Sète : Résonance au théâtre Molière

(© Guy Delahaye)

Après avoir interrogé les figures de l’antiquité, François Veyrunes se penche sur l’Homme, son désir de tout maîtriser et exploiter, révélateur d’un besoin inextinguible de toute-puissance, artisan de sa propre destruction. Il s’inscrit dans l’épure philosophique d’un Merce Cunningham, auprès de qui il s’est formé. Il y a quelque chose de viscéral, d’incisif, de sublimé aussi, dans sa danse d’une physicalité exacerbée et d’une grande liberté d’interprétation.

Il creuse son écriture chorégraphique toujours radicale et singulière mais néanmoins ouverte et sensible aux pulsions du monde pour une danse sensuelle, charnelle et engagée. Des éléments musicaux de La Passion selon Saint Jean d’Arvo Pärt viennent se mêler dans une tension dynamique à une écriture sonore électro, travaillée notamment à partir de sons collectés dans la nature.