HÉRAULT - Communiqué de la FA-FPT demandant le maintien des CRS sur les plages du littoral
La FA-FPT Police municipale demande le maintien des CRS sur les plages du littoralLes…
La FA-FPT Police municipale demande le maintien des CRS sur les plages du littoral
Les policiers nationaux issus des CRS étaient près de 800 affectés à la surveillance des plages en 2002 (et pendant presque trois mois) ; ils étaient moins de 300 cette saison, mobilisés dans 66 communes du littoral français (contre 126 en 2002), et mobilisés seulement moins de deux mois.
Le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, a évoqué à plusieurs reprises durant l’été : « Si des nageurs-sauveteurs des compagnies républicaines de sécurité (CRS) participent, historiquement, à ce dispositif, il ne s’agit pas d’une mission propre des CRS, puisque la police des baignades ne relève ni des missions régaliennes de l’État ni de ses obligations légales. De nouvelles évolutions ne doivent pas être exclues par principe pour permettre aux forces de l’ordre de se concentrer sur leurs missions régaliennes, notamment en période estivale. »
La FA-FPT réunie ce jour en Bureau fédéral tient à apporter son plein et entier soutien aux CRS impliqués dans la surveillance des plages.
Jean-Michel WEISS, secrétaire national (par ailleurs en fonction à La Grande Motte – station balnéaire de l’Hérault) tient à apporter la controverse au ministre de l’Intérieur. C’est bien méconnaître le travail réalisé quotidiennement par les CRS sur les plages que de le réduire à la surveillance des baignades ou au secourisme. Ces missions peuvent être confiées sans difficultés à des associations mais aussi à des fonctionnaires territoriaux titulaires des diplômes nécessaires (voire des contractuels).
Le ministre occulte totalement l’investissement des CRS en matière de police judicaire : respect des arrêtés de police mais aussi dans la lutte contre la délinquance sur plages (stupéfiants, vols, agressions …). Ce travail représente une activité judiciaire importante.
La FA-FPT Police municipale souhaite préciser que l’absence des CRS aura des conséquences importantes en matière de sécurité publique ; que ce soit, en zone rurale, la gendarmerie nationale, ou en zone étatique, la police nationale, seront bien plus sollicitées pour résoudre ces problèmes de police, surtout sur le pourtour méditerranéen.
Dès à présent, la FA-FPT Police municipale attire l’attention sur le fait que les policiers municipaux ne doivent pas être la solution de repli pour pallier à un nouveau désengagement de l’État.
La sécurité est l’affaire de l’État ; les plages françaises ne doivent pas devenir de nouvelles zones de « non droit » !
La FA-FPT reste particulièrement vigilante sur ce dossier qui, selon le choix du ministre de l’Intérieur, aurait des conséquences sur la sécurité des agents et fonctionnaires territoriaux que nous représentons.