Culture & Loisirs — Montpellier

[VIDEO] L'Éco de l’Hérault : À Montpellier, Invader envahit l’espace

À la croisée des chemins entre le Meltdown et AlphaNef, Invader propose un concept de bar rétrogaming, avec des jeux cultes, jouables sur bornes d'arcade sur-mesure, un catalogue plus complet sur tables tactiles et des soirées à thème . Le tout dans un univers multipliant les références à la pop-culture.

À la tête du vaisseau Invader : Romain Santiago, son homonyme Romain Darbas, et Thibaut, aidés de leur équipage (famille et amis), notamment pour la conception du catalogue de jeu.  Invader accueille le public du mardi au dimanche, de 14 h à 1 h, avec happy hour entre 17 h et 20 h. Ainsi, depuis son ouverture, vendredi 23 février, les connaisseurs auront déjà  compté 88 h de temps de jeu.

Votre concept en quelques mots ?

Romain Santiago : L’idée est tout d’abord de créer un bar immersif, dans lequel on peut profiter d’un environnement atypique, avec beaucoup de références à de la pop-culture, autant côté jeu vidéo, avec des franchises telles que Street-Fighter, que de saga culte comme Retour vers le futur. Au-delà de l’ambiance, les jeux sont disponibles en libre accès, sur consommation.

Rétro futuriste, c’est presque antinomique comme appellation ?

RS : Pas du tout ! C’est un mélange de deux concepts, le concept de rétrogaming, et la notion de futuriste ou en tout cas d’innovation. Ce qui l’illustre bien, ce sont les tables tactiles que nous avons mises à disposition. Ce sont des tables classiques qui intègrent un écran de jeu tactile. Cela permet de jouer à des jeux rétro sous une forme moderne. C’est une conception originale qu’on a fait réaliser nous-mêmes. On a entièrement personnalisé l’interface et le catalogue de jeux qui s’y trouvent. Ça nous permet de rajouter des fonctionnalités au fur et à mesure, comme le fait d’y insérer des quiz interactifs pour nos soirées à thème.

À partir de quand considère-t-on un jeu comme rétro ?

RS : Dans notre définition à nous, il s’agit de jeux anciens jusqu’à ceux qui ont une dizaine d’années environ, car la technologie a beaucoup évolué depuis 10 ans. Ce sont souvent des licences connues, qui continuent à avoir une existence aujourd’hui, comme Space Invaders, Smash Bros ou Mario Kart. Nous, on a d’ailleurs choisi la version Nintendo 64 de Mario Kart.

Les jeux vidéo, c’était mieux avant ?

RS : Il y a de très bons jeux vidéo aujourd’hui, et de très bons jeux hier. Ce qui est bien, c’est de voir qu’il y a toute une culture du jeu vidéo d’il y a 20-30 ans, qui parle aussi à de très jeunes générations. On commence déjà à avoir des familles, parents et enfants, et c’est très sympa de voir que les enfants sont presque plus débrouillards, alors qu’on pourrait se dire que les parents ont connu ces jeux avant. J’ai vu des enfants qui m’ont bluffé par leur connaissance des jeux, supérieure à celle que je pouvais avoir moi-même. C’est assez impressionnant.

[VIDEO] Présentation du fonctionnement des tables tactiles de jeu

Le fait que certains jeux rétro deviennent compétitifs : Tetris, Smash etc. joue sur cette popularité auprès des plus jeunes ?

RS : Probablement. Et puis la culture rétro ne s’arrête pas aux jeux vidéos. On la trouve de plein de manières différentes. On a par exemple soigné notre playlist, avec beaucoup de chansons en 8 bits, reprises ou originales. La culture rétro, c’est faire appel à tout un imaginaire commun autour de certaines références passées, qui sont réintroduites. Je pense par exemple à la série Stranger Things, ancrée dans les années 90, mais à laquelle de jeunes générations s’identifient. Ce retour au passé se retrouve dans tous les domaines, et le jeu vidéo n’y fait pas exception.

Finalement, votre cible est plutôt large ?

RS : Oui, on vise un très large public et pas uniquement des initiés de ces jeux. Notre volonté, c’est de parler à tout le monde, tous les âges. On adapte notre offre dans ce sens. On espère proposer des événements pour chacun, avec par exemple des goûters le mercredi pour les enfants, des soirées à thème pour les étudiants, des retransmissions d’événements sur vidéoprojecteur, etc.

Pour en revenir au menu principal, que proposez-vous à la carte ?

RS : On propose à la fois des softs et des boissons alcoolisés : des bières, du cidre pression, puisqu’on travaille avec Alaric dans région. On a mis un point d’honneur à travailler avec des producteurs locaux. Donc on propose aussi des kombuchas avec BB Kombucha,  des limonades et des colas artisanaux avec la maison Aubert à Pézenas. Parmi les cocktails, on a aussi des cocktails signatures, qui sont des références directes à de la pop culture. Par exemple, on a un cocktail Pacman et un cocktail The mask. Ces cocktails événementiels sont à durée limitée, pour que les gens puissent découvrir, le temps d’une soirée, ces univers. Côté restauration, on a une offre assez classique de tapas à partager.

Informations pratiques

Lieu : Invader, 34 Rue de l’Université, 34000 Montpellier
Horaires : du mardi au dimanche, de 14 h à 1 h, avec happy hour entre 17 h et 20 h.
Informations et carte 

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