Vaonis lance son télescope connecté Vespera
Par Hubert VIALATTE Conceptrice de Stellina, télescope connecté automatique haut de gamme, la start-up…
Par Hubert VIALATTE
Conceptrice de Stellina, télescope connecté automatique haut de gamme, la start-up Vaonis lance une campagne de financement participatif (via la plateforme Kickstarter) pour la production de son nouveau modèle, Vespera.
Cette campagne surclasse les objectifs de départ (100.000 dollars), avec près de 700.000 dollars levés en 72 heures. « C’est du jamais vu », commente Hugues Trijasse (Foodr) sur le réseau social LinkedIn. Ces fonds financeront les moules d’injection et la mise en place d’une chaîne d’assemblage sur le site pour la fabrication de Vespera. Ce modèle, davantage orienté vers le grand public, « aura un capteur avec une résolution plus faible, mais il pourra être transporté dans un sac à dos. Son poids sera inférieur à 5 kilos. Ce sera en quelque sorte le télescope de tous les jours », sourit Cyril Dupuy. Président et fondateur de Vaonis, il est diplômé d’un BTS en génie optique et d’un master dans le domaine spatial. « Un master que j’ai arrêté car j’étais pressé de créer Vaonis », confie-t-il.
Fabrication par APF Entreprises 34
Vespera est commercialisé 999 dollars (850 €) l’unité en précommande, pour des livraisons prévues pour Noël 2021. Les télescopes de Vaonis sont fabriqués par APF Entreprises 34, centre de travailleurs handicapés implanté à Montpellier, dirigé par Christophe Rey. « Et les pièces proviennent de la région Occitanie : Nîmes, Béziers… », souligne le jeune dirigeant (30 ans).
À ce jour, Vaonis a livré 700 modèles Stellina et en compte 1.000 en commande. La start-up, hébergée au sein de Cap Alpha (Clapiers), compte 2 nouveaux business angels, l’Américain Chris Larsen et Ryad Boulanouar, inventeur du Compte Nickel (vendu à BNP Paribas).
Vaonis emploie 15 salariés pour un chiffre d’affaires de 800.000 euros en 2019, essentiellement à l’export (85 %). Les salariés de Vaonis sont principalement des ingénieurs R&D : « partie mécanique, docteur en traitement d’images, développeurs pour les applications mobiles, directeur technique venant de Sony, et 2 apprentis pour la partie électronique embarquée et robotique », détaille Cyril Dupuy.