HERAULT - Augmentation de la violence envers les policiers municipaux, la Fédération Autonome en colère

Jean-Michel WEISS, Secrétaire Général de la Fédération Autonome de la Police Municipale Hérault-Gard, est en colère. Il déplore et dénonce l’augmentation des violences envers les policiers municipaux dans la région.

Dimanche 9 juillet à Clermont l’Hérault (34), un individu connu des services est interpellésuite à un vol de véhicule. Lors de son interpellation, les agents sont pris à partie parl’entourage du jeune homme. Il a comparu devant le Tribunal Correctionnel pour des faits devol, outrages et menaces envers les policiers municipaux et les gendarmes. Il est placé endétention jusqu’au 4 août.

A Gignac (34), dans la même semaine, des individus ont saccagé les deux véhicules de la police municipale (bris de vitres, dégradations de la carrosserie et de l’intérieur du véhicule).

Une plainte a été déposée par la mairie et une enquête est en cours pour identifier les auteurs.

Il y a peu à Montpellier (34), un policier municipal a eu un morceau de doigt arraché lors d’une interpellation d’un SDF.

A Argelès-sur Mer (66), le 16 juillet, lors d’une altercation survenue à la sortie d'une discothèque, un homme a foncé sur un groupe rival au volant de sa voiture. L'un des membres du groupe visé, un jeune homme, a été projeté à plusieurs mètres et est hospitalisé dans un état grave. Après l'avoir percuté, le chauffard a foncé sur un policier municipal qui tentait de l'arrêter, le blessant à la jambe. Les collègues du fonctionnaire ont fait feu et l'agresseur a percuté un rond-point. L'homme a ensuite pris la fuite.

Ces faits sont graves et démontrent le comportement irresponsable de certains individus qui ne respectent pas les fonctionnaires de police municipale.

Les policiers, qu’ils soient nationaux ou municipaux, et les gendarmes sont les premiers garants de la sécurité. Ils contribuent à préserver la liberté, la tranquillité et la sécurité publique.

La FA-FPT attend maintenant de la justice qu’elle applique avec sévérité les peines prévues par les dispositions pénales en vigueur concernant les actes de menaces, de violences, de rebellions à l’encontre des policiers municipaux, mais aussi des gardes champêtres et des agents de surveillance de la voie publique.