Droit

HERAULT - Sébatsien DENAJA : Des vœux 2015 placés sous le signe de l’engagement

Des vœux 2015 placés sous le signe de l’engagement Vendredi 23 janvier, le député…

Des vœux 2015 placés sous le signe de l’engagement

Vendredi 23 janvier, le député Sébastien Denaja et sa suppléante Christine Guiraud-Guerre ont présenté leurs vœux aux citoyens de la 7ème circonscription venus nombreux au théâtre de la Mer, à Sète.

Dans son discours d’ouverture, la suppléante Christine Guiraud-Guerre a souhaité rappeler la longue tradition française de respect et de défense de la liberté d’expression avant d’évoquer l’importance de l’engagement individuel au service du vivre-ensemble. 

Dans son intervention, le député a vivement remercié les nombreux citoyens venus pour l’occasion, qu’ils soient élus, représentants des forces de sécurité et des autorités religieuses, présidents d’associations ou représentants syndicaux.

Il a invité le public présent à se placer à la hauteur des évènements dramatiques que notre pays a récemment connu : «  La question qui nous est posée n’est pas seulement celle de notre sécurité – même si elle est  importante – face à la menace terroriste, c’est bien au-delà et en profondeur, celle du vivre ensemble. »

Saluant l’engagement de nos militaires – 10.000 engagés sur des théâtres d’opérations extérieures et les 10.500 mobilisés sur le territoire national – il a renouvelé son soutien à l’ensemble des forces de l’ordre, policiers et gendarmes, ainsi qu’aux sapeurs-pompiers.

Le député a souhaité également saluer l’ensemble des agents publics et des fonctionnaires, souvent décriés de manière injuste «  car sur la ligne de front face aux adversaires de la République, il n’y a pas seulement des soldats au sens propre du terme. Sur cette ligne de front, fut-elle symbolique, il y a des enseignants, il y a des  infirmières, des médecins, des travailleurs sociaux, il y a tous ceux qui œuvrent au quotidien pour le service public, au service du public, qu’ils soient agent d’entretien, affectés au  ramassage des ordures ménagères ou bien cadre supérieur […] ».  

Il a ensuite souhaité rappeler l’importance de l’engagement associatif, syndical et politique, dans lequel s’incarne également notre République.

Faisant le constat des problèmes que rencontre notre société (« Le problème de notre société c’est le désenchantement, la passivité, le désengagement. C’est l’égoïsme, le repli individualiste et l’indifférence »), le député a donc prôné  l’action et l’engagement : « C’est, sans renoncer à son épanouissement personnel, à son bonheur familial, s’inscrire dans un projet collectif, s’inscrire dans une communauté de vie et la seule communauté qui existe en République, c’est la communauté nationale. Celle qui ne distingue pas ses enfants selon leur origine, leur sexe ou leur religion.  Et la communauté nationale, c’est une communauté de citoyens. Or notre devoir de citoyens  et de citoyennes, c’est d’être engagé(es). Ce devrait même être un pléonasme ».

L’engagement au service des valeurs de la République se traduit notamment par le vote, quelles que soient les élections (« il n’y a pas les grands dimanches de marche républicaine et les petits dimanches d’élections locales »), mais aussi par la prise de conscience individuelle  de notre capacité à agir face au défi du changement climatique en particulier (« Cette réalité, il ne faut plus la fuir, il faut la regarder en face : ici à Sète, ici à Marseillan, ici à  Agde, ici à Vias, car les conséquences pourraient être irréversibles. On estime même à 35 milliards d’euros ce que pourraient coûter à notre pays les conséquences d’une submersion marine et donc un déplacement du trait de côte en Méditerranée »).

Invitant chaque citoyen à s’engager résolument dans ce mouvement profond de transformation de nos modes de vie, de consommation et de production, le député a conclu son propos en exhortant les citoyens présents « à être le changement que nous vouloir voir dans le monde », reprenant ainsi les mots célèbres de Gandhi.


