SETE - HERAULT - Intervention de sortie de crise pour les 220 marins des armements COMANAV et COMARIT
Gilles D'ETTORE, Député de l'Hérault, a remis en mains propres à Thierry MARIANI,…
Gilles D’ETTORE, Député de l’Hérault, a remis en mains propres à Thierry MARIANI, Ministre des Transports, à l’Assemblée Nationale mardi 7 Février 2012, afin de trouver rapidement une solution de sortie de crise pour les 220 marins des armements COMANAV et COMARIT bloqués dans le port de Sète.
Monsieur Thierry MARIANI
Ministre des Transports
246 Boulevard Saint Germain 75 007PARIS
Monsieur le Ministre,
Sète, le 7 Février 2012
Je tiens à attirer votre attention sur la situation critique des marins des navires MARRAKECH, BNI NSAR de l’armement COMANAV , et BILADI de l’armement COMARIT qui assuraient la ligne régulière entre Sète, Tanger et Nador (200 000 passagers en 2010, 170 000 passagers en 2011), et qui ont été saisis par une décision de justice en date du 4 janvier 2012 à la demande de plusieurs créanciers, et sont depuis lors bloqués dans le port de Sète.
220 marins officiers et subalternes sont à bord , victimes des soucis financiers de leur compagnie ( compagnies à capitaux marocains privés) et vont à plus ou moins brève échéance (selon le navire) manquer de vivres et de carburant pour le chauffage à bord. Le moral de ces marins est assez éprouvé par une attente de plusieurs semaines, des salaires impayés et aucune visibilité.
Outre les conséquences pour l’activité économique de la ville de Sète: perte considérable pour le port, les pilotes, les lamaneurs, les agents portuaires, les agents de voyage, fermeture de la gare maritime, risque de chomage technique, et les pertes pour tous les commerces locaux travaillant sur ces échanges avec le Maroc, il faut s’attendre à un mouvement de la part de ces marins qui ne vont pas rester sans rien faire pour obtenir que les autorités françaises et marocaines s’occupent de leur situation et de leur avenir.
Sur le plan économique, au-delà des pertes d’exploitation évoquées ci-dessus, un stationnement de longue durée de ces trois navires dans le port serait catastrophique pour l’activité du port au bassin Orsetti qui ne pourrait, faute de place à quai, recevoir d’autres navires.
L’Etablissement Public Régional « Port Sud de France » a multiplié les contacts avec des armateurs susceptibles d’être intéressés par la reprise de cette ligne mais rien ne pourra se faire sans l’accord de la marine marchande marocaine,
Afin de sortir rapidement de cette situation de crise, je vous demande Monsieur le Ministre quelles mesures envisagez vous de prendre?
Pouvant compter sur ma coopération active aux côtés du Maire de Sète, François COMMEINHES, et du Président de l’EPR, Marc CHEVALLIER, pleinement investis pour trouver une solution de sortie de crise, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de ma très haute considération.
Monsieur Thierry MARIANI
Ministre des Transports
246 Boulevard Saint Germain 75 007PARIS
Marins marocains bloqués dans le port de Sète :
Thierry MARIANI en appelle au ministre marocain pour débloquer la situation
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Thierry MARIANI, ministre chargé des Transports, a saisi son homologue marocain Abdelaziz RABBAH, ministre de l’Equipement et des Transports, de la situation des 260 marins bloqués dans le port de Sète.
Les équipages de trois ferries marocains sont immobilisés dans le port de Sète depuis plus d’un mois, suite à une décision du Tribunal de commerce de Montpellier prononçant la saisie judiciaire des navires pour créances impayées.
Les 260 marins de nationalité marocaine sont en attente d’une solution judiciaire leur permettant de rentrer dans leur pays. Dans cette attente, les services de l’Etat, du département et de la ville sont attentifs à ce que la situation à bord ne se dégrade pas. A cette fin, des stocks de vivres et de fuel pour se chauffer seront distribués aux marins en tant que de besoin.
Alerté par cette situation, Thierry Mariani a appelé le ministre marocain de l’Equipement et des Transports, Abdelaziz RABBAH, pour lui demander d’intervenir directement auprès des compagnies marocaines concernées, COMANAV et COMARIT. Le ministre marocain s’est engagé à trouver une solution rapide permettant le départ des bateaux ou le rapatriement des marins.
« Je suis très attentif à la situation humaine des équipages. Nous veillerons à ce que l’armateur respecte l’intégralité de ses obligations à l’égard de ses marins restés à bord » a déclaré Thierry MARIANI.
