Université : 550 M€ de dotation pour l'I-site MUSE Montpellier
Une dotation de 550 millions d'euros (350 M€ pour les nouvelles actions de MUSE et 200 millions pour pérenniser les LABEX) vient d'être annoncée pour le projet I-Site de l'Université de Montpellier. Ce résultat conforte l’ambition du projet MUSE, vaste projet scientifique imaginé sur le site montpelliérain et porté par l’Université de Montpellier, qui entend relever trois défis majeurs pour le XXIe siècle : nourrir, protéger et soigner.
Le Commissariat général de l’Investissement a décidé d’attribuer au projet porté par l’Université de Montpellier, une dotation de 550 millions d’euros (350 M€ pour les nouvelles actions de MUSE et 200 millions pour pérenniser les LABEX). Des financements à hauteur d’une dotation IDEX (label qui avait échappé à l’Université de Montpellier).
17 millions d’euros par an
La dotation globale étant non consommable, ce sont les intérêts produits par ladite dotation, soit 17 millions d’euros qui doivent abonder chaque année les actions du projet MUSE (10,5 millions d’euros) et le financement des LABEX (6,5 millions d’euros). Ce financement va être amplifié par la Région Occitanie / Pyrénées – Méditerranée qui, suite à l’établissement récent de son SRESRI (Schéma Régional Enseignement Supérieur Recherche Innovation), s’est engagée à abonder certaines actions de MUSE.
« Ces sommes doivent permettre d’engager dès à présent les actions inscrites dans le projet
afin que l’évaluation prévue dans 2 ans permette de pérenniser ce financement » a déclaré
Philippe Augé, président de l’Université de Montpellier.
En comparaison, annonce l’université la dotation IDEX de Nice est de 500 millions d’euros et les dotations I-SITE de Lille (500 millions d’euros), Lorraine, Clermont, Nantes, Bourgogne/Franche – Comté (330 millions d’euros chacun), Paris-Est, Cergy et Pau/Pays de l’Adour sont inférieures à celles de Montpellier.
Deux actions nouvelles au titre du PIA 3
L’Université de Montpellier est également en train de préparer ses projets dans le cadre de deux actions nouvelles au titre du PIA 3 : les « écoles universitaires de recherche » et « les nouveaux cursus universitaires ». « Les succès qui pourraient en résulter contribueront à amplifier la dynamique initiée » a indiqué Jacques Mercier, vice-président chargé de la recherche.
Ce résultat conforte l’ambition du projet MUSE, vaste projet scientifique imaginé sur le site montpelliérain et porté par l’Université de Montpellier, qui entend relever trois défis majeurs pour le XXIe siècle : nourrir, protéger et soigner.
(Source : UMontpellier)