Discours de Sébastien DENAJA 
Député de la 7° circonscription de l'Hérault

(Seul le prononcé fait foi)

J’ai toujours la conviction profonde, pas seulement en contemplant les tableaux de Soulages, qu’au-delà de l’ombre, il y a la lumière. Et je vous invite à fuir toute tentation « décliniste » ou pessimiste, mais au contraire à continuer à croire en nous-même avec optimisme.

Cette conviction, elle s’est encore renforcée récemment, à l’occasion de la visite effectuée en décembre dernier au camp d’Auschwitz, et dont nous commémorerons le 27 janvier prochain, la libération.

Avant de préciser mon propos, je voudrais en cette circonstance rendre hommage à la mémoire de Maurice Tarbouriech dont cette salle porte le nom. Parce que nous ignorons trop souvent ce à quoi renvoient les noms des lieux publics dans lesquels nous nous trouvons.

Maurice Tarbouriech, c’est un sétois qui, à l’âge de 21 ans, est entré en résistance, en 1942, a été arrêté en 1943, puis torturé, déporté et mort en camp d’extermination.

Au-delà de cette évocation, et reprenant les mots de sa nièce Catherine que je salue, j’associe dans un même hommage tous ceux dont l’histoire ne retiendra pas le nom mais qui ont pris part courageusement aux mêmes combats contre l’occupant et contre le nazisme, au combat pour la liberté.

2015, ce sera d’ailleurs aussi le 70ème anniversaire de la Libération. Si Maurice Tarbouriech n’a pas survécu, quelques très rares rescapés sont néanmoins toujours en vie pour témoigner.

C’est le cas d’Elie BUSYN aux côtés duquel je me trouvais donc à Auschwitz, il y a quelques semaines. Il y a perdu toute sa famille. Lui, s’en est miraculeusement sorti, en trichant sur son âge (il n’avait que 16 ans) et parce que les nazis l’ont placé pas dans le camp, avec les travailleurs. Or au moment d’être séparé de sa famille sur la rampe de Birkenau à Auschwitz 2, la mère d’Elie BUSYN, pourtant consciente de son funeste destin, a dit à son fils de 16 ans qu’elle ne reverrait jamais : « vis et fais vivre ».

« Vis et fais vivre ». Ces mots, ils résonneront à jamais en moi. Parce que ces mots, pourtant si simples, ceux d’une mère à son fils, contiennent en eux une incroyable puissance, les germes d’une incommensurable énergie vitale.

Eh bien c’est cette injonction vitale que je vous adresse avec force ce soir ! Vivons ! Vivons et faisons vivre. Vivons et faisons vivre les valeurs de la République. C’est la raison pour laquelle je souhaite placer ce discours sous le signe de l’engagement. Parce que la République, ce n’est pas un mot. La République ce n’est pas un monument. La République c’est un mouvement. La République c’est un engagement.

Parlant d’engagement, je veux en tout premier lieu saluer celui de nos militaires, celui de nos soldats, les plus de 10.000 engagés sur des théâtres d’opérations extérieures et les 10.500 mobilisés sur le territoire national comme ici à Sète pour faire face à la menace terroriste, parce que c’est au prix de leur vie qu’ils s’engagent pour défendre nos valeurs et nous protéger pour assurer notre sécurité, notre droit à la sûreté pour reprendre les mots de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui est la condition même de notre liberté.

Je veux bien sûr également saluer l’ensemble des forces de l’ordre, et leurs représentantsici ce soir, policiers et gendarmes, mais aussi les forces de sécurité civile et au premier rang desquels les sapeurs-pompiers mais au-delà, je veux saluer l’ensemble des agents publics, des fonctionnaires, si souvent décriés de manière ô combien injuste, car sur la ligne de front face aux adversaires de la République, il n’y a pas seulement des soldats au sens propre du terme. Sur cette ligne de front, fut-elle symbolique, il y a des enseignants, il y a des infirmières, des médecins, des travailleurs sociaux, il y a tous ceux qui œuvrent au quotidien pour le service public, au service du public, qu’ils soient agent d’entretien, affectés au ramassage des ordures ménagères ou bien cadre supérieur ; il y a tous ces soldats de l’ombre, toute cette armée – souvent invisible – dont nous ne devons pas seulement saluer l’engagement et le travail dans les moments difficiles parce que ce sont eux qui donnent corps, eux qui donnent chair chaque jour aux valeurs de la République dont ils sont l’incarnation.

