Agde - Le cœur de ville sans cœur…Une rubrique poétique de Marianne Frey
Nous sommes heureux d'accueillir sur ce site une nouvelle rubrique dédiée à la poésie…
Nous sommes heureux d’accueillir sur ce site une nouvelle rubrique dédiée à la poésie et à la littérature qui prendre le nom de ” Plumes Agathoises “.
Périodiquement, il vous sera proposé sans commentaire, un extrait de texte, une présentation d’ouvrage ou un poème édité ou écrit par un auteur agathois amtaeur ou professionnel.
Nous inaugurons cette rubrique avec deux poèmes de Marianne Frey dont l’un est lié à l’actualité locale sous le titre de : Le cœur de ville sans cœur…
Ainsi qu’avec ses illustrations : https://www.herault-tribune.com/?p=p17&Re_Id=213
N’hésitez pas à nous livrer vos émotions littéraires afin de les faire partager sur la toile aux lecteurs de notre Pays agathois.
Le cœur de ville sans cœur…
Se meurt de quoi ?
De l’indifférence
De qui ?
De la municipalité
De sa police
Et de tout ses à côtés
Qui vous promettent
Réinsertion, protection et zou les violons
Pas d’amour pour
La rue de l’amour
J’ai tout quitté pour elle
Bon job
Bon boulot
Yes ! réinsertion des artisans
En cœur de ville
Foutu toutes mes écomes
Et me voilà
Utopiste, artiste…J’aime les vieilles pierres
Je bosse dans les parties communes
Je gratte, je frotte, je plante
Fleurs, pierres, bois
Que c’est joli le 36
Disent les touristes
Et bang
Arrachage des plantes, vol de chat, vol d’objets (trouvailles chez les brocanteurs)
Cassage de vitres, vol EDF, travaux à la sauvage ( patrimoine , vous avez dit patrimoine…?)
Et cambriolage pour finir en hiiiriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir
Of course Madame vous savez les gitans…
Disent les braves gens
Bé non mon pote
Moi il m’aide mes potes les gitans
Les coupables
Des proprios pas gitans du tout
Qui sont là pour faire du fric et vite
Des copains à eux connus par la police
Cocaïne, chit et vol en tout genre
Même qu’ils sont recherchés paraît-il ?
Si j’en bavais pas autant je pourrais en rire
Mais l’indifférence règne à Agde
Seul Monsieur Edf va faire quelque chose
Et mince, et mon projet, et mes fleurs
Et ma peinture, et les enfants que je voulais accueillir
Et ma rue de l’amour et mon rêve…
Le cœur de ville, il à pas de cœur !
L’oiseau s’est envolé…
Laissez moi aller
Comme une fille de rien
Comme une fille de tout
Laissez moi glisser
Dans la nuit de l’eau
Ma dernière valse sur le sable
Danseuse impertinente
Bohémienne de tous les voyages
Mon dernier naufrage
Sera le plus beau
Si je dois partir
Quitter la rive
Envoyez la musique
Envoyez la tempête
Et ses lumières de ciel
J’ai chevauchée la vie
En Cavalière émérite
Entre la vague et moi
Mes jours ensablés
Mouettes enragées
Saluez sa majesté
La terre a trop tournée
Elle s’est envolée
Si je dois partir
Laissez moi aller
Je suis une Saltimbanque,
J’ai balancé mes rêves
Sans savoir les rattraper
Nuages endormis
Regardez ma vague
Regardez ma danse
Mon jour de fête
Est arrivé
Sur le sable mouillé
J’ai dessiné
L’oiseau qui a chanté
” Si je dois partir
Laissez moi aller “
…………………… l’oiseau s’est envolé
Agde à sa fenêtre
j’ai mis quelques fleurs juste un peu,
pour ne pas lui faire de l’ombre
un nid, pour son oiseau
J’ai accroché le printemps à mes fenêtres, je l’attends
Voir l’ illustration : https://www.herault-tribune.com/archive/img_annexe/index.php?Ax_Id=591