AGDE - FREQUENTATION TOURISTIQUE : SURPRENANT ! par Henri COUQUET
FREQUENTATION TOURISTIQUE : SURPRENANT ! J’étais tout de même un peu surpris que nous n’ayons pas…
FREQUENTATION TOURISTIQUE : SURPRENANT !
J’étais tout de même un peu surpris que nous n’ayons pas eu droit, dans l’après saison 2011, à une communication municipale affichant avec satisfaction les données d’une fréquentation touristique positive.
Tout au plus avons-nous eu droit à l’annonce de chiffres à la hausse pour les passages à la bulle d’accueil. Il faut dire que le climat automnal ayant généré pas mal de mouvement en septembre, nous étions restés sur une bonne impression. C’est surement pour ça que je ne suis pas allé chercher des indices plus précis, comme je l’avais fait l’année précédente. Ceux-ci, je le rappelle, indiquaient une baisse nette de fréquentation en 2010. Il faut dire, à ma décharge, que les infos en Agde ne viennent pas toutes seules, je vous prie de me croire. Toutefois, m’entretenant ici et là avec des professionnels du tourisme, lisant les déclarations peu enthousiastes de certains de leurs représentants, un doute demeurait.
C’est à la lecture du budget municipal prévisionnel 2012, prévoyant une baisse de la taxe de séjour qui sera perçue sur les touristes dans la saison à venir, que je me suis véritablement interrogé. Pourquoi afficher cette tendance à la baisse ? Tout simplement, vérification faite, parce que la perception de la taxe de séjour en 2011 a baissé de plus de 5%. C’est l’indice de fréquentation le plus pertinent. C’est un constat, une réalité.
La taxe perçue sur la présence des touristes a baissé de plus de 5%, et donc leur fréquentation d’autant, dans le circuit professionnel et dans les meublés. Cela correspond à une perte de plusieurs centaines de milliers de nuitées entre 2010 et 2011. La difficulté à percevoir cette taxe ne pourra pas être admise comme tentative d’explication, puisque qu’elle reste la même qu’avant.
Pour une saison que l’on attendait meilleure, étant donné l’influence climatique et les conséquences indirectes du « printemps arabe », c’est surprenant. Dès lors voilà un constat peu enthousiasmant, qui met un bémol à toutes les fanfaronnades municipales sur sa politique touristique.
Certes, depuis quelques années, l’office de tourisme a progressé en termes de gestion et aussi avec l’entrée dans le fonctionnement internet. Mais, comme dans beaucoup d’autres secteurs municipaux, la politique touristique a besoin de se mettre en adéquation avec les nouvelles données de notre cité et les attentes du public.
C’est une des conditions pour reprendre durablement la voie du développement économique et de l’emploi. Les schèmes habituels sont de moins en moins adaptés.