Mais s’engager, c’est aussi ce que font les militants associatifs, syndicaux ou politiques parce que quand on s’occupe de soutien scolaire, ou que l’on entraine des jeunes au foot, au volley, à monter sur un chariot de joutes, ou que sais-je encore, plusieurs fois par semaine tout au long de l’année, on est un soldat de la République.

Parce que quand on sert tous les soirs des repas ou que l’on collecte des vêtements pour les plus démunis, on est un soldat de la République.

Parce que quand on tient une permanence ou que l’on manifeste pour défendre les droits des salariés, on est un soldat de la République.

Parce que lorsqu’on milite dans un parti politique, et que l’on consacre du temps pour se réunir, réfléchir, informer, débattre de sujets qui intéressent la société toute entière, au-delà de son seul intérêt personnel, on est un soldat de la République.

Alors, de grâce, arrêtons de dévaloriser, de négliger l’action associative. Arrêtons de mépriser l’action syndicale ou politique. Le problème de notre société c’est le désenchantement, la passivité, le désengagement. C’est l’égoïsme, le repli individualiste et l’indifférence.

La solution c’est au contraire l’action et l’engagement. C’est, sans renoncer à son épanouissement personnel, à son bonheur familial, s’inscrire dans un projet collectif, s’inscrire dans une communauté de vie et la seule communauté qui existe en République, c’est la communauté nationale. Celle qui ne distingue pas ses enfants selon leur origine, leur sexe ou leur religion.

Et la communauté nationale, c’est une communauté de citoyens. Or notre devoir de citoyens et de citoyennes, c’est d’être engagé(e). Ce devrait même être un pléonasme.

S’engager pour la République oblige d’aller au-delà des mots, au-delà des mots mêmes qui composent la devise républicaine si l’on ne veut pas que ce soient des mots creux.

Pour que nos vœux ne soient pas que vœux pieux. Car certes, ce sont de beaux mots que ceux de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité…mais que sont ces mots s’ils ne sont que des mots ?Que sont ces mots s’ils ne sont que des sons ?

Ces mots, ces idéaux auxquels ils renvoient, cette promesse républicaine qu’ils réaffirment, ce rêve français qu’ils dessinent, il faut non seulement les défendre, mais il faut surtout les porter. Il nous faut non seulement les comprendre mais aussi les rendre concrets.

S’engager pour les valeurs de la République, ce n’est pas seulement se lever un dimanche de janvier et dire « je suis Charlie ! » pour que le dimanche suivant, au moment du coucher, tout cela retourne dans un sommeil d’oubli.

Alors, pour continuer à faire vivre l’esprit du 11 janvier et pour concrètement défendre non seulement la liberté de la presse, mais aussi son pluralisme, je vous fais une proposition (pas une proposition indécente je vous rassure) mais une proposition citoyenne en vous invitant à continuer à vous mobiliser ici, en nous rassemblant à l’initiative des journalistes de l’Hérault du Jour et de la Marseillaise le 8 février prochain à l’occasion d’un repas de soutien à ce journal qui fait face à de graves difficultés financières.

Au-delà du soutien que je leur renouvelle ce soir, je souhaite leur dire que la représentation nationale veillera (et moi tout particulièrement) à traduire dans la loi et dans les meilleurs délais les propositions formulées par le Président de la République pour venir en aide à l’ensemble de la presse écrite qu’elle soit locale ou nationale, pour que la liberté de la presse ne soit pas qu’une déclaration de principe.

S’engager, c’est aussi la voie citoyenne et républicaine que nous proposerons à tous les jeunes Français qui le souhaitent, en leur permettant de se mettre au service de l’intérêt général dans le cadre d’un service national et civique rénové.

