Votre week-end arty du 23 au 25 juin 2017, dans l’Hérault et aux alentours
Expositions, événements artistiques… nombreuses sont les propositions culturelles ce week-end. Voici la sélection de "l'Hérault Juridique & Economique"…
Virginie Moreau
Publié le
23 juin 2017 à 07:20
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EXPOSITIONS INSTITUTIONNELLES MONTPELLIERAINES
• L’éclatante histoire d’amour de Jean-Michel Othoniel avec le verre, à Montpellier et Sète
Superbe et enchanteresse, la nouvelle exposition présentée au Carré Sainte-Anne du 10 juin au 24 septembre 2017 propose une rétrospective lumineuse du plasticien Jean-Michel Othoniel. Ses « joyeuses installations de verre », telles qu’il les définit lui-même, toutes en rondeurs, sont un merveilleux chatoiement de couleurs. Les visiteurs sont enveloppés par son univers féerique digne des contes de notre enfance. L’art contemporain dans toute sa beauté… L’exposition répond à celle, plus sombre, mais fascinante, proposant en parallèle des pièces actuelles de l’artiste, au CRAC de Sète.
Lire ICI l’article concernant cette double exposition.
> Un article plus complet sur cette exposition paraîtra sur le site et dans la version papier de l’Hérault Juridique & Economique le 6 juillet 2017.
• Le XIXe siècle, l’âge d’or de la peinture montpelliéraine à l’Espace Bagouet
Aux cimaises de l’Espace Bagouet sont exposés, jusqu’au 3 septembre 2017, une trentaine de tableaux réalisés au XIXe siècle par une quinzaine de petits maîtres et de grands artistes montpelliérains aujourd’hui quelque peu oubliés, et qui pourtant ne sont pas dénués de qualités. Le commissaire de l’exposition, Numa Hambursin, relève un paradoxe : « Nombre d’entre eux ne sont pas passés à la postérité. Pourtant, leurs œuvres méritent d’être connues, ne serait-ce que parce qu’ils ont enseigné la peinture à des peintres devenus renommés. Comme Eugène Castelnau, professeur de Frédéric Bazille ! ». On y voit des portraits de la bourgeoisie et des religieux de l’époque, des paysages (bords de mer, garrigue…) et des scènes de genre (dont les Vendanges en Languedoc de Max Leenhardt, peint en 1901).
> Un article sur cette exposition paraîtra sur le site et dans la version papier de l’Hérault Juridique & Economique le 6 juillet 2017.
• La Conquête Spatiale et les fusils d’André Robillard au Musée d’Art brut de Montpellier
Comme de nombreux artistes relevant de l’art brut, André Robillard a passé de nombreuses années en hôpital psychiatrique. Il y vit d’ailleurs encore, dans une annexe, totalisant plus de 70 années passées dans ce lieu. Créer des fusils à partir de matériaux et d’objets récupérés ici ou là a été pour lui une thérapie plus efficace que les médicaments. Et lui a assuré une notoriété internationale à compter de la fin des années 60, lorsque son psychiatre a montré ses « fusils » à Jean Dubuffet, fondateur du mouvement de l’art brut, et que les expositions de ses œuvres se sont enchaînées. Le musée d’art brut Fernand-Michel de Montpellier expose, outre ses fusils, les premiers vaisseaux et satellites, bombardiers et autres spoutnik réalisés par André Robillard, rassemblés, pour la première fois en Europe, dans une installation appelée La Conquête Spatiale. Figurent aussi des dessins sur toile et ses plus récents pistolets. On y découvre l’univers attachant d’un homme-enfant hors du commun.
> Lire ICI l’article plus détaillé sur cette exposition.
Musée d’Art Brut 1, rue Beauséjour 34090 Montpellier
Ouvert du mercredi au dimanche de 10h00 à 13h00 et de 14h00 à 18h00.
Plein tarif : 8 € par personne – Tarif réduit : 6 € par personne (étudiants…) – Gratuit pour les enfants jusqu’à 10 ans.
