Hérault Tribune a testé pour vous : slow life sur le canal du midi

Dans un rythme de vie soutenu, descendre le long du canal, se faire doubler par les vélos et profiter du chant des oiseaux, c’est renouer avec le plaisir de la contemplation qui manque tant au monde moderne.
C’est sous un soleil radieux, mais avec une brise parfois saillante, rendant les manœuvres un peu plus stressantes, que l’équipage a appris à collaborer, harmoniser les rythmes individuels et tout simplement profiter…
Partis de Homps pour une descente de 3 jours, croisant pêcheurs et badauds, l’équipage de 3 générations a (re)découvert la beauté de la région, les vignes qui s’étendent, l’envol du héron…

Espaces et ressources limités, un voltage qui ne permet pas tous les rechargements des portables, ordis et tablettes et soulève parfois les inquiétudes et déjà le manque de la vie tout confort à laquelle nous sommes, pour beaucoup, (mal) habitués.

Passée cette futile déconvenue, le voyage au fil de l’eau ouvre l’âme et permet parfois la remise en question nécessaire au rythme effréné qui agite la plupart d’entre nous.

Admirer les arbres centenaires, se laisser surprendre par des chants d’oiseaux inconnus, dormir avec le ressac, sont autant d’expériences dépaysantes à seulement quelques kilomètres de chez soi.

Le long des berges, des ouvrages de toutes beautés rappellent le travail titanesque de ce canal.

Des maisons typiques, entouré de jardins colorés, puis l’on entrevoit les sommets des Pyrénées dans un écrin de verdure. Plus loin des villages et leurs toits, les clochers pittoresques qui rappellent la vie des anciens et l’équipage de se promettre de revenir goûter aux joies simples du fil de l’eau.

On notera le coût significatif, qui peut être un frein (1700€ pour 3 nuits, pour un bateau avec 4 chambres) c’est pourtant une chance qui devrait être donnée à tous de goûter aux plaisirs de la navigation, tellement instructives à tant d’égards : rapport à soi, aux autres à la nature, au temps présent.