S’engager, être pleinement citoyen, c’est aussi – et c’est un devoir -, c’est tout simplement et d’abord celui d’aller voter. Voter pour honorer le combat de tous ceux qui sont morts et de ceux qui meurent encore à travers le monde aujourd’hui pour conquérir ce droit ; une conquête réalisée ici en France il y a à peine 70 ans à peine pour les femmes. Evidemment, je sais le désamour, la perte de confiance, pour ne pas dire la défiance,qui règne depuis trop longtemps entre les citoyens et leurs représentants. Et il est assurément impératif aujourd’hui de restaurer cette confiance. En ce sens, la loi pour la transparence de la vie publique que nous avons votée, a permis de faire d’incontestables progrès pour garantir la probité de ceux qui exercent des mandats publics, mais il nous faut renforcer encore notre arsenal juridique et j’aurais d’ailleurs moi-même l’occasion de formuler dans les prochains mois de nouvelles propositions pour lutter avec encore plus d’efficacité contre toutes les formes de corruption dans l’ensemble de la sphère publique aussi bien national que local.

Car la confiance entre les citoyens et les élus passe naturellement par l’exemplarité de ces derniers. Une infime minorité ne l’est certes pas, exemplaire. Mais de grâce, arrêtons de vomir à longueur de journée sur ceux qui ont choisi sur cette forme d’engagement qui n’est certes pas plus noble qu’une autre, mais qui, si elle ne mérite aucun excès d’honneur ne mérite pas davantage l’excès d’indignité dans laquelle on l’enferme trop souvent.

Mais chaque citoyen a aussi, je le disais, sa part de responsabilité. Or un citoyen digne de ce nom, et pardonnez-moi la trivialité du propos, mais ça ne reste pas vautrédans son canapé un dimanche d’élections. Un citoyen digne de ce nom, ça va voter : ça vote blanc, ça vote vert, ça vote bleu, ça vote rouge, ça vote rose, mais ça vote.

Voter, voilà notre premier devoir, celui qu’il nous faudra accomplir dès le mois de mars prochain à l’occasion des élections départementales qui, grâce à la loi que nous avons votée permettront d’élire des assemblées qui réuniront autant d’hommes que de femmes. C’est aussi cela donner corps au beau mot d’égalité. Car l’égalité ça commence d’abord par l’égalité entre les femmes et les hommes. Et il serait pour le moins paradoxal d’exhorter depuis 3 semaines à la fraternité et à la solidarité et dans le même temps de se détourner des urnes pour décider du sort d’une institution, le département, qui a en charge l’essentiel de la mise en œuvre des politiques de solidarité. Parce que tout est lié. Il n’y a pas de petits enjeux. Il n’y a pas les grands dimanches de marche républicaine… et les petits dimanches d’élections locales.

Car l’intérêt général, c’est aussi l’intérêt public local.

Et aujourd’hui, c’est l’ensemble de nos politiques publiques qui sont questionnées, qu’elles dépendent de décisions locales, régionales, nationales, européennes, et même mondiales.

Aujourd’hui il ne s’agit pas simplement d’apporter des réponses au problème de sécurité – même si elles présentent un caractère d’urgence et un caractère impérieux au regard des circonstances que nous vivons. Je souligne et rappelle d’ailleurs que des décisions exceptionnelles ont déjà été prises avec la mobilisation de 10.500 soldats comme je l’évoquais tout à l’heure ou encore par le déblocage de 700 millions d’euros pour renforcer les missions de nos services de sécurité, et en particulier de renseignement.

Ce qui est questionné aujourd’hui, ce sont les politiques éducatives ; c’est la politique de la ville ; ou encore la lutte contre l’exclusion et la pauvreté. Alors oui, tout est lié : le local et le global, l’individuel et le collectif. Et il n’y a pas lieu de distinguer les enjeux locaux des enjeux nationaux ou internationaux, qu’il s’agisse de lutte contre le terrorisme ou de lutte contre le dérèglement climatique.