• Formes savantes : la créatrice Constance Guisset fait dialoguer design et mobilier des XVIIIe et XIXe siècles à l’hôtel Sabatier d’Espeyran, à Montpellier
Jusqu’au 17 septembre 2017, dans le cadre du programme #PasSansDesign 2017, le département des arts décoratifs du musée Fabre prend un sérieux coup de jeune en accueillant les créations design de Constance Guisset. Cette dernière, qui est également scénographe, a créé au fil du temps de nombreux objets pour La Redoute, Monoprix et bien d’autres, et a reçu plusieurs prix. Elle a notamment été élue Designer de l’année 2010 au Salon Maison & Objets, qui fait autorité en la matière. Pour l’hôtel Sabatier d’Espeyran, elle a conçu un parcours dans lequel s’enchaînent des dialogues entre du mobilier de diverses époques : celui qui est habituellement présenté dans ce lieu, et celui qu’elle a créé. Le parcours est à la fois visuel et sonore. Les dialogues dits par des comédiens oscillent entre humour, curiosité et irritation, selon que les meubles blaguent entre eux, se questionnent mutuellement ou s’offusquent d’être remplacés par d’autres plus récents. Une balade récréative et pédagogique à recommander.
> Un article sur cette exposition paraîtra sur le site et dans la version papier de l’Hérault Juridique & Economique le 6 juillet 2017.
Hôtel de Cabrières-Sabatier d’Espeyran 6 bis, rue Montpelliéret 34000 Montpellier
Ouvert du mardi au dimanche, de 14h à 18h, du 13 mai au 30 juin puis du mardi au dimanche, de 14h à 19h, du 1er juillet au 17 septembre.
A VOIR DANS LES GALERIES MONTPELLIERAINES
• Les musées imaginaires d’Hervé Di Rosa à l’AD Galerie (Montpellier)
Jusqu’au 29 juillet, l’AD Galerie propose une exposition entièrement consacrée aux œuvres d’Hervé Di Rosa, « prodigieux ensemble d’œuvres qui nous transportent dans les musées les plus clandestins et les collections les plus mystérieuses, et nous donnent à voir des spécimens rares, des objets ineffables et stupéfiants », selon les galeristes. Autant dire que le peintre s’est piqué de représenter des musées imaginaires. Il crée des saynètes entre cimaises exposant des œuvres fictives et cabinets de curiosité peuplés d’espèces étranges, avec, toujours, comme visiteurs de ces lieux, ses personnages fétiches.
> Un article sur cette exposition paraîtra sur le site et dans la version papier de l’Hérault Juridique & Economique le 29 juin 2017.
• Incontournable : une exposition consacrée au grand peintre argentin Antonio Segui à la Galerie Clémence-Boisanté (Montpellier) !
Jusqu’au 30 juin, la galerie Boisanté accueille des œuvres d’Antonio Segui, figure majeure de la peinture et de la sculpture contemporaines. Argentin exilé en France depuis les années 60 pour fuir la dictature, son œuvre se caractérise par ses personnages colorés déambulant comme des pantins ou des marionnettes. L’artiste montre l’agitation de la foule et les activités ou les errements des uns et des autres. « Seguí compte à son actif plus d’une centaine d’expositions personnelles ; il a remporté prix et récompenses sur les cinq continents et enseigné à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts. Son œuvre est entrée dans les collections des plus grands musées du monde », rappelle la galeriste. Antonio Segui a également créé des sculptures monumentales pour des espaces publics, en réponse à des commandes. La galerie Boisanté présente des peintures, des pastels, des gravures au carborundum, et quatre broches signées Segui.
> Cette exposition d’envergure fait l’objet d’un article à lire ICI.
• Exposition collective de printemps-été chez Samira Cambie : place aux jeunes !
