BEZIERS - Migrants : Motion présentée par le Groupe Défendre l'Hérault par Franck MANOGIL
Déclaration de Franck Manogil, Conseiller Départemental du canton de Béziers 3Monsieur le Président,Au cours…
Déclaration de Franck Manogil, Conseiller Départemental du canton de Béziers 3
Monsieur le Président,
Au cours des deux dernières séances publiques, vous avez tenu à mon encontre des propos diffamatoires et insultants.
Lors de la séance du mois de juin, j'ai fait entendre mon désaccord quant à l'utilisation de l'argent du contribuable héraultais, pour notamment, la construction de poulaillers au Cameroun. Suite à mon intervention vous m'avez demandé si j'étais, je vous cite, « pour l'épuration ethnique ?». Où est le rapport Monsieur le Président ?
Lors de la dernière séance, lorsque j'ai rappelé que la place des immigrés clandestins, n'était pas auprès de l'association subventionnée La CIMADE, mais bien dans des avions pour retourner chez eux, comme l'exige la loi, vous m'avez demandé si je voulais, je vous cite, « qu'on rouvre les chambres à gaz ?» Mais où est le rapport Monsieur le Président ? Où est le rapport entre un génocide et la simple application des lois républicaines ?
Il n'y en a évidemment aucun !
Est-ce là votre seule arme, l'amalgame odieux et mensonger, pour combattre vos opposants politiques ? Est-ce là votre ultime argument ? Ou bien, tout simplement, s'agit-il de votre part d'un aveu ? Celui d'un courant de pensée, le vôtre, courant qui n'irrigue plus, pensée qui ne comprend plus notre époque et notre peuple ?
Quoiqu'il en soit, M. le président, il est des évocations auxquelles la décence devrait vous interdire de recourir. Aussi, puisque vous semblez avoir perdu tout contact avec le réel de 2016 comme avec le passé de 1944, j'ai décidé de vous faire un cadeau, de vous remettre un livre que j'espère vous avez déjà lu, mais si c'est le cas que vous avez manifestement oublié.
Lisez-le de nouveau ou découvrez-le ! Puisse-t-il vous épargner à l'avenir le grotesque et l'odieux. Notre assemblée mérite un autre président, un vrai président !
Motion présentée par le Groupe Défendre l'Hérault.
Motion d'opposition à la répartition des migrants sur le département de l'Hérault.
Le Conseil départemental de l'Hérault, CONSIDERANT
– La volonté du Ministre de l’Intérieur, Monsieur Bernard Cazeneuve, d'imposer dans toutes les régions l'arrivée des migrants concentrés sur le secteur de Calais et de Paris, le Conseil départemental de l'Hérault indique que sa situation financière ne permet pas un instant d'envisager l'arrivée supplémentaire de clandestins à la charge du contribuable.
CONSTATE
– Que le Département de l'Hérault, déjà fortement impacté par les conséquences de l'immigration clandestine, ne peut plus absorber, gérer, et maîtriser les problèmes sociaux, humains, financiers et de sécurité qu'engendrent de nouvelles arrivées de ces populations sur son territoire.
EN CONSEQUENCE
– Le Conseil départemental de l'Hérault refuse catégoriquement de recevoir les migrants qui inévitablement seront, une fois de plus, à la charge des collectivités locales, notamment communes et Conseil départemental.
Vous retrouverez ci-dessous le mail que je viens d'adresser au Président du département Kleber Mesquida. Il s'agit de l'intégralité de la déclaration que je devais prononcer hier. Me refusant la parole, j'ai décidé de la rendre publique.
En vous remerciant
Franck Manogil
“Monsieur le Président,
Au cours des deux dernières séances publiques, vous avez tenu à mon encontre des propos diffamatoires et insultants.
Lors de la séance du mois de juin, j'ai fait entendre mon désaccord quant à l'utilisation de l'argent du contribuable héraultais, pour notamment, la construction de poulaillers au Cameroun. Suite à mon intervention vous m'avez demandé si j'étais, je vous cite, « pour l'épuration ethnique ?». Où est le rapport Monsieur le Président ?
Lors de la dernière séance, lorsque j'ai rappelé que la place des immigrés clandestins, n'était pas auprès de l'association subventionnée La CIMADE, mais bien dans des avions pour retourner chez eux, comme l'exige la loi, vous m'avez demandé si je voulais, je vous cite, « qu'on rouvre les chambres à gaz ?» Mais où est le rapport Monsieur le Président ? Où est le rapport entre un génocide et la simple application des lois républicaines ?
Il n'y en a évidemment aucun !
Est-ce là votre seule arme, l'amalgame odieux et mensonger, pour combattre vos opposants politiques ? Est-ce là votre ultime argument ? Ou bien, tout simplement, s'agit-il de votre part d'un aveu ? Celui d'un courant de pensée, le vôtre, courant qui n'irrigue plus, pensée qui ne comprend plus notre époque et notre peuple ?
Quoiqu'il en soit, M. le président, il est des évocations auxquelles la décence devrait vous interdire de recourir. Aussi, puisque vous semblez avoir perdu tout contact avec le réel de 2016 comme avec le passé de 1944, j'ai décidé de vous faire un cadeau, de vous remettre un livre que j'espère vous avez déjà lu, mais si c'est le cas que vous avez manifestement oublié.
Lisez-le de nouveau ou découvrez-le ! Puisse-t-il vous épargner à l'avenir le grotesque et l'odieux.
Notre assemblée mérite un autre président, un vrai président !”