AGATHÉ - Malfato : Le point
Fin octobre, nous avions fait le point sur l'évolution du dossier Malfato. Un…
Fin octobre, nous avions fait le point sur l'évolution du dossier Malfato. Un nouvel élément a été présenté le samedi 15 décembre lors de l'assemblée générale de l'association Malfato- Rochelongue.
La CAPSE, un des bureaux d'études en charge de l'environnement, a communiqué ses conclusions. Il apparaît que la zone de Malfato abrite quelques espèces protégées, dont 3 sont particulièrement suivies par l'Europe : une pipistrelle (minioptère de Schreibers), un oiseau (gobe-mouches noir) et un lézard (psammodrome d'Edwards).
Leur habitat est disséminé sur le site, mais on peut dire, d'après notre cartographie, que 36 parcelles sont concernées, partiellement ou en totalité. Ces zones d'habitat sont sanctuarisées, on ne peut donc pas y toucher, elles deviennent inconstructibles. Si on y ajoute les contraintes du PPRI, cela fait une quinzaine d'hectares, sur la cinquantaine du site, qui ne seront pas construits.
Nous avons également appris, par la bouche de notre maire, que les constructions existantes ne seraient pas touchées, prescription oblige.
Nous avons également appris qu'un certain nombre d'ouvrages obligatoires, comme les bassins de rétention d’eaux pluviales, seraient concentrés dans les zones bleues et jaunes du PPRI (on ne peut rien faire en zone rouge)
Conséquences de cette étude :
- Les schémas d'aménagement présentés deviennent caducs, ou pour le moins demandent de grosses modifications. Ces changements vont demander du temps. Nous devrions en savoir plus lors des réunions de concertation, pilotées par Via Terra, prévues pour le début de cette année.
- La longueur prévisible des études va obliger la municipalité de traiter séparément l'aménagement du Chemin de Notre Dame à St Martin. En effet, la réalisation d'une bretelle de sortie vers Rochelongue à partir de la voie rapide va amener un flot de véhicules qui se dirigeront vers Le Cap et emprunteront ce chemin. Nous savons tous qu'il n'est pas adapté à ce trafic et qu'il est urgent de l'aménager.
- Si on ne touche pas aux constructions existantes, certains sont tentés de passer outre la réglementation et de construire sans permis, comme c'est le cas au bout du Chemin du Grand Pin, qui plus est en zone rouge. La Police de l'Urbanisme a intérêt à être vigilante et d'intervenir « sans modération ».
En conclusion, et en attendant les réunions de concertation, nous invitons nos adhérents à venir consulter les cartes en notre possession. La permanence est ouverte tous les samedis matin, de 10h à 12h, au 38 rue Jean Roger.
VOEUX
Le Conseil d'Administration adresse ses meilleurs vœux à nos lecteurs, adhérents et sympathisants . L'année qui vient promet d'être agitée en raison des nouveaux dossiers qui vont être ouverts (aménagement de la Tama, Île des Loisirs, …), et de ceux qui restent ouverts ( Malfato, entrée du Cap, ..)