Agenda / sorties — Agde

Agde : “Zize, c’est la cagole Marseillaise type. Elle incarne à elle seule un certain nombre de clichés autour de la ville”

Demain soir, à 18 h, le Palais des Congrès de Agde accueillera un personnage haut en couleur : Zize, une ancienne Miss tout droit venue de Marseille, et ancien sosie de Madonna…

Une Zize peut en cacher une autre, c’est l’histoire de quoi ?

Zize : Le spectacle qu’on joue au Cap d’Agde est un best-of des trois précédents. Le premier, que j’avais créé à Avignon en 2014, s’appelle le One Miss Show, où Zize raconte que dans les années 70, elle a été élue Miss Marseille et a concouru au show Miss France. Dans le deuxième, 100% marseillaise, c’est la suite. Elle parle de son rôle de sosie de Madonna dans les années 80, de son mariage et de la naissance de son fils. Enfin, le dernier spectacle, Mamma Mia, parle justement du mariage de son fils. Sur la personnalité de Zize, c’est une femme haute en couleur, truculente. 

Partagez-vous des similitudes avec le personnage ?

Zize : Tout à fait. Je suis moi-même originaire de Marseille. J’ai créé ce personnage à partir de rencontres et de souvenirs. J’en ai fait la personne que tout le monde aimerait avoir en ami, en voisine… Elle est drôle, elle critique tout le monde. Elle fait rire. Elle est joviale et sympathique. Dans un même temps, elle est acide et critique. Mais c’est tout ce qu’on aime. Parce qu’on est tous pareils, à la terrasse d’un café, on aime bien regarder les autres, les juger de la tête aux pieds. C’est la Marseillaise cagole type. Elle incarne à elle seule un certain nombre de clichés autour de la ville.

A notre époque, manier le cliché est-il un exercice plus difficile ?

Zize : Je considère qu’on peut rire de tout, et des humoristes comme Desproges ou Coluche ne se privaient de rien. Je ne vois pas pourquoi il n’y aurait que des arabes qui puissent faire des blagues sur les arabes, les juifs sur les juifs, les homos sur les homos… A partir du moment où on fait de l’humour, on assume tout ce qu’on dit. Tout ce qu’on fait, c’est pour faire rire. Il n’y a aucune intention de blesser ou de choquer..On déplace le problème, aujourd’hui. L’humour c’est fait pour faire du bien, pas pour faire mal.

Que représente la scène pour vous ?

Zize : Depuis le départ on m’a toujours dit “Votre spectacle devrait être remboursé par la sécurité sociale”. Je crois qu’on vit dans une époque assez anxiogène, qu’on a besoin de cette légèreté, pour nous faire oublier toutes ces mauvaises nouvelles qu’on voit en boucle. Mon spectacle dure 1 h 30. Pendant ce temps, mon but est de faire oublier les tracas du quotidien.

Et plus personnellement, quels objectifs avez-vous ? Une scène que vous visez en particulier ?

Zize : Mamma Mia, donc le troisième opus des aventures de Zize, j’en ai fait 1650 représentations. Pour la dernière, une date à l’Olympia est prévue en 2025. Ce sera l’apothéose. C’est avoir son nom écrit en toutes lettres sur cette devanture mythique. Mais ce ne sera pas la fin de Zize ! Elle a un encore sous la pédale, sans mauvais jeu de mot…

Quelle place laissez-vous à l’interaction avec le public ?

Zize : Il y aura un peu d’interaction, mais ce n’est pas écrit d’avance, ça se fera naturellement.En tout cas, j’ai envie d’être proche des gens. On me dit souvent “pourquoi tu continues à faire des salles de 50 places alors que tu pourrais facilement faire des salles de 2000 places”.Parce que j’aime être près des gens et quand on se retrouve dans des Zénith, il n’y a plus de proximité.

Quels sont vos projets pour la suite ?

Zize : J’ai la chance de faire partie des grosses têtes de Laurent Ruquier, d’être sociétaire à RTL. Pour moi, c’est une visibilité énorme. Aujourd’hui, les gens me connaissent grâce à la radio. Pour eux, je suis en train d’écrire la suite des aventures de Zize. Ca s’appellera IreZizetible.

Une phrase pour donner aux gens l’envie de venir voir votre spectacle dimanche ?

Zize : Écoutez, je vais jouer au Cap d’Agde. Je pensais que j’allais devoir me mettre toute nue et que j’allais enfin pouvoir montrer mon anatomie. Mais on m’a dit que non, qu’il fallait que je reste habillée, parce que même les naturistes du Cap d’Agde vont voir les spectacles habillés. J’étais vachement déçu quoi.

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.