Jusqu’au 31 juillet, la galeriste proposera en alternance, aux cimaises de sa galerie, des papiers d’Hervé Di Rosa et de Marc Duran, des peintures sur toile de Stéphane Pencréac’h, ainsi que des pastels de Thomas Verny. Mais son nouvel accrochage collectif se distingue surtout par sa volonté de mettre de jeunes artistes à l’honneur. Notamment les peintures sur toile libre du Stéphanois Charles Pouderoux ; les dessins de Marie Havel, lauréate de Drawing Room Montpellier en 2016 et 1erprix DDessin en 2017 à Paris ; un collage-peinture de Jean-Claude Donnadieu sur la thématique de la collection ; des dessins figuratifs de Julie Susset sur la tribu de l’Omo, qui se pare de végétaux et de peintures, et plusieurs de ses peintures abstraites privilégiant le geste et la couleur. Elle crée aussi une thématique mexicaine autour de paños (mouchoirs ornés au stylo Bic® par des détenus Chicanos, présentés sous verre) ; et d’ex-voto de David Mecato réalisés sur des tôles. Enfin, elle propose de grands tableaux surréalistes (huile sur toile) de l’Argentin Mauricio Vergara, qui a exposé récemment à Seattle, New York et Miami.
Galerie Samira-Cambie 16, rue Saint-Firmin Montpellier 04 99 65 46 74 http://www.galeriesamiracambie.com
Exposition visible du mardi au samedi, de 10h à 12h et de 14h à 19h.
• Jimmy Richer, « Le club de l’heure sans ombre », à la galerie ChantiersBoîteNoire (Montpellier)
Proposée jusqu’au 8 juillet puis du 7 septembre au 21 octobre 2017, l’exposition Le club de l’heure sans ombre “est à la fois une « exposition manifeste » et une imposture pour prôner un art léger”. Jeune diplômé de l’Ecole supérieure des beaux-arts de Montpellier Méditerranée Métropole, Prix Félix-Sabatier, et à ce titre déjà exposé au Musée Fabre alors qu’il est encore tout jeune, l’univers de Jimmy Richer est peuplé de références à l’histoire de l’art, à l’érudition, aux récits légendaires… « L’artiste singe ici ses pairs pour mieux définir la question de l’imaginaire, l’identité et la différence à travers l’histoire des images », indique le galeriste.
> Voir ICI l’article sur l’exposition de Jimmy Richer au musée Fabre en mai 2016.
Galerie ChantiersBoîteNoire 1, rue de la Carbonnerie Montpellier.
• Accrochage estival de groupe à la Galerie de l’Ancien Courrier (Montpellier)
La grande nouveauté à la Galerie de l’Ancien Courrier est l’arrivée d’un nouvel artiste : J.M. Collell. Le plasticien montpelliérain propose des portraits de célébrités réalisés avec du grillage noir, encadrés en métal brossé.
On a pu voir dernièrement aux cimaises de la galerie des portraits de Gandhi, Marilyn Monroe et James Brown, complétés dorénavant par des portraits de Jean-Michel Basquiat, Frida Kahlo (visuel ci-dessus) et Andy Warhol. Deux autres de Picasso et Dali viendront bientôt se joindre à eux. On pourra objecter que les sujets choisis par l’artiste ne sont pas originaux. Mais la technique l’est, incontestablement. On est bluffé par le jeu de volumes créé par la superposition de grillage taillé et peint en noir, et le contraste avec le blanc du mur, qui crée le fond. Le plasticien réalise aussi des portraits en grillage sur commande (de particuliers ou de personnalités).
Pour sa part, Elisa Cossonnet propose quelques dessins sur papier, mais aussi d’adorables chaussures en porcelaine que pourraient porter ses personnages, complétant ainsi à merveille son univers. L’Espagnole Carmen Selma livre trois portraits en pied de femmes revêtues d’habits traditionnels espagnols pour les processions des fêtes saintes, dans lesquels elle dénonce le poids des traditions.
