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SETE - PCF - La grogne gagne les épiciers de nuit sétois

La grogne gagne les épiciers de nuit sétois Depuis quelques jours, Nadia Chaouch a…

La grogne gagne les épiciers de nuit sétois

Depuis quelques jours, Nadia Chaouch a un emploi du temps bien rempli. Elle est hyper surbookée, pourrions-nous dire! Elle souhaite que tout soit fait dans les règles et ne laisse rien au hasard. Entre coup de fil avec les autorités de la police à Sète, courrier à la Préfecture de Montpellier et la coordination du mouvement des gérants “d'épicerie de nuit” de Sète, afin de crier leur colère depuis qu'un arrêté municipal, savamment pondu par un adjoint en mal de reconnaissance ou de notoriété, qui les oblige à fermer leurs établissements de nuit à 22h00.

Monsieur Sébastien Pacull, adjoint au Maire deDSCN0647 Sète, s'était expliqué, au travers de la presse locale, d'une volonté de limiter les excès nocturnes des sétois et qu'il prenait les dispositions afin de ramener la ville au calme, au travers d'un arrêté municipal obligeant les commerçants de fermer à 22h00, aux dires de certains d'entre eux, les débuts furent difficiles et certains auraient été victimes de dérives verbales et de coups portés par des policiers, une procédure serait en cours et devrait rapidement être examinée par les juges, pour les autres le rideaux est baissé à 22h00.

Quatre mois après cette mesure, un constat accablant est dressé ! Les commerçants accusent un chiffre d'affaire en berne avec des pertes de 30 à 40 %, les obligeant à revoir à la baisse les contrats de leurs salariés ou pour les les moins chanceux de les licencier, pour notre ville c'est purement désastreux, plongeant encore un peu plus ses habitants dans la précarité. 

Ce matin à 11h00, épiciers et clients se sont donné rendez-vous devant la mairie afin de faire savoir à leurs élus leur incompréhension et leur colère. Incompréhension car depuis que les épicerie de nuit ferment à 22h00, leDSCN0655 relais a vite était assuré par une économie souterraine, vendant un peu partout en ville de l'alcool sous le manteau. Que du cash, pas de TVA ni de Taxe et encore moins d'impôts. Colère car question sécurité les jeunes se font “plumés” ou rackettés par les nouveaux commerçants de la nuit, payant plus de 15.00 pour un pack de bière.

Les épiciers de nuit présents ce matin crient à l'injustice et pointent du doigt des “épiceries de nuit” qui proposent bien d'autres produits à la consommation et que ces dernières opèrent au vue et au sus de tous en toute légitimité. Une délégation a été reçue en mairie en fin de matinée. Le premier adjoint a indiqué que le sénateur-maire verrait vendredi matin leurs attentes, en attendant chacun est rentré chez soi, en attendant vendredi et en disant calmement:”s'il ne nous a pas entendu, nous reviendrons quand il sera là”.

Jean-Luc GREGOIRE

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