Que pensez vous de cette méthode . ?

C’est une méthode largement diffusée en Europe, mais les enseignes de supermarché la reconnaissent rarement publiquement: des employés de magasin à…xxx………, , ont arrosé d’ammoniac et de javel les produits périmés dans les poubelles jouxtant l’établissement.
L’objectif: éviter que les SDF et les vagabonds du coin ne «volent» les produits périmés dans les bennes.

 « Procédé strictement défendu en France>> >

«Nous regrettons ce qui s’est passé, c’est quelque chose que notre entreprise ne conseille ni ne permet», a expliqué un grand chef d’entreprise Un journal a révélé que, excédés de voir les sans-abris locaux fouiller dans les poubelles, les employés de grande surface ont déversé plusieurs bouteilles de nettoyant, des produits toxiques, dans les bennes la semaine dernière sur la nourriture qu’il venait de jeter (fruits, viandes, œufs…).

S’ ils ont eu la décence de prévenir les SDF que les produits étaient empoisonnés par un mot collé sur les bennes on ne sait pas encore si des gens ont mangé la nourriture doublement avariée.

«C’est dégradant et déprimant»

Certains produits auraient néanmoins disparu des poubelles, selon un journaliste., qui dirige un centre d’accueil pour SDF, il a symbolisé la réaction unanime des associations en qualifiant l’action des employés de «complètement folle» auprès d’un quotidien: «C’ est dégradant et déprimant… On parle de personnes qui n’ont rien à manger et qui cherchent à survivre en allant dans les containers.»

Dernièrement, un mouvement social dont le but est de limiter sa participation dans la société de consommation actuelle, notamment en récupérant des aliments encore consommables dans les poubelles des magasins de grande distribution a dénoncé la pratique de la <> appliqué dans de nombreuses grandes surfaces.
Étant moi-même un ex professionnel de la grande distribution je peux vous assurer que la pratique est bien évidemment strictement interdite en France où tous les produits périmés des grandes surfaces doivent s’inscrire dans une chaine de traitement particulière.
Mais «l’écart est énorme entre les textes législatifs et la réalité. Déjà, le traitement des produits périmés est souvent expédié, et dans certains lieux très urbains, on arrive parfois à cette extrémité du nettoyant, en plus de l’accès limité des sans abris au magasin»,
Je me souviens moi, en activité et responsable des produits frais, avoir adopté une méthode très respectable et qui a profité à tous ,vendre les produits à dates très courtes à moitié prix et même divisés par trois ,méthode qui divise par dix le nombre de périmé.

Marcel DICKS