CLUPP, les véritables enjeux...
Le plaisancier qui découvre le CLUPP n'a pas connaissance de l'importance de ce comité…
Le plaisancier qui découvre le CLUPP n’a pas connaissance de l’importance de ce comité qui bien que n’ayant aucun pouvoir décisionnel contraint les élus à rendre des comptes.
On peut se demander pourquoi des plaisanciers expérimentés en matière de rapports avec la Sodeal, habitués aux méthodes qui ont pour but de décourager systématiquement le plaisancier, réclament l’application de la Loi.
Le législateur a voulu que l’autorité municipale, qui a reçu délégation de l’Etat pour gérer un port public, rende des comptes à ses utilisateurs qui sont ses “clients”. Voir Code des ports
De nombreux ports ne satisfont pas à cette obligation et la mairie d’Agde fait partie de ceux qui ne respectent pas cette obligation.
C’est ainsi que la ville d’Agde a été épinglée en 2011 pour non-respect de ses obligations par la Chambre Régionale des Comptes, ceci est clairement notifié dans les rapports publiés.
Mais quel intérêt ont ces mairies à ne pas présenter un budget annexe du port ?
Les plaisanciers auront compris que l’action du CDPCA dérange énormément les autorités municipales agathoises qui font un forcing sans précédent pour tenter d’échapper à cette obligation.
La non-transparence des dépenses permet d’engager de l’argent sans rapport avec le port.
C’est ainsi que le budget du port est affecté par de grosses dépenses telles que la rénovation de la toiture du Centre nautique, activité indépendante du port, il finance la mise en place d’un wifi public qui aura coûté en travaux d’infrastructure 51 000 €uros sur les comptes du port, il finance des feux d’artifice et tout ceci ne sont que des exemples vérifiables en consultant les documents fournis par la Sodeal le 7 janvier 2013.
Imaginons tout simplement que si les recettes du port finançaient, les frais de fonctionnement et de maintenance du port, de nombreux problèmes évoqués par les plaisanciers chaque année seraient réglés.
Pour résumer, il est simple de comprendre que quand l’argent a été dépensé pour faire autre chose, il n’y en a plus pour satisfaire ceux qui paient, c’est à dire les plaisanciers.
Discuter dans un tel contexte ne sert à rien, il faut commencer par faire respecter la loi.
La grogne des plaisanciers est actuellement en marche dans de nombreux ports et nous avons appris que notre protestation était suivie de très près par de nombreuses associations de Défense de Plaisanciers.
Internet permet de relayer de manière très efficace les réseaux d’informations aux plaisanciers.
Nous sommes actuellement en discussion pour rejoindre les structures nationales de Défense des Plaisanciers.
Cette orientation sera proposée pour adoption en Assemblée générale extraordinaire à une date favorisant la présence d’un maximum d’adhérents. Les plaisanciers auront en effet remarqué que faire une réunion le 7 janvier est une provocation de plus car peu d’entre nous étaient disponibles à cette date.
Nous vous informons que nous venons de déposer un appel au respect de la Loi auprès des autorités préfectorales qui ont pour mission de veiller au bon fonctionnement des collectivités locales.
Les plaisanciers peuvent espérer que notre action sera entendue et que des mesures concrètes seront prises pour remédier à tous ces désordres.
CDPCA
Conseil des Plaisanciers du Cap d’Agde
http://cdpca.fr