Faits divers

SETE - Je reprends ma liberté par François COMMEINHES

Le Sénateur-maire François Commeinhes a décidé de se mettre en congés du parti Les…

Le Sénateur-maire François Commeinhes a décidé de se mettre en congés du parti Les Républicains et de reprendre sa liberté. Il s’explique.

 Novice en politique, j’ai été élu en 2001 sur une liste « apolitique » et citoyenne avec tous les partis contre moi.

J’ai ensuite adhéré à l’UMP, conseillé par mon entourage, plus expérimenté que moi en politique. C’était alors un parti neuf au lendemain du « choc » Chirac/Le Pen qui comptait plus d’un tiers d’adhérents qui, comme moi, n’avaient jamais adhéré à un parti. Je l’ai fait pour défendre ma ville, mon territoire.

Mon seul credo depuis toujours est celui-ci : « Je ne suis pas venu à ma ville par amour de la politique mais à la politique par amour de ma ville »

Parallèlement, j’ai continué la médecine, à gérer une clinique. Je n’ai pas une seconde quitté la « vie réelle », quels que soient mes mandats. J’ai toujours été considéré comme un élu atypique, à l’écart des appareils où je ne me suis jamais senti à l’aise.

La société civile dont on nous rebat les oreilles, j’en viens et je ne l’ai jamais quitté.

J’ai été depuis le début contre les primaires et n’ai parrainé personne.

J’ai toujours été loyal à mon camp et je n’ai pas quitté le navire dans la tempête. Un navire, on le quitte quand il est à quai, une fois qu’on a fait l’inventaire de tout.

 Aujourd’hui je me mets donc en congés du parti 

C’est un aboutissement logique.

Les élections récentes ont amené la nette recomposition qu’on évoque depuis longtemps.

Les partis tels qu’ils existent depuis longtemps ne sont plus des pourvoyeurs d’idées mais des clans très divisés d’ailleurs en leur propre sein. Les idées, elles sont ailleurs, dans les « Think tank » …

J’ai été longtemps encarté, mais dans les faits, j’ai toujours conservé ma liberté d’origine, ce qui m’a parfois valu des problèmes mais je sais que les Sétois m’en savent gré même si ma famille politique est toujours celle de la droite.

 J’ai su défendre l’intérêt général en m’entendant avec des élus du « camp d’en face », qui savent s’affranchir des frontières partisanes pour servir leur territoire, comme Georges Frêche ou Patrick Vignal aujourd’hui.

J’ai su dès 2001 et continuer jusqu’à aujourd’hui m’entourer d’élus compétents de tous horizons sans jamais leur demander « pour qui ils votaient », en privilégiant leur travail et leur action et non leur appartenance politique.

Si je quitte un parti ce n’est pas pour entrer dans un autre. En 2001, j’aurais peut-être adhéré à une démarche transpartisane car elle correspond à ma démarche.  

 Si je reprends aujourd’hui ma liberté ce n’est pas pour aller m’enfermer ailleurs.

Dimanche, personnellement, je voterai bien sûr pour Christophe Euzet. Comment pourrait-il en être autrement, avec en face un FN représentant un projet de division dangereux qui ruinerait la France, qui a toujours combattu nos idées et appelé à nous faire battre.

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