People — Valras Plage

Valras-plage : "Je suis calomniée..." Djena Della

"Je suis calomniée et je n'accepte pas qu'on mente à mon égard", débute-t-elle. Djena Della, suivie par 415.000 personnes sur son compte Instagram et presque 1 million sur TikTok, raconte comment se sont déroulés les événements du 14 juillet.

La jeune femme livre, par écrit, sa version des faits à la rédaction.

“Pendant que l’on prendrait le repas, les enfants prendraient un dessert.”

Le vendredi 14 juillet, la jeune femme était avec son mari, ses 3 enfants, ainsi que son meilleur ami, à Valras-Plage. Pour le dernier jour des vacances, le groupe a souhaité se restaurer en extérieur.

Elle explique : “On a pris plus de temps que prévu pour sortir avec la préparation des valises, car on rentrait le lendemain. J’ai préféré faire manger mes enfants avant de sortir, car il se faisait tard et pendant que l’on prendrait le repas, les enfants [mangeraient] un dessert au restaurant.”

Une fois sur place, elle patiente “plus de vingt minutes devant le restaurant, tout en échangeant avec la serveuse, qui avait l’air, au premier abord, très sympathique.” Elle affirme qu’on lui prend sa commande dans la file d’attente pour “gagner du temps” et qu’on lui propose une table de 6 personnes qui allait se libérer.

Et puis, un “groupe de 6 à 8 personnes arrive dans la file”. Elle décrit ensuite que la “serveuse voit arriver le groupe, elle rentre dans le restaurant, puis sort, en nous disant que ce n’était plus possible de nous accueillir, car les enfants prenaient un dessert et non un menu enfant.”

C’est alors que le patron est appelé, à la demande de Djena Della. Elle échange d’abord avec “ce monsieur qui était très poli”. Puis arrive un des serveurs, qui s’est “mêlé en s’approchant [d’elle] et en haussant la voix”. Le mari de la jeune femme intervient alors afin de lui demander de s’éloigner d’elle, selon ses dires.

“Et pourquoi on m’impose ce que je dois commander ?

“Il est vrai que le patron m’a proposé de prendre un menu enfant et qu’il me l’emballerait pour que je puisse l’emporter, mais qui prend des moules à emporter ? Et pourquoi on m’impose ce que je dois commander ? Dans un restaurant ? Chacun est libre de commander ce que bon lui semble !” déclare Djena Della.

Elle avoue ensuite “conseiller aux personnes de la file de tracer leur route” après cet événement. Atteinte d’une sclérose en plaques, les longues minutes d’attente lui “paraissaient une éternité”.

“Non je n’ai jamais dit du restaurateur qu’il était raciste”

Face aux informations qui peuvent circuler, elle affirme : “Il est absolument faux que j’ai dit que j’avais un million d’abonnés et que je les détruirais, c’est mon mari qui leur a dit qu’on le dénoncerait sur les réseaux, ça les a fait rire, et donc il a expliqué que j’étais beaucoup suivie.”

De plus, elle confirme ne pas avoir fait “deux vidéos sur TikTok, mais une seule, retirée le jour même, étant donné que je n’aime pas les scandales.”

Et puis, elle assure : “Non, je n’incite pas à la haine (…) Je n’ai jamais dit du restaurateur qu’il était raciste (…) J’ai été harcelée par l’entourage et le personnel du restaurant, reçu des insultes (…) Je n’ai jamais insulté quiconque ce soir-là, et encore moins demandé à mes abonnés de mettre de mauvais commentaires.”

Interpellée quelques minutes après”

Le soir des faits, Djena Della explique également avoir été interpellée : “Dès que je suis sortie du restaurant, la première chose que j’ai faite, c’est de les dénoncer. Eux ont appelé la police, qui nous a interpellés quelques minutes après, mais dès que je leur ai montré la vidéo que j’avais enregistrée dans le restaurant, les agents de police nous ont dit, “désolé du dérangement, bonnes vacances à vous”.”

La version intégrale écrite par Djena Della
La version intégrale écrite par Djena Della

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.