AGDE - "Gilles, si tu aimes encore notre ville d’Agde, renonce à ta candidature et va-t’en" par Jean louis Cousin
Gilles, si tu aimes encore notre ville d’Agde, renonce à ta candidature et va-t’enEt…
Gilles, si tu aimes encore notre ville d’Agde, renonce à ta candidature et va-t’en
Et de quatre ! Après trois mandats successifs, notre cher maire a donc décidé de rempiler et d’annoncer sa candidature à un quatrième mandat. Il le fait à travers un entretien dans un journal local qui est l’occasion pour nous tous, habitants d’Agde, de nous rendre compte à quel point il a perdu le contact avec la réalité.
En effet, c’est l’occasion pour Gilles D’Ettore de se livrer à un exercice d’auto-satisfaction, passant sous silence tous les problèmes les plus prégnants qui touchent si durement notre ville et nos concitoyens.
Ainsi il ne dit aucun mot sur la situation économique de notre ville. Il est vrai qu’il est peu glorieux après 18 ans de mandat pour un maire, d’être à la tête de la capitale métropolitaine du chômage avec plus de 17 % de chômeurs, soit plus du double de la moyenne nationale.
Devant un tel échec, en matière de développement économique, qui est une des compétences phares tant des municipalités, que des communautés d’agglomération, n’importe quel maire sensé aurait décidé d’admettre son échec et renoncer à se présenter à nouveau.
Pas notre cher maire qui évacue ce problème, en le passant sous silence. Pourtant au-delà de la réalité des chiffres, vertigineux, il y a sa traduction dans les faits, les difficultés, la pauvreté qui en découle, la souffrance pour un nombre toujours plus importants d’agathois, les gilets jaunes Agathois. Mais cela ne semble pas intéressé Monsieur d’Ettore, tout à ses rêves de grandeur pour le Cap d’Agde.
Autre problème, presqu’aussi important et également passé sous silence, la dette de notre ville. Il faut que les agathois réalisent qu’en étant championne du chômage, Agde est également vice-championne de France de la dette, juste après Levallois de Monsieur Balkany, preuve du bilan catastrophique de Monsieur d’Ettore.
Là aussi pas un mot et pourtant si rien n’est fait, le précipice nous attend. Si nous y tombons effectivement, cela se traduira par une explosion insensée de la fiscalité locale. Ce qui nous sauve encore c’est le patrimoine foncier de la ville vendue par Monsieur d’Ettore à ses amis promoteurs. Mais ce dernier tend à se rapetisser comme neige au soleil. Si nous n’arrêtons pas tout de suite les dépenses insensées, nous n’aurons plus que l’augmentation des impôts comme ressource pour rembourser la dette.
Il est d’ailleurs très drôle de voir Monsieur d’Ettore, dans l’entretien précité, tenter de se défendre du qualificatif de bétonneur qui le caractérise pourtant si bien comme en témoigne sa tentative de supprimer le petit bois de l’île des loisirs au profit de constructions en béton, projet auquel je me suis opposé.
Enfin dernier oubli de Monsieur d’Ettore, le bilan qu’il ne tire pas de la dernière saison touristique que nous avons connue. Or elle a été catastrophique pour nous, professionnels du tourisme, particulièrement au mois de juillet.
A des éléments de fonds, paupérisation de la classe moyenne sous les coups de boutoir de la République en marche, clientèle essentielle de notre station, est venue s’ajouter l’effet extraordinaire du reportage Enquête sous haute tension au Cap d’Agde qui a donné une image détestable de notre station. Grâce à Monsieur D’Ettore, notre saison touristique peut se résumer ainsi : l’Hérault en pire.
Cela témoigne de l’échec de la politique de la municipalité. Ainsi malgré les millions déversés sur le Cap d’Agde au détriment des habitants de notre cité, la saison n’a pas été sauvée, et la clientèle à fort pouvoir d’achat n’est jamais venue. Ne rêvons pas le Cap d’Agde ne sera jamais un nouveau Saint-Tropez même si nous y déversons toujours plus de millions.
L’ayant compris, mieux valait revenir à la gratuité des parkings plutôt qu’à bâtir des constructions grandiloquentes, couteuses et inutiles afin de diminuer le coût des séjours et redonner du pouvoir d’achat à la classe moyenne, qui reste notre clientèle naturelle, afin qu’elle puisse dépenser davantage chez nos commerçants.
Au regard d’un tel bilan, il était naturel que Gilles d’Ettore s’en aille pour laisser sa place à plus compétent que lui. Malheureusement il en a décidé autrement. Les municipales seront l’occasion de le faire partir afin de mettre en œuvre une politique nouvelle qui apporte à notre ville croissance et emplois.
Une autre politique est possible, écrivons là ensemble.