alors un diptyque photographique qui présente les deux images saisies au moment juste après l’effondrement du silo.
Les vidéos Crash Box ont ainsi l’ambition de s’inscrire dans la lignée des premiers films cinématographiques expérimentaux. On pense évidemment au film L'arrivée d'un train en gare de La Ciotat des frères Lumière, tourné en 1895. Ou comment le film du quotidien ordinaire, prétexte à exploiter un nouvel instrument optique, transforme le “rien à voir” en un moment de saisissement collectif.
www.documentsdartistes.org/gasc
Anne-Valérie Gasc, rush crash box n°2
Alexandre Giroux
Alexandre Giroux s’attache à mesurer des écarts entre la réalité et sa représentation, le plan et le terrain, l’image et le volume, l’original et la copie. Ses projets mettent en œuvre des principes d’interprétation, de traduction, de transposition d’un langage dans un autre. En confrontant la carte et le territoire sans les opposer, il nous amène à repenser notre rapport au réel.
Pour l’exposition, il présente une nouvelle installation issue de son projet Zéro degré. Une balise GPS a été envoyée dans plusieurs villes réparties le long de l’équateur terrestre afin de redessiner celui-ci sous la contrainte des voies de transports commerciales, industrielles et touristiques.
Sont imprimées et montrées ici les photos trouvées sur le trajet de la balise dans Google Earth. Jouant de l’espace qui accueille l’œuvre, l’installation propose aux visiteurs, à la manière de cierges dans une église, d’acheter une carte postale pour 1 euro. Pour “activer” l’œuvre, ils doivent l'envoyer (l'adresse du lieu où la photo a été prise figure sur la carte postale). Celle- ci leur reviendra (ou pas) par retour du courrier (les cartes postales sont envoyées à Alexandre-Giroux + l'adresse la plus proche d'où la photo à été prise). L'image va à la rencontre du lieu où elle a été prise. Ce faisant, elle se charge de quelque chose que l'on peut mettre en relation avec les croyances religieuses liées aux images, et joue également de l’impossible distinction entre l’art et la vie.
http://www.alexandregiroux.info
Alexandre Giroux, photo du parcours Sète
Adrien Fregosi
Le travail plastique d’Adrien Fregosi part d’une pratique régulière du dessin, qui a par la suite rencontré la riche scène du Fanzinat, l’édition d’art indépendante. Il est également éditeur et ouvre un atelier-galerie entre 2009 et 2012 (La Going Blind, à Grenoble). Dans ses photos, dessins et installations, la composition joue un rôle primordial, ses œuvres étant généralement des équations-collages d’éléments distincts, souvent préexistants ou manufacturés. L’équation faite, se révèle alors une sorte de bande-dessinée tragi-comique faite d’une constellation de motifs et de formes abstraites et figuratives.
Pour la Chapelle du Quartier-haut, il pense un projet qui revient aux principes premiers de l’autoédition et du fanzine, en mêlant des archives documentaires liées à l’histoire de Sète, et ses photos et dessins.
http://lajunglenue.tumblr.com/
Adrien Fregosi, Sans titre, 2016
Louise Hervé et Chloé Maillet
Louise Hervé et Chloé Maillet forment un duo d’artistes qui travaillent également sous le nom d’une structure fondée en 2001 et nommée International Institute of Important Items au sein de laquelle elles réalisent performances, films de genre et installations. Férues de connaissances et véritables rats de bibliothèques, elles se costument bien souvent en conférencières, jouant de la théâtralité de la parole publique et du savoir accumulé.
Pour L’influence des Parages, elles adaptent leur performance Le Passeur à Sète. Cette œuvre résume certaines de leurs obsessions : bienfaits de l’eau, vie éternelle des hommes-poissons, histoire, mythes et personnages d’un lieu. Le Passeur sera interprété en continu durant toute l’exposition par les élèves de la classe préparatoire des Beaux-arts de Sète.
http://www.iiiiassociation.org
Louise Hervé et Chloé Maillet, Le Passeur
Bodys Isek Kingelez
Né en 1948 à Kimbembele-Ihunga (Congo) et décédé en mars 2015 à Kinshasa, Bodys Isek Kingelez est révélé en Europe grâce à l’exposition Les Magiciens de la terre en 1989. Il est l’un des représentants les plus reconnus de l’art contemporain africain. L’œuvre Sète en 3009 a été réalisée pour l’ouverture du Musée International des Arts Modestes.
