Faits divers — Monde

Grande-Bretagne : la reine Elisabeth vient de s'éteindre, le pays sous le choc

Le pays et le monde entier retenaient leur souffle depuis l'annonce, jeudi 8 septembre, de l'état de santé "préoccupant" de la reine Elisabeth II par Buckingham Palace. La souveraine s'en est allée, entourée des siens, dans sa demeure écossaise de Balmoral…

Photo © Sergeant Adrian Harlen / Crown.

Une reine très aimée de son peuple

Âgée de 96 ans, la reine Elisabeth II a poussé son dernier soupir cet après-midi, entourée de ses enfants Charles – son fils aîné, appelé à lui succéder sur le trône –, Anne, Andrew et Edward. Ses petits-fils, les princes William et Harry, se sont rendus sur place. Elle laisse un pays en deuil, lui qui avait célébré son jubilé de platine, venant couronner 70 ans de règne, en juin dernier.

La reine Elisabeth II était particulièrement aimée de son peuple, en partie sans doute parce qu’elle n’avait pas de réelle influence politique. Certains épisodes avaient pourtant terni son image, notamment la pression qu’elle avait exercée sur la regrettée princesse Diana, épouse de Charles, pour qu’elle taise les secrets familiaux, ou le fait qu’elle n’ait pas fait mettre le drapeau britannique en berne lors du décès de cette même princesse avant que la réaction de l’opinion publique ne l’y oblige. De la reine on retiendra ses tenues ultra-colorées, ses éternels chapeaux, son sourire permanent et son discret signe de main… et son sens aigu du dévouement à son pays.

L’incarnation de la Grande-Bretagne et de la stabilité

Sa vie exceptionnelle a inspiré de nombreux scénaristes de séries télévisées. Il faut dire qu’Elisabeth II a eu un destin exceptionnel. Succédant à son père, le roi George VI, décédé prématurément d’une longue maladie, Elisabeth était devenue reine en 1952, à peine cinq ans après avoir épousé le prince Philippe de Grèce et de Danemark, duc d’Edimbourg. Son époux dut s’accommoder de cette nouvelle fonction qui bouleversa leur quotidien et le priva de la liberté qu’il adulait.

Durant son règne, la monarque a représenté le Royaume-Uni de par le monde, effectuant de nombreux voyages officiels auprès des dirigeants d’un nombre considérable de pays. Elle régnait sur les 16 pays composant le Commonwealth.

Bien que n’ayant pas de fonction décisionnaire, la reine Elisabeth II était l’un des symboles de la stabilité de la Grande-Bretagne. Dernièrement, face à un Boris Johnson désavoué pour ses frasques, elle incarnait la rigueur des traditions, une certaine idée de la classe, une sagesse bienvenue.

Disparition d’un “monument” de l’histoire mondiale

Beaucoup de monarchies se sont effondrées sous son règne, mais la sienne. La reine Elisabeth avait été témoin de nombreux moments forts de son pays, de la crise du canal de Suez au Brexit, en passant par les attentats en Irlande, la guerre des Malouines et celle d’Afghanistan. Un pan entier de l’histoire européenne et mondiale vient de disparaître.

Succession immédiate, “longue vie au roi”

La reine est morte. Longue vie au roi… De fait, le prince Charles est devenu ce jeudi 8 septembre le roi d’Angleterre, et son épouse Camilla la reine consort, conformément à la demande de feu la reine Elisabeth II.

Des hommages du monde entier

A l’annonce du décès de la monarque, le président Emmanuel Macron a rendu hommage à “l’amie de la France” qu’était la reine Elisabeth. De nombreux autres hommages de dirigeants de grandes nations se sont succédé…

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