BEZIERS - Un adolescent écroué dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de l'école de la Devèze
L'enquête sur l'incendie qui a ravagé l'école primaire Les Tamaris située quartier de La…
L'enquête sur l'incendie qui a ravagé l'école primaire Les Tamaris située quartier de La Devèze à Béziers n'aura pas traîné.
Dés le lendemain des faits, un mineur de 15 ans, soupçonné d'être l'un des auteurs des faits a été interpellé et placé en garde à vue.
Devant les enquêteurs, le mineur a seulement reconnu avoir été présent sur les lieux de ces incendies, mais il a affirmé ne pas y avoir directement participé.
Mais de nombreux indices éléments recueillis par les enquêteurs du SRPJ de Montpellier et du commissariat de Béziers permettent cependant de soupçonner son implication dans l'incendie de l'école primaire, du collège Krafft, ainsi que d'un véhicule stationné à proximité.
Le parquet de Béziers a décidé de requérir l’ouverture d’une information judiciaire des chefs de violences aggravées sur détenteurs de la force publique (jets de pierre sur les policiers les 31/10 et 01/11), dégradations volontaires par incendie en bande organisée, association de malfaiteurs en vue de commettre des dégradations volontaires par incendie.
Ce mineur était déjà connu de la justice pour son implication dans des incendies commis en 2017 à l’occasion déjà de la soirée d’Halloween alors qu’il avait 13 ans.
Il a été présenté à un juge ce dimanche 3 novembre, en vue d'une mise en examen pour des jets de pierre contre des policiers. Le parquet requiert l'ouverture d'une information judiciaire pour “dégradation volontaire par incendie du bien d'autrui en bande organisée“. Compte tenu de la gravité des faits et malgré son jeune âge, il a été placé en détention provisoire.
À ce stade de l'enquête, il n'y a pas eu d'autre interpellation.
Les autres informations éparses qui semblent avoir été portées ces dernières heures à la connaissance de certains organes de presse – à l’évidence par des voies illégales – en particulier sur la prétendue identification d’autres suspects ou sur leur nombre, ne sont pas en l’état confirmées par le parquet.