Et c’est justement à cet immense défi du changement climatique que je voudrais consacrer mes derniers mots et face auquel je veux vous inviter à vous mobiliser et à vous engager.

Car c’est justement un défi qui concerne tout autant le local que le national. Car pour reprendre les mots d’un ancien Président de la République, nous ne pouvons plus constater que la maison brûle et regarder ailleurs. Et pour ce qui nous concerne plus directement, ici, sur les rives de la Méditerranée, nous ne pouvons plus admirer l’horizon lointain sans voir qu’à nos pieds la mer monte.

Cette menace, c’est est aujourd’hui plus qu’une hypothèse. C’est une réalité bien concrète déjà pour des millions de personnes. Pour les millions d’habitants de 40 états insulaires dans le monde. Leurs représentants à la conférence mondiale sur le climat au Pérou, à laquelle j’ai assisté aux côtés la Ministre de l’Ecologie en décembre dernier, nous appelle nous, pays développés, à la solidarité et à la responsabilité. Nous ne pouvons pas rester sourds à leurs cris et étrangers à leur cause.

Car c’est déjà une réalité bien concrète pour la France qui, Outre-Mer, a déjà vu à Saint Pierre et Miquelon un tiers du territoire disparaître sous les eaux. Le constat des scientifiques est accablant. Il est unanimement partagé. Si nous n’œuvrons pas, dans les 10 ans qui viennent, à la réduction drastique des émissions des gaz à effets de serre, si nous n’œuvrons pas à la mise en place d’un nouveau modèle de développement économique et que nous devions dépasser une augmentation de la température du globe de 2°C, alors la montée des eaux de plusieurs mètres sera inéluctable.

Cette réalité, il ne faut plus la fuir, il faut la regarder en face : ici à Sète, ici à Marseillan, ici à Agde, ici à Vias, car les conséquences pourraient être irréversibles. On estime même à 35 milliards d’euros ce que pourraient coûter à notre pays les conséquences d’une submersion marine et donc un déplacement du trait de côte en Méditerranée.

Face à cet immense défi, la réponse est une fois de plus, non pas le déni, mais dans l’engagement.

Car si les constats sont là et qu’ils sont dramatiques, les solutions sont elles aussi là et elles peuvent même être une chance.

Celle d’œuvrer à un nouvelle modèle de développement.

C’est pourquoi la France a déclaré par la voix du Président de la République le climat grande cause nationale pour l’année 2015 et que nous accueillerons à Paris, au mois de décembre, un sommet mondial sous l’égide de l’ONU qui sera décisif pour l’avenir de la planète.

Et la responsabilité de la France et des Français, notre responsabilité, c’est d’être exemplaire et de montrer la voie. C’est ce que nous faisons en prenant le tournant historique marqué par la loi de transition énergétique qui sera définitivement adoptée dans les prochaines semaines. Mais pour que nous relevions ce défi, il ne faudra pas seulement que soient adoptés de nouvelles lois ou de nouveaux textes à l’échelle internationale, il faut aussi que chaque citoyen prenne conscience des enjeux et s’engage résolument dans ce mouvement profond de transformation de nos modes de vie, de consommation, de production.

Et pour paraphraser John Fitzgerald Kennedy, il ne faut pas simplement se demander ce que le monde peut faire pour nous, mais nous demander ce que nous pouvons faire pour lui. Et ce d’autant plus que nous sommes le monde.

Parce que si l’homme n’a pas tissé la toile de la vie, il n’est qu’un fil de la toile et quoi qu’il fasse à la toile, il le fait à lui-même. Alors, vous le voyez, les défis sont immenses mais j’ai la ferme conviction que nous avons la capacité de les relever ensemble à condition que nous puisions en nous-même une énergie nouvelle, la force vitale pour avancer, la force de l’engagement.

Ne nous contentons pas de vouloir le changement, faisons nôtre cette phrase de Gandhi : « soyons le changement que nous vouloir voir dans le monde. »

Bonne année à toutes et à tous,
Vive la République et vive la France! 

 

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.