Faits divers

AGDE - SETE - Rapatriement de 23 des 31 marins restés à bord des ferries immobilisés dans le port de Sète

Rapatriement de 23 des 31 marins restés à bord des ferries immobilisés dans le…

Rapatriement de 23 des 31 marins restés à bord des ferries immobilisés dans le port de Sète  

 

Le 8 juin dernier, 149 marins marocains des trois ferries marocains bloqués sur le port de Sète, suite à une saisie conservatoire, ont été rapatriés. Une partie de l’équipage était toutefois restée sur les bateaux pour en assurer la maintenance.

 

Hier soir, 23 des 31 marins marocains qui demeuraient à bord depuis la 1ère opération de rapatriement, ont bénéficié à leur tour d’un rapatriement. Ils ne supportaient plus leurs conditions de vie à bord, et avaient réclamé par écrit l’autorisation de revenir au Maroc, il y a 15 jours, auprès du Consulat général du Maroc. Ils avaient ensuite obtenu le feu vert de leur armateur marocain, la semaine dernière.


Sous l’égide de la direction départementale des affaires maritimes à Sète, ces ressortissants marocains ont quitté leurs trois ferries (toujours sous saisie conservatoire), pour embarquer en direction de Tanger. A l’instar de la précédente opération, ils ont  bénéficié d’un bon de débarquement validé par le consulat général du Maroc à Montpellier, ainsi que d’un pécule de 300€ accordé à titre exceptionnel par l’Etat français.

 

Cette dernière opération s’est déroulée de nouveau avec le concours de la Croix-Rouge Française et du Consulat du Maroc à Montpellier. Elle a été facilitée par la compagnie maritime GNV, qui a accepté de les transporter gratuitement.

 

Il reste désormais 8 marins à bord, volontaires pour assurer le gardiennage des 3 ferries.

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.