FEDERALE B 1/4 DE FINALE CHAMPIONNAT DE FRANCE AGDE PREND UNE LECON A ARGELLIERS, VILLEFRANCHE-DE-LAURAGAIS 36 AGDE 9

FEDERALE B 1/4 DE FINALE CHAMPIONNAT DE FRANCE

AGDE PREND UNE LECON A ARGELLIERS, VILLEFRANCHE-DE-LAURAGAIS 36 AGDE 9

Les agathois ont subi la loi du plus fort et réalisé à la surprise générale un non match alors que leur parcours durant la saison avait été exemplaire.

Ils subirent l’ascendant de Garonnais métamorphosés et renforcés par rapport aux matches de poule. La seule domination, en fin de première mi-temps, resta stérile prouvant ainsi un manque flagrant d’efficacité alors que l’excellent ouvreur de Villefranche  jouait sa partition comme dans un fauteuil. Son palmarès au pied en est la preuve :

 3 transformations, 3 pénalités et 2 drops soit 21 points.

Il convient d’ajouter son emprise totale sur le match en occupant le terrain et en variant le jeu étant même à l’origine de deux essais.

Au lieu de contrer la belle mécanique Lauragaise, quelques joueurs Héraultais ont choisi de tomber dans leur vieux travers en étant fortement indisciplinés : 3 cartons jaunes, 2 cartons rouges.

Dommage pour ceux qui voulaient donner une bonne image et tomber les armes à la main. A l’instar de Damien Dilard, toujours dangereux sur son aile et de Mouss Amakrane qui a tenté de remonter quelques ballons bien secondé par Romain Escande et de Cédric Ramon, auteur d’une belle percée.

Devant, le vieux guerrier, le visage marqué par le combat,  Julien Isidro a tout donné avec son compère Guillaume Maitrot mais les Garonnais étaient bien les plus forts et physiquement et mentalement, dans tous les domaines.

A noter, le courage de Yannis Dominguez qui a joué avec un nez cassé et la présence de l’équipe 1 qui jouera son 1/16^ème de finale, aujourd’hui.

Pour relativiser ce coup d’arrêt, on se souviendra quand même que l’objectif est atteint puisque cette équipe a réalisé une excellente saison en finissant en tête, qu’elle est arrivée en ¼ de finale et qu’elle a intégré de nombreux juniors issus de la formation.

Henri GEOFFROY