BEZIERS - ce n'est plus seulement une comédie par Igor KUREK pour le RPF
J’ai attendu, attendu vainement une réaction de l’Opposition suite au Conseil Municipal qui s’est…
J’ai attendu, attendu vainement une réaction de l’Opposition suite au Conseil Municipal qui s’est tenu le 13 Septembre 2016… et puis rien !
Le despotisme de Robert Menard commence à coûter cher à la Ville de Béziers. Le narcissisme de Ménard était connu mais depuis 2014, c'est surtout celui de Robert qui perce et conduit la ville au bord du chaos politique comme social.
Il y avait avant un Ménard célèbre et désormais Robert veut devenir Robert « le Puissant »… puisque son nom vient du patronyme allemand ''Meinhard'' venant lui même du haut allemand ''Meginhardt'' qui signifie justement… ''le puissant''.
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, le Conseil Municipal a été contraint de valider le financement pour la défense de la gestion calamiteuse de son Maire suite à la vingtaine de procédures judiciaires déposées par des employés de mairie devant le Tribunal Administratif de Montpellier.
Ces procédures sont justifiées par des mutations illégales, du harcèlement moral, des licenciements abusifs ,abus de pouvoir, au risque de donner une indigestion au Président de ce tribunal.
A cela vient s'ajouter la procédure récente initiée par la « Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme » (DILCRA) pour incitation à la haine, concernant les affichages de la Ville au sujet de l'arrivée des migrants (récidive en fait après la couverture du Journal de Béziers).
Tout cela est le résultat d’un véritable amateurisme du Maire en matière de management et d’une chasse aux sorcières qui se perpétue et qui va coûter très cher au contribuable biterrois.
Pendant ce temps, notre cher Député de la 6° Circonscription de l'Hérault, Elie Aboud et sieur Duplaa brillaient par leur silence complice.
Le premier souhaitant rester député par tous les moyens ménage son compère Robert ; quant au deuxième, tout le monde connait l’amitié de longue date avec le premier magistrat de la ville.
Bref, les arrangements et les magouilles de pré-campagne législative… comme municipale ont débuté et tout cela au mépris des sympathisants et adhérents respectifs de leurs formations (LR, PS et « Oz' ta Droite » puisque depuis le clash des Rendez-Vous de Béziers Ménard ne peut plus se revendiquer du FN) sans compter la population de Béziers.
Ils s’amusent, ils complotent alors que la population souffre et que la ville sombre dans tous les domaines.
A la lecture de l'Ordre du jour, je fus surpris de ne pas apercevoir le nom de l’ancien directeur de cabinet « Yves Beck ».
Toutefois, selon les propos du Maire de Béziers, ce dernier se serait séparé de son directeur de cabinet suite à des différences de point de vue.
Sauf que la réalité est toute autre.
Contrairement aux affirmations insistantes de Robert Ménard, le départ volontaire d’Yves Beck était prévu par l’intéressé depuis plusieurs mois.
Pour faire simple : c’est Yves Beck qui a largué Ménard et non l’inverse. Une fois encore, le Maire de Béziers nous a fait un coup de COM comme il sait le faire (ou pense savoir le faire plus exactement) afin de faire croire aux biterrois à sa pseudo-autorité.
« Les biterrois m'ont élu ? C'est que je peux tout leur faire passer, tout leur faire croire. Ceux qui me critiquent ? Mais ils sont tous sur Paris voyons. »
Il n’empêche : le départ d’Yves Beck est une véritable tragédie pour le Maire de Béziers.
Chaque personne un peu informée n’ignore pas que l’ancien directeur de cabinet était le véritable patron de la Mairie . Une sorte de colonne vertébrale pour le système Ménard, Ménard qui découvre sans son ''masque de fer'', ou ''petites mains de l'ombre'', que gérer une mairie n'est pas aussi simple que de passer sur France 5 ou BFMTV.
(Et encore, à la vue de sa dernière prestation sur France 2 face à… Alain Juppé (!?!) on se demande ce qui serait toujours à sa portée à part remplacer Jean-Marie Le Pen au titre de « Diable de la République ».)
Force est de constater, malgré nos divergences politiques, que Monsieur Beck, homme brillant, a fait preuve de professionnalisme et ses compétences ne sont pas à remettre en cause, surtout quand il s'agit de s'occuper de causes désespérées.
Depuis son départ, le bateau Ménard commence sérieusement à prendre l'eau.
Les compétences se raréfient de jour en jour autour du Maire de Béziers. ( Le narcissisme a un prix et il se paie tôt ou tard).
Heureusement, il y a Garcia ( le « Sergent Garcia », l'élu à la sécurité).
L’incontournable Monsieur Garcia reconnu pour sa parfaite intégrité et son humilité légendaire. La Gendarmerie s’en souvient encore !
Si la situation n’était pas si grave, nous pourrions en rire. Mais pauvre Béziers, notre ville ne méritait pas ça ni d'avoir des oppositions fédéralistes et socialistes aussi amorphes.
Ce qui n'est pas le cas pour les Gaullistes du RPF Off qui ne laissent rien passer.