A Agde comme dans le pays, l’Ecole en danger
Le large mouvement de grève national du 27 Septembre 2011 dans l’Education Nationale, qui…
Le large mouvement de grève national du 27 Septembre 2011 dans l’Education Nationale, qui touche le secteur du public comme du privé, est le symbole de l’échec de la politique gouvernementale.
En Agde, malgré la contestation du corps enseignant et des parents d’élèves mobilisés depuis le mois d’Avril, les effets de cette politique se font cruellement ressentir. Cela se traduit, pour cette rentrée, par la suppression de 3 postes d’enseignants et donc par une forte augmentation des effectifs dans plusieurs écoles de notre ville. Elles comptent, pour la plupart d’entre elles, plus de 29 élèves de moyenne. Face à de tels chiffres et malgré le professionnalisme des équipes enseignantes, la qualité de l’enseignement et l’égalité des chances pour les enfants de notre commune sont remises en question.
De plus, plusieurs postes de RASED (Réseau d’aide aux enfants en difficultés) et de remplaçants ont été supprimés et des dispositifs innovants de décloisonnement sont sur le point d’être abandonnés par manque d’enseignant comme sur l’école d’Anatole France. Ces mesures restrictives remettent également en cause le suivi de la santé de nos élèves puisque plusieurs écoles n’ont plus de médecin scolaire.
Il est urgent de remettre l’Education Nationale au cœur des priorités. Cela signifie plus de moyens, plus d’enseignants et un renforcement de l’encadrement dans les établissements scolaires.
Dans notre ville, le représentant de cette politique n’est autre que notre Député Maire qui fait partie de la majorité gouvernementale.
C’est pourquoi, je tiens, ici, à l’interpeller solennellement sur les désastres de cette politique de destruction massive en lui rappelant que l’avenir et la réussite de nos enfants ne se négocie pas.
Fabrice MUR
Président d’Agde à Venir