Pour Kingelez, la maquette est une utopie, ses buildings découpés dans du carton, du papier et des intercalaires de classeurs sont trop beaux pour être vrais, et pourtant on se plaît à imaginer une ville dont il serait l’architecte et l’urbaniste. Dans ses mégalopoles, où s’entrechoquent les styles (post- colonial lancéolé, gothique tropical flamboyant, futurisme néo-baroque), à mi- chemin entre réalité et fiction, politique et jeu de construction, il y a cet aspect immédiat : le monde et la vraie vie sont à portée de la main, et ce côté subversif : les villes sont à refaire, il faut donc les détruire afin de pouvoir y vivre libres.
Isek Bodys Kingelez, Sète en 3009, œuvre du Miam
Sarah Vialle
Dans ses installations, Sarah Vialle réfléchit à la portée d'objets préexistants (une image, un son, un film, un texte, une parole). Faits passés, capturés, et déjà pensés, elle aborde de façon récurrente et réflexive, les problématiques de la narration, de l’expérience, de ce qui fait langage.
WUMS#2016 (We're Unknown Mysterious Station) renvoie le visiteur à la genèse des radios pirates (comme celle se trouvant à bord du navire Exodus, parti de Sète en 1947 pour rejoindre la Palestine) et présente un ensemble de textes et de témoignages, actuels et d'archives, produits ou trouvés pour l'exposition et interroge notre rapport à la voix, au son, si important lors de traversées.
Sarah Vialle, salle d'attente, 2014
Raphaël Zarka
Le travail de Raphaël Zarka dans le champ élargi de la sculpture comprend une large variété de médias : photographies, sculptures, dessins, vidéos, textes. Pensionnaire de la Villa Medicis en 2010-2011, lauréat du Prix Ricard en 2008, nominé au Prix Marcel Duchamp en 2013, son travail a fait l'objet de nombreuses expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger. Il est également l'auteur de trois essais sur la pratique du skateboard:La Conjonction Interdite, Une Journée sans vague et Free Ride (éditions B42).
La série de photographies Les formes du repos représente des objets bétonnés abandonnés, isolés de leur contexte, mystérieux, que l'artiste considère comme des “sculptures involontaires” et qu'il photographie comme tels. Cette recherche a débuté en 2001 dans le port de Sète, où il découvre ce qu’il identifiera plus tard comme un récif artificiel, un objet géométrique étrange fait de béton et photographié à plusieurs années d’intervalles, représentant le devenir-ruine de cette forme évoquant une certaine modernité.
Raphael Zarka, Formes du Repos numéro 1.2001
LA CHAPELLE DU QUARTIER-HAUT
La Chapelle du Quartier Haut était à l'origine, le couvent des religieuses de Saint-Maur ou soeurs noires venues à Sète en 1728 pour s’occuper de l’enseignement de nombreuses filles pauvres du quartier. Désacralisée, elle est devenue au début du XXe siècle, l'École Pratique de Commerce et d'Industrie, puis le Collège Technique. Avant sa fermeture, l’ancienne chapelle du Collège Technique servait de salle de cours aux élèves du collège.
Propriété de la Ville de Sète, cette imposante construction du XVIIIe siècle a été récemment réaménagée pour accueillir les expositions d’Art contemporain.
Exposition Frédéric Périmon – août 2015
INFOS PRATIQUES
Exposition du 18 mars au 03 avril 2016.
Vernissage le jeudi 17 mars à 18h30.
Horaires : tous les jours de 11h00 à 18h00.
Visites de l’exposition en compagnie de Marine Lang, commissaire : 19 mars, 26 mars, 2 avril à 16h.
Rencontre avec Arlo Vigne – Navigation et projets culturels, fédérer les possibles à travers un chantier naval : 27 mars à 16h.
Rencontre avec Philippe Saulle autour de son ouvrage à paraître Sète, les artistes aux éditions Dans la boîte : 1er avril à 17h.
Prochaine exposition : Les Journées de l’Amour – Du 10 au 24 avril 2016
Parking :
Gratuits :
Musée Paul Valéry env. 50 places Théâtre de la Mer env. 62 places Môle Saint-Louis (2ème moitié) env. 75 places
La Criée env. 100 places ouvert du vendredi 20h au lundi 7h)
Quai du Maroc env. 300 places Payants :
Parking des halles env. 200 places Parking sous le canal env. 300 places Môle Saint-Louis (1ère moitié) env. 75 places
Chapelle d'Art contemporain de la ville de Sète
Angle rue Borne/Grande Rue Haute
34200 SETE
Renseignements 04 99 04 76 00
Contacts presse
Service des Affaires Culturelles
Valérie Villagordo
T +33 (0)4.99.04.76.03/76.00 villagordo@ville-sete.fr – culture@ville-sete.fr