La Catalane Dolors Rusinol-Masramon, quant à elle, présente aux cimaises ses nageuses-plongeuses et ses phares, nous transportant dès à présent dans les joies de la baignade et de la plaisance. Dans la même thématique, Magi Puig (qui fera une exposition personnelle à la Galerie de l’Ancien Courrier en septembre) peint des femmes en maillot de bain, donnant ainsi un avant-goût des vacances. Les terrasses aux tablées estivales de Jean Pierson parachèvent ce sujet. A voir aussi, des tableaux de Frédéric Blaimont, dont les personnages démesurés sont caractéristiques, et de Juliette Lemontey, aux visages en creux et à la belle sensibilité…
• Exposition photographique «Un refrain sur les murs» de Yann Dumoget et Sylvie Romieu à la Galerie Annie Gabrielli (Montpellier)
Annie Gabrielli propose, aux cimaises de sa galerie, un duo quelque peu surprenant entre deux artistes aux ambitions fort éloignées l’une de l’autre. Ainsi, tandis que Sylvie Romieu s’attache à l’intime, aux échos produits par l’œuvre de Marguerite Duras dans sa vie, Yann Dumoget aborde un thème beaucoup plus abrupt et universel, la crise économique qui touche de plein fouet l’Europe. Curieusement, et c’est ce qui lie les deux projets, tous deux ont pour point de départ la musique.
> Un article complet sur cette exposition est diffusé sur le site et dans l’Hérault Juridique & Economique papier du 22 juin.
• Comme un air d’Afrique, avec Françoise Viloing, à la Galerie Z’ (Montpellier)
Jusqu’au 29 juillet, Nathalie Febvre présente les terres cuites de Françoise Viloing. “Elle a choisi la terre cuite enfumée, réhaussée d’émaux subtilement posés, pour réaliser des sculptures d’inspiration ethnique qui nous invitent à la suivre dans ses souvenirs de voyages. Ses Touaregs sont frappants de réalisme, qu’ils indiquent le chemin, qu’ils palabrent ou dessinent dans le sable, ou encore qu’ils se dressent fièrement en affrontant le vent du désert. Ses potières africaines sont à l’œuvre avec leur bébé dans le dos. Ses panneaux s’ornent de motifs inspirés des boucliers ou des peintures de guerre, sans oublier les cubes tifinagh, les arbres et les colonnes indigo”, indique la galeriste. La Galerie Z d’Aigues-Mortes prendra le relais, et exposera des œuvres de Françoise Viloing du 4 août au 15 septembre.
Galerie Z’ 6 Rue des Soeurs Noires Montpellier Tél. : 04 67 29 42 04.
• « South is calling » : Momies et Neuröne à l’Artcan Gallery (Montpellier)
Jusqu’au 15 juillet, une fois n’est pas coutume, l’Artcan Gallery propose du street-art local en les personnes de Momies et Neuröne. Abstraction énergique de la peinture pour l’un et découpages, subjectivité du regard pour l’autre, cette exposition s’annonce variée.
Artcan Gallery 5, rue du Cannau 34 000 Montpellier Tel. : 06 81 69 90 58.
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• Street art : Montana Gallery présente l’exposition « Polaires » de Hazo à Montpellier
Jusqu’au 24 juin 2017, Hazo présente une exposition marquant « son grand retour après une année passée en Nouvelle Zélande ». Street-artiste régional prometteur, Hazo joue des formes et des couleurs, introduisant une notion de bizarrerie, d’onirisme et de monstruosité dans ses tableaux.Dans ses œuvres, « l’influence des codes issus du graffiti, de la bande dessinée, et de l’iconographie de la scène underground new yorkaise des années 80 flirte avec la spontanéité des artistes de l’école de Sète », selon la galerie.
Montana Gallery 11, rue d’Alger Montpellier 04 67 59 56 84 Exposition visible du mardi au samedi, de 10h30 à 13h30 et de 14h30 à 18h30. www.montana-gallery-montpellier.com
• Bom.K, Pener et Zest à la Galerie Nicolas-Xavier
Jusqu’au 15 juillet, la Galerie Nicolas-Xavier met l’accent sur l’art urbain international avec deux de ses artistes fidèles, Bom.K et Zest, et propose au public de découvrir les œuvres du Polonais Pener.« De la figuration à l’abstraction, c’est une exposition toute en contrastes qui vous est proposée, comme une célébration de la richesse de la production contemporaine », indique le galeriste.
Galerie Nicolas-Xavier 2 bis, rue Glaize 34000 Montpellier.
EXPOS AUX ALENTOURS DE MONTPELLIER
• « Cas d’espèces », exposition collective chez Aldébaran (Castries)
Jusqu’au 13 juillet, le lieu d’art contemporain Aldébaran convie le public à une exposition de groupe proposant des œuvres d’Emmanuelle Bentz, Ghyslain Bertholon et Anthony Duchêne.« Cette exposition est l’occasion de confronter les langages de 3 artistes travaillant chacun l’univers animalier avec des approches et des recherches artistiques différentes. Le fil conducteur en est « La Fable » en rapport avec l’actualité, la poésie et la métaphore. »
• « Plus belle la ville », Cécile Mella expose à la Chapelle du Quartier Haut, à Sète
Jusqu’au 16 juillet, à la Chapelle du Quartier Haut, la photographe Cécile Mella propose « d’explorer le lien entre le territoire de la ville de Sète et l’utilisation de son image dans la création d’œuvres de fiction cinématographiques ou télévisées ». L’exposition s’articule autour de quatre éléments : des photographies de plateaux sur des tournages récents (Candice Renoir, Robin…) ; des portraits au moyen format, des personnes et lieux habités par les mémoires des tournages ; des souvenirs des tournages passés, exposés sur des présentoirs ; et enfin des entretiens sonores avec des personnes qui ont participé et participent à des tournages.
Visite guidée menée par la photographe le 9 juillet à 17h30.
Chapelle du Quartier Haut Rue Borne 34200 Sète
• Exposition Mirabilia à la Maison des Consuls, aux Matelles
Jusqu’au 3 septembre 2017, la Maison des Consuls devient un cabinet de curiosités contemporain. « Les pièces d’artistes contemporains réunies par la commissaire d’exposition Marie-Caroline Allaire-Matte invitent le visiteur à plonger dans un univers d’étrangeté, d’illusion, de fantasme, de métamorphose, en un mot dans le merveilleux dans toutes ses dimensions. Il peut sembler difficile de s’émerveiller, aujourd’hui, au regard des multiples technologies et moyens de communication disponibles. Pourtant, l’art a encore le pouvoir magique de nous étonner et de nous transporter dansdes mondes oniriques. Telle est l’expérience que donne à vivre « Mirabilia », la nouvelle exposition temporaire proposée par la Maison des Consuls (musée d’Arts et d’Archéologie en Grand Pic Saint-Loup) aux Matelles, dans l’Hérault », indiquent les organisateurs.
Maison des Consuls, musée d’Arts et d’Archéologie en Grand Pic Saint-Loup Rue des Consuls 34270 Les Matelles Tél. 04 99 63 25 46 www.museedesmatelles.fr
• Exposition Merveilles à la Halle du Verre de Claret
Jusqu’au 30 novembre 2017, la Halle du Verre, à Claret, est transformée en cabinet des merveilles éphémère, à l’occasion de l’exposition temporaire Merveilles, qui croise arts du verre et usages du verre dans l’art, sans distinctions entre les pratiques. Cette exposition rassemble une cinquantaine d’installations et sculptures créées par quinze artistes contemporains français issus de diverses disciplines : art du verre, sculpture, design, arts plastiques.
Halle du Verre 50, avenue du Nouveau Monde 34270 Claret Tel. : 04 67 59 06 39 www.halleduverre.fr
Ouverture du 3 mai au 30 novembre 2017.
Mai, juin, septembre, octobre, novembre : du mercredi au dimanche et jours fériés, de 14h à 18h
Juillet-août : tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 19h
• Expo A different way to move – Minimalismes, New York, 1960-1980 au Carré d’Art de Nîmes
Jusqu’au 17 septembre 2017, le Carré d’Art de Nîmes célèbre le quarantième anniversaire du Centre Pompidou en exposant plusieurs de ses œuvres majeures en lien avec le minimalisme. Selon le directeur du Carré d’Art, « A different way to move » envisage une histoire collective, mettant sur un pied d’égalité ces gestes concis, directs et sans artifice qui ont conjointement bouleversé les arts visuels et les arts de la performance. Yvonne Rainer en résume la portée : «il était nécessaire de trouver une manière différente de bouger». « L’exposition propose ainsi d’approcher les formes du minimalisme dans une perspective élargie, attentive à la manière dont les arts du temps : la musique et la danse mais aussi le texte, le film et la vidéo qui forment dès le milieu des années 1960 le cœur des pratiques conceptuelles et dites « post-minimales », mettent la polarité entre langage et perception au premier plan de la recherche artistique. Des figures essentielles, telles celles de Bruce Nauman et de Vito Acconci, participent de cette conversation », selon la commissaire de l’exposition, Marcella Lista.
Carré d’Art–Musée d’art contemporain Place de la Maison Carrée 30000 Nîmes Tél : 04 66 76 35 70 Site web : www.carreartmusee.com
Ouvert du mardi au dimanche inclus de 10h à 18h.
• Les influences artistiques d’Hervé Di Rosa et les héritiers de l’art modeste au MIAM de Sète
Jusqu’au 17 septembre 2017, le Musée International des Arts Modestes (MIAM) de Sète passe en revue les influences et les héritiers du peintre Hervé Di Rosa. Outre une poignée d’œuvres du peintre voyageur, cofondateur de la figuration libre, la commissaire d’exposition Julie Crenn a choisi de faire figurer aux cimaises des œuvres d’artistes majeurs, comme Bernard Buffet, Dubuffet, David Hockney ou Orlan, et d’autres de jeunes artistes, qu’elle considère dans la lignée des arts modestes, et dont ils seraient les héritiers, selon elle.
Musée International des Arts Modestes 23, quai Maréchal de Lattre de Tassigny 34200 Sète Tél : 33 (0) 4 99 04 76 44
• Exposition BEN – Occitania Boulega Ti chez Dupré & Dupré Gallery
L’artiste Benjamin Vautier, dit Ben, est un militant convaincu de la cause « ethniste » et particulièrement de l’Occitanie. La galerie Dupré & Dupré présente, jusqu’au 15 juillet, une partie ses tableaux en occitan ainsi que des œuvres de 8 artistes originaires du territoire d’Occitanie ayant réalisé des œuvres autour de ce thème, dont le Montpelliérain Mohamed Lekleti (photo ci-dessous).
Dupré & Dupré Gallery rue des Anciens Combattants 34500 Béziers
• La légèreté et la joie de vivre de Raoul Dufy explosent au musée Angladon, en Avignon
Les expositions consacrées à Raoul Dufy (1877-1953) ne sont pas légion. On apprécie d’autant plus celle qui se tient au Musée Angladon, en Avignon, jusqu’au 27 août 2017. Hymne à la joie de vivre et à la légèreté, couvrant les années 1910 à 1953, elle témoigne de la variété des techniques du peintre, de l’aquarelle sur papier à la peinture sur toile, de l’illustration d’ouvrages à la collaboration avec le couturier Paul Poiret. Les thématiques favorites de Raoul Dufy sont déclinées dans les 52 œuvres présentées au public, prêtées par un collectionneur qui a souhaité conserver l’anonymat. Il aura fallu trois générations pour rassembler ces trésors…
Musée Angladon – Collection Jacques Doucet 5, rue Laboureur – 84000 Avignon – Tel. : 04 90 82 29 03. Site Internet : www.angladon.com > Exposition visible du mardi au dimanche de 13h à 18h, jusqu’au 27 août 2017.
> Plein tarif : 8 euros – Tarif réduit : 6,50 euros.
ATTENTION : seul le rez-de-chaussée du musée est entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite.