"Des députés communistes à l’offensive pour le pouvoir d’achat et la justice fiscale" par les Elu-es communistes de la Région Occitanie
Des députés communistes à l’offensive pour le pouvoir d’achat et la justice fiscaleLes députés…
Des députés communistes à l’offensive pour le pouvoir d’achat et la justice fiscale
Les députés communistes ont déposé deux propositions de lois visant à augmenter le SMIC et les salaires et visant la justice fiscale par le rétablissement de l’ISF et le renforcement de la progressivité de l’impôt sur le revenu. Elles seront discutées à l’Assemblée nationale ce jeudi 7 mars.
D’ores et déjà, la majorité LREM-Modem a rejeté ces deux textes en commissions, témoignant une fois de plus de son mépris pour le pouvoir d’achat des travailleurs et la mise à contribution des plus fortunés.
Alors que la mobilisation sociale atteint des sommets dans le pays depuis plusieurs mois, les élus macronistes ont beau jeu de prétendre écouter les Français dans le cadre aseptisé du « Grand Débat », pour ensuite jeter à la poubelle leurs revendications légitimes à mener une vie digne. La colère populaire ne s’éteindra pas avec de grands discours et one-man shows télévisés présidentiels, elle exige une réponse à la hauteur !
Le Président Macron a fait de l’injustice sociale le marqueur de son quinquennat. Il poursuit des logiques qui sont à l’œuvre depuis trente ans, faisant du travail le grand perdant du partage des richesses et des plus aisés les grands gagnants de la concentration du patrimoine.
Les élu-es communistes prennent leurs responsabilités en défendant une hausse du SMIC jusqu’à 1800 euros bruts mensuels en 2022, qui se traduira par une augmentation générale du niveau des salaires et par la relance de l’activité économique grâce à la consommation des ménages. Faisons en sorte qu’enfin le travail paye !
Les élu-es communistes répondent aux aspirations populaires de justice sociale en proposant le rétablissement de l’ISF, entendu comme un impératif de cohésion sociale et de bon équilibre des comptes publics et comme préalable à une réforme globale de la fiscalité du patrimoine et du capital. Demandons des comptes aux premiers de cordée !
C’est la preuve que d’autres choix politiques sont possibles. Il est temps de mettre un terme aux cadeaux incessants dont bénéficient les véritables privilégiés de notre pays que sont le patronat et les plus riches. Partout, avec force, faisons-nous entendre pour remettre la politique au service des gens, pas de l’argent.
Retrouvez les propositions de lois :
http://www.assemblee-nationale.fr/15/propositions/pion1610.asp
http://www.assemblee-nationale.fr/15/propositions/